Les RIVERAINS du SMETZ

 







 

 

Les projets de développement de Baudelet soumis à enquête publique

mercredi 21.03.2012, 05:16

Olivier Ramackers et Caroline Poissonnier dressent le portrait de la société dans l'avenir.

Une enquête publique concernant le centre de valorisation de déchets de Baudelet Environnement est ouverte depuis hier à Blaringhem, Boëseghem et Wittes. Les habitants peuvent s'exprimer sur les axes de développement de la société blaringhémoise, qui se projette jusqu'en 2048.

 

Le projet G3, comme « troisième génération » de la famille Baudelet-Poissonnier, est soumis à enquête publique durant un mois. Le fil conducteur du programme qui dessine le visage de Baudelet Environnement pour les prochaines décennies est de « développer la part valorisation de la société et diminuer la part enfouissement », résument Olivier Ramackers, directeur général adjoint du site, et Caroline Poissonnier, chargée de la communication. Plusieurs nouvelles installations vont voir le jour. Ce projet, préalablement présenté aux conseils municipaux concernés, se décline en trois volets.

 

Première partie, un centre de valorisation organique (CVO), qui naîtrait à l'entrée du site, sur des terres de la société. Il nécessitera deux outils. Le premier traitera notamment les déchets fermentescibles de l'industrie agroalimentaire, de grandes surfaces, selon un processus de méthanisation sèche. Avec la volonté de récupérer un marché. « Un flux de déchets méthanisables part vers la Belgique, note Olivier Ramackers. Il est dommage que les déchets locaux ne soient pas traités localement. » Le deuxième outil utilisera un processus de méthanisation humide, qui vise, par exemple, les ordures ménagères résiduelles de collectivités. Cette biopresse - présentée dès 2008 aux habitants et aux élus - produira notamment du biogaz destiné à donner de l'électricité.

Deuxième volet, un centre de production de combustible. Pour aller plus loin dans la chaîne du recyclage, Baudelet envisage de valoriser « les refus de tri », déchets « trop petits ou pas intéressants, qui partent à l'enfouissement ». La nouvelle unité permettrait de les transformer en « combustible de substitution », destiné à des cimenteries, à la fabrication de plâtre, de chaux, des chaudières collectives.

Troisième volet, le prolongement de la durée d'exploitation du centre de stockage. Le même site accueillerait un deuxième niveau de déchets. L'arrêté d'autorisation concernera l'activité de 2023 à 2048. « Les services de l'État reconnaissent la nécessité de maintenir un centre de stockage de déchets ultimes, au niveau départemental. On nous a reconnu site propice. C'est une reconnaissance d'utilité publique », se félicite le directeur adjoint.

Sept bureaux d'études ont travaillé sur cette partie (technique, impact visuel...), précise la société, qui a mis tous les atouts de son côté. Une fois l'enquête publique bouclée, les avis des mairies rendus, etc., Baudelet espère obtenir les avals des préfets du Nord et du Pas-de-Calais en septembre. •

L'enquête publique se tient jusqu'au 20 avril. Le commissaire enquêteur sera présent le 27 mars, de 14 h à 17 h, à la mairie de Boëseghem, le 6 avril, de 14 h à 17 h, et le 20 avril, de 14 h 30 à 17 h 30, à la mairie de Blaringhem, et le 13 avril, de 16 h à 19 h, à la mairie de Wittes.

 


PAR MARIE JANSANA

 

Flamoval : le torchon brûle encore entre les promoteurs et les opposants à l’incinérateur

Le flambant neuf Flamoval (Pas-de-Calais) expérimente le brûlage des déchets depuis mercredi 29 février 2012. Pourtant, la cour administrative d'appel de Douai a confirmé le 31 janvier la décision de justice annulant la signature du marché de génie civil.

Edifiant. Le marché des travaux de génie civil du très controversé incinérateur de la région de Saint-Omer – le siége de Bonduelle est implanté à moins de 2 km – a été attribué de façon irrégulière.
C’est ce qu’a confirmé la cour administrative d’appel de Douai le 31 janvier, enjoignant le Syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM, 159 communes adhérentes) de saisir le juge du contrat sous 3 mois.

Elus non habilités à voter -  « En 2008, la commission d’appel d’offre du SMFM a attribué le marché de travaux alors qu’il venait d’y avoir des élections municipales. Or, les élus qui siégeaient ce jour-là n’étaient habilités qu’à traiter les affaires courantes en attendant que soient installés leurs successeurs. Je le leur avais signalé mais ils ont quand même voulu délibérer », décrypte Thierry Willaey, adjoint au maire (EELV) à Hazebrouck et nouvellement élus en 2008 au SMFM.

L’opposant au projet attaque alors le SMFM pour cette irrégularité. Le tribunal administratif de Lille va lui donner raison une première fois le 5 octobre 2010 puis la cour d’appel en janvier.
« Cette fois cette dernière a prononcé une mesure d’injonction. Le marché est cassé. La construction est illégale. Il faut régulariser. De plus, nous avons fait constater par huissier que le bâtiment ne correspondait pas au permis de construire déposé. Et il existe bien d’autres irrégularités », ajoute Thierry Willaey qui se félicite de voir petit à petit d’autres élus commencer aussi à se poser des questions.

Il semble étonnant que le syndicat mixte Flandre Morinie ait traité avec autant de légèreté ce dossier si controversé depuis l’origine. « Le contrôle de légalité n’a rien dit, mais je n’étais pas là à l’époque », se défend Joël Duquenoy, le président du SMFM et maire d’Arques qui a repris le dossier en cours en 2009 après la démission de son prédécesseur au syndicat mixte.

Deux autres recours en cours - « Ce jugement n’est qu’administratif ; il ne touche pas à l’autorisation d’exploiter. Il ne va donc pas nous empêcher de démarrer », positive le président qui doit également faire face à deux recours portés par des associations opposées à l’équipement : les Riverains du Smetz et l’association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer.

Thierry Willaey garde espoir de convaincre le nouveau préfet de suspendre l’autorisation d’exploiter : « Cet équipement a coûté plus de 87 millions d’euros. C’est regrettable, mais avec un coût de traitement des déchets 50 % plus élevé que l’enfouissement aujourd’hui pratiqué, il en coûtera beaucoup plus au citoyen s’il se met à fonctionner. De plus, tous les projets visant à réduire la production de déchets sont paralysés car il faut désormais réussir à alimenter l’incinérateur à hauteur des 92 500 t prévues par an. »

Menace de fermeture de l’usine - De son côté, l’industriel Bonduelle a menacé depuis longtemps, au moindre dysfonctionnement de Flamoval, de mettre la clef sous la porte de son usine voisine.
« Mettant ainsi en péril un millier d’emplois locaux », déplore Thierry Williaey qui signale qu’un début d’incendie s’est déjà produit sur leur site le 1er février.

 

DÉCHETS

Flamoval : le torchon brûle encore entre les promoteurs et les opposants à l’incinérateur

Le flambant neuf Flamoval (Pas-de-Calais) expérimente le brûlage des déchets depuis mercredi 29 février 2012. Pourtant, la cour administrative d'appel de Douai a confirmé le 31 janvier la décision de justice annulant la signature du marché de génie civil.

Edifiant. Le marché des travaux de génie civil du très controversé incinérateur de la région de Saint-Omer – le siége de Bonduelle est implanté à moins de 2 km – a été attribué de façon irrégulière.
C’est ce qu’a confirmé la cour administrative d’appel de Douai le 31 janvier, enjoignant le Syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM, 159 communes adhérentes) de saisir le juge du contrat sous 3 mois.

Elus non habilités à voter -  « En 2008, la commission d’appel d’offre du SMFM a attribué le marché de travaux alors qu’il venait d’y avoir des élections municipales. Or, les élus qui siégeaient ce jour-là n’étaient habilités qu’à traiter les affaires courantes en attendant que soient installés leurs successeurs. Je le leur avais signalé mais ils ont quand même voulu délibérer », décrypte Thierry Willaey, adjoint au maire (EELV) à Hazebrouck et nouvellement élus en 2008 au SMFM.

L’opposant au projet attaque alors le SMFM pour cette irrégularité. Le tribunal administratif de Lille va lui donner raison une première fois le 5 octobre 2010 puis la cour d’appel en janvier.
« Cette fois cette dernière a prononcé une mesure d’injonction. Le marché est cassé. La construction est illégale. Il faut régulariser. De plus, nous avons fait constater par huissier que le bâtiment ne correspondait pas au permis de construire déposé. Et il existe bien d’autres irrégularités », ajoute Thierry Willaey qui se félicite de voir petit à petit d’autres élus commencer aussi à se poser des questions.

Il semble étonnant que le syndicat mixte Flandre Morinie ait traité avec autant de légèreté ce dossier si controversé depuis l’origine. « Le contrôle de légalité n’a rien dit, mais je n’étais pas là à l’époque », se défend Joël Duquenoy, le président du SMFM et maire d’Arques qui a repris le dossier en cours en 2009 après la démission de son prédécesseur au syndicat mixte.

Deux autres recours en cours - « Ce jugement n’est qu’administratif ; il ne touche pas à l’autorisation d’exploiter. Il ne va donc pas nous empêcher de démarrer », positive le président qui doit également faire face à deux recours portés par des associations opposées à l’équipement : les Riverains du Smetz et l’association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer.

Thierry Willaey garde espoir de convaincre le nouveau préfet de suspendre l’autorisation d’exploiter : « Cet équipement a coûté plus de 87 millions d’euros. C’est regrettable, mais avec un coût de traitement des déchets 50 % plus élevé que l’enfouissement aujourd’hui pratiqué, il en coûtera beaucoup plus au citoyen s’il se met à fonctionner. De plus, tous les projets visant à réduire la production de déchets sont paralysés car il faut désormais réussir à alimenter l’incinérateur à hauteur des 92 500 t prévues par an. »

Menace de fermeture de l’usine - De son côté, l’industriel Bonduelle a menacé depuis longtemps, au moindre dysfonctionnement de Flamoval, de mettre la clef sous la porte de son usine voisine.
« Mettant ainsi en péril un millier d’emplois locaux », déplore Thierry Williaey qui signale qu’un début d’incendie s’est déjà produit sur leur site le 1er février.

 

Incinérateur de Flamoval : les riverains ne désarment pas diffusée le 02/03/2012
 
 
 
Diffusé le 02/03/2012

Nouvelle plainte des riverains de l'incinérateur de Flamoval. 10 ans après sa conception, l'association des opposants continue sa bataille juridique pour le faire fermer.

 

Diffusé le 02/03/2012


Nouvelle plainte des riverains de l'incinérateur de Flamoval. 10 ans après sa conception, l'association des opposants continue sa bataille juridique pour le faire fermer.

 

samedi 25.02.2012, 05:33 - La Voix du Nord

Philippe Richard reste mobilisé contre le projet d'incinérateur.

|  LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

La mise en service de Flamoval n'a pas refroidi Philippe Richard et l'Association pour la santé des habitants (APSH) qui luttent toujours, par tous les moyens, contre l'incinérateur.

 

PAR HERVÉ VAUGHAN

saintomer@lavoixdunord.fr

« On fait feu de tout bois. » L'expression utilisée par Philippe Richard lors de sa conférence de presse, hier après-midi, peut faire sourire quand on sait qu'elle concerne la lutte contre l'incinérateur Flamoval. Mais la formule résume l'état d'esprit du pneumologue audomarois. « Notre première préoccupation reste l'aspect sanitaire du dossier. Mais tout ce qui peut faire avancer la cause du sanitaire est bon à prendre et on s'en sert. » Ainsi, tout est passé au crible par l'association. C'est le cas par exemple du permis de construire affiché sur le chantier. « C'est le même, daté du 11 janvier 2008, qui est visible depuis le début, alors qu'en octobre 2010, dans le contexte d'illégalité du marché de génie civil, nous avons étudié les pièces administratives de ce marché. Nous en avons déduit qu'un permis de construire modificatif devait exister. C'est le cas. Un permis modificatif a été établi le 9 juillet 2010 et n'a pas été affiché sur le chantier. Nous avons surveillé le panneau et avons réalisé un constat d'huissier . »

Demandé par Joël,signé par Duquenoy

De plus, selon le président de l'APSH, « ce permis modificatif fait état de modifications substantielles non mineures ».

La hauteur de Flamoval attire l'attention des opposants : « Sur le permis initial, il devait mesurer 41,24 m de haut. Sur le permis modificatif on annonce 37,60 m. Finalement, il culmine à 36,10 m, nous l'avons fait vérifier par un géomètre ». Autre modification constatée par l'APSH, la disparition de la toiture végétalisée. Ce n'est pas tout : « La charpente métallique a été remplacée par une charpente en bois naturel, en contradiction avec la notice de sécurité annexée au permis initial et en contradiction avec l'avis du service départemental d'incendie ». Et de poser la question à cent balles : « Est-ce que toutes ces modifications ont vraiment permis d'abaisser le coût ? » La question reste posée. Philippe Richard ironise sur le permis de construire modificatif : « La demande a été signée par Joël Duquenoy et l'autorisation donnée par Joël Duquenoy ».

Autre point soulevé par le pneumologue : l'état zéro. « Qui est préoccupant » (lire ci-contre).

Enfin, dernier grief développé par l'APSH : « À ce jour, Flamoval ne respecte toujours pas la directive européenne ». Il développe : « La construction du CVE Flamoval ne respecte pas le principe de la hiérarchie de traitement des déchets. Donner la priorité à la construction de l'incinérateur avant le centre de valorisation organique n'est pas compatible avec la directive cadre déchets européenne. En l'absence d'un CVO, Flamoval brûlera des déchets recyclables, 25 000 tonnes d'après nos calculs ». Cette directive européenne autorise l'incinération sous condition de rendement énergétique (65 %). « Aujourd'hui rien ne permet d'affirmer que Flamoval est en mesure de répondre à ses obligations de rendement énergétique et qu'il a le droit de s'appeler centre de valorisation énergétique. » « Tout ça alimente nos mémoires judiciaires », révèle Philippe Richard qui dénonce : « Ce projet avance envers et contre tout. Contre la population, contre la loi, contre le bon sens ». D'où sa « colère et son indignation » contre ce « maudit » incinérateur. •

 

27.02.2012

Flamoval: Rien n'arrête le Président de la CASO J.Duquenoy!!


Rien n'arrête le Président de la CASO J.Duquenoy, et même pas le RESPECT du  Droit de son pays, c'est dire !!

Dernièrement la cour administrative d'appel de Douai a donné raison à T.Willaey, opposant à l'incinérateur Flamoval, qui avait gagné en première instance au TA de Lille contre J.Duquenoy  qui aujourd'hui est condamné en appel pour les mêmes motifs sur la tenue et la nature du marché de génie civil pour la construction de l'incinérateur.

Soyons clairs, J.Duquenoy est condamné parce que la 'tenue' de sa commission d'appel d'offres en 2008 n'était pas légale et aujourd'hui pour lui ce n'est qu'un détail. Il a bafoué tous les fondamentaux du respect du Droit de son pays dans l'appel d'offres, l'appel  aux candidats avec leurs offres pécuniaires ce n'est quand même pas rien et pour dire la gravité, la Cour d'appel de Douai estime que:

'' la commission d'appel d'offres, d'avril 2008, ne pouvait prendre que des décisions liées aux affaires courantes, car il y avait eu des élections municipales en mars et que la nouvelle assemblée n'était pas encore installée et que l'attribution d'un marché de travaux de génie civil (...) ne relevait pas de la gestion des affaires courantes en raison, d'une part, du coût, du volume, et de la durée des travaux prévus et, d'autre part, de l'absence d'urgence particulière ».

Et pour faire bonne mesure, et surtout pour gagner deux ou trois ans de plus, le président de la CASO, va sans doute, saisir le Conseil d'Etat, défendu par un  avocat qui coutera une somme indéterminée…On sait très bien que plus personne à cette époque n'osera fermer l'incinérateur Flamoval qui vient encore d'être visité en grande pompe par tous les élus socialistes du coin et dont l'illustre député M.Lefait, qui sans trop se 'mouiller' dans cette affaire, vient encore de déclarer à satiété:' qu'il n'y a aucun problème pour la santé publique, en l'état de nos connaissances actuelles'. Dit-il !! C'est dire le tour de passe-passe de ce Monsieur pour se dégager de ses responsabilités si demain ça se passait mal, le député pourra toujours dire : 'je vous l'avais bien dit je suis responsable mais pas coupable parce que nous ne connaissions pas le danger des dioxines ….alors que tous les pneumologues le mettent en garde depuis des années contre ces poussières extrêmement toxiques pour la santé et la reproduction de la vie humaine !!

Qui sait d'ici là, les élus auront peut être changé.

Muriel VOLLE

 

Incinérateur Flamoval : le tribunal donne raison aux opposants, mais les essais continuent

jeudi 16.02.2012, 14:00
La bataille judiciaire continue sur le front de l'incinérateur. La bataille judiciaire continue sur le front de l'incinérateur.

 

Mardi dernier, Thierry Willaey a reçu la décision de la cour administrative de Douai : l'élu vert du syndicat mixte Flandres Morinie a obtenu confirmation de sa victoire dans le dossier qui l'oppose à l'incinérateur Flamoval.
 


Il avait dénoncé des irrégularités de la commission d'appel d'offre des travaux de construction du centre de valorisation énergétique.
« En avril 2008, la commission d'appel d'offre a attribué le marché de travaux de génie civil. Or, il y avait eu des élections municipales un mois plus tôt, et les élus qui siégeaient ce jour-là ne pouvaient traiter que les affaires courantes, en attendant que soient installés leurs successeurs », rappelle Thierry Willaey.
Le tribunal administratif avait tranché le 5 octobre 2010 : l'attribution d'un marché de génie civil n'est pas une affaire courante, la délibération du SMFM devait être annulée. Le syndicat a décidé de faire appel : « selon moi, c'était pour gagner du temps, et tenter de passer en force », lance Thierry Willaey.
La cour d'appel a confirmé la décision.
« Ce n'est pas une surprise, puisque la décision rendue en octobre 2010 reposait sur une jurisprudence. Le SMFM a voulu faire appel, selon moi pour gagner du temps. Mais on ne s'assoit pas comme ça sur une jurisprudence ».
Et maintenant ? « Cette fois, la cour a prononcé une mesure d'injonction. Le SMFM a trois mois pour saisir le juge des contrats. Il va devoir relancer la procédure d'appel d'offre ». Joël Duquenoy va peut-être aller en cassation, « pour gagner du temps, jusqu'à la mise en fonction de l'incinérateur.
Il peut le faire, il a derrière lui un grand cabinet d'avocats, moi je dois mettre la main à la poche pour continuer. » Mais l'élu hazebrouckois ne baisse pas les bras : « je persiste à dire que la construction est illégale, et les tests continuent ! Pourtant, les élus se doivent de respecter la loi. C'est mon travail d'y veiller, et les encouragements de l'opinion publique me motivent, même si c'est épuisant ».
Dernièrement, Thierry Willaey avait demandé au préfet de suspendre l'autorisation d'exploiter : « mais il a changé depuis, donc il me faut recommencer. Une nouvelle fois, je demande à être reçu. » D'autres dossiers sont encore sur les bureaux des juges, sur le fond cette fois, portés par les Riverains du Smetz et l'APSH. « Les décisions ne devraient plus tarder, on espère voir aboutir les dossiers vers le mois d'avril. » En même temps que devraient être brûlés les premiers déchets.

Hélène FRUCHART
 

 

Le four de Flamoval devrait être allumé dans la semaine

lundi 13.02.2012, 05:23 - La Voix du Nord

| L'ACTUALITÉ DE LA SEMAINE |

Allumage imminent. L'incinérateur Flamoval est sur le point de brûler ses premiers déchets. Des opérations de chasse-vapeur doivent d'abord débuter aujourd'hui à raison d'une à deux fois par jour durant quelques minutes. ...

 

Cette opération vise à éliminer tous les résidus qui auraient pu s'accumuler dans la tuyauterie de l'incinérateur pour ne pas endommager le groupe turbo alternateur qui produira de l'électricité à partir de la combustion des déchets.

Passée cette phase, « une allumette sera craquée », pour reprendre l'expression employée par Joël Duquenoy, président du syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM), afin de mettre le four en route. Celui-ci doit entamer, cette semaine, sa montée en puissance qui le portera à plein régime en avril-mai, afin de brûler 92 500 tonnes de déchets par an produites par les 282 750 habitants des 159 communes composant le SMFM.

Une mise en route qui intervient quelques jours après que la cour administrative d'appel de Douai a annulé la délibération du SMFM autorisant la signature du marché de génie civil pour la construction de l'incinérateur.

 

Flamoval va fumer

jeudi 09.02.2012, 14:00
La semaine du 13 février, des panaches de vapeur d'eau sortiront de la cheminée de Flamoval. La semaine du 13 février, des panaches de vapeur d'eau sortiront de la cheminée de Flamoval.

 

- Après une phase de rinçage de la chaudière auront lieu des opérations appelées "chasses vapeur" sur le site de Flamoval, aux alentours du 13 février.
 

Celles-ci permettront de nettoyer le réseau de tuyauteries des chaudières de toutes impuretés. Cela produira donc d'importants dégagements de vapeur d'eau dans l'atmosphère.
Les fours-chaudière produisent de la vapeur à une température de 400 degrés. À son passage dans les tuyaux, cette vapeur surchauffée permet de les débarrasser de leur calamine (oxydation qui se forme à la surface des métaux) et autres particules adhérentes. En bout de réseau, après récupération des indésirables, la vapeur d'eau sous pression est évacuée vers l'extérieur. « Cette dernière n'a aucun impact sur la qualité de l'air », rassure le SMFM.
Ce dégagement de vapeur se matérialisera par un important panache de vapeur blanc et un sifflement dû à l'échappement, à grande vitesse de la vapeur des tuyaux. Le bruit sera atténué grâce à un silencieux.
Ces chasses vapeur commenceront la semaine du 13 février, à raison de 1 à 2 fois par jour pendant quelques minutes.
Indispensables pour ce type d'installation, les « chasses-vapeur » visent à préserver l'intégrité du groupe turbo alternateur (GTA), équipement produisant l'énergie électrique à partir de la vapeur issue de l'incinération des déchets, lors de sa mise en fonctionnement. En effet, un indésirable qui serait projeté sous pression et à grande vitesse contre la turbine risquerait de l'endommager irrémédiablement.
Avant ces chasses vapeur, la production de vapeur est susceptible de commencer, d'où la possibilité de voir un panache de vapeur au niveau de la cheminée.

 

Arques
 

L'incinérateur Flamoval continue de faire parler de lui

Publié le 09/02/2012 à 13:57 | Lu : 94  

Cette fois par une décision de justice, la cour administrative d'appel de Douai vient de confirmer le 1er jugement sur un recours, concernant une décision du syndicat mixte flandre morinie. Le SMFM, porteur du projet, avait autorisé la signature du marché de génie civile pour la construction, la justice lui reproche d'avoir pris cette décision alors que la nouvelle assemblée n'était pas installée après les élections de 2008.

 

La cour administrative d'appel de Douai donne raison à Thierry Willaey

jeudi 09.02.2012, 05:29 - La Voix du Nord

 «Flamoval manque de base légale», commente Th. Willaey. «Flamoval manque de base légale», commente Th. Willaey.

|  FLAMOVAL |

La cour administrative d'appel de Douai a donné raison à Thierry Willaey, opposant à l'incinérateur Flamoval ...

 

bien qu'élu au syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) porteur de l'incinérateur. Une décision qui confirme le jugement en première instance, en octobre 2010, qui annulait la délibération du SMFM autorisant la signature du marché de génie civil pour la construction de l'incinérateur.

« Flamoval manque de base légale », commente Thierry Willaey. « C'est juste la commission d'appel d'offres », nuance le président du SMFM, Joël Duquenoy. La cour estime en effet que la commission d'appel d'offres qui s'était réunie en avril 2008 ne pouvait prendre que des décisions liées aux affaires courantes, car il y avait eu des élections municipales en mars et que la nouvelle assemblée n'était pas encore installée. Or, contrairement au SMFM, la cour estime que « l'attribution d'un marché de travaux de génie civil (...) ne relevait pas de la gestion des affaires courantes en raison, d'une part, du coût, du volume, et de la durée des travaux prévus et, d'autre part, de l'absence d'urgence particulière s'attachant à leur réalisation ».

Prenant acte de ce jugement, le président du SMFM « regrette que le contrôle de légalité de la préfecture n'a rien dit à l'époque et a laissé passer la délibération ». La cour administrative d'appel l'enjoint de saisir le juge dans les trois mois. Néanmoins, Joël Duquenoy n'exclut pas de saisir le Conseil d'État, « et on serait reparti pour deux ou trois ans ». Reste à savoir ce que tout ça peut changer alors qu'une partie des factures d'un montant global de 80 millions d'euros, sont déjà honorées et que les premiers déchets seront brûlés la semaine prochaine

...tD. M.

 

L'incinérateur Flamoval est sur le point de brûler ses premiers déchets

mercredi 08.02.2012, 05:29 - La Voix du Nord

 Des panaches de vapeur d'eau sortent actuellement de la cheminée de Flamoval. Des panaches de vapeur d'eau sortent actuellement de la cheminée de Flamoval.

|  ON EN PARLE |

De la vapeur d'eau sort de la cheminée de Flamoval. La tuyauterie est en plein nettoyage, pour quelques jours encore. Mais dès la semaine prochaine c'est bien la fumée des déchets brûlés qui s'échappera. L'incinérateur entre dans sa phase de montée en puissance pour tourner à plein régime d'ici avril-mai et brûler 92 500 tonnes de déchets par an.

 

PAR DAVID MONNERY

saintomer@lavoixdunord.fr

La production de vapeur a commencé cette semaine à l'incinérateur Flamoval, sur la porte multimodale de l'Aa à Arques. C'est ce qu'indique le panache de vapeur qui sort ces jours-ci de la cheminée, et ce que confirme un message du syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) adressé aux communes voisines et à la commission locale d'information et de surveillance (CLIS).

Cette production de vapeur prépare une opération de chasse-vapeur qui débutera lundi 13, à raison d'une à deux fois par jour pendant quelques minutes.

« Les fours chaudière produisent de la vapeur à une température de 400 degrés. À son passage dans les tuyaux, cette vapeur surchauffée permet de les débarrasser de l'oxydation qui se forme à la surface des métaux et autres particules adhérentes. En bout de réseau, après récupération des indésirables, la vapeur d'eau sous pression est évacuée vers l'extérieur, sans impact sur la qualité de l'air. Ce dégagement de vapeur se matérialise par un important panache de vapeur blanc et un sifflement dû à l'échappement à grande vitesse de la vapeur des tuyaux. Le bruit sera atténué grâce à un silencieux », expose le message du SMFM.

Cette opération vise à « protéger le groupe turbo alternateur (équipement produisant l'énergie électrique à partir de la vapeur issue de l'incinération des déchets) » car « un indésirable qui serait projeté sous pression et à grande vitesse contre la turbine risquerait de l'endommager irrémédiablement ». Reste à savoir ce que deviendra cette énergie électrique ainsi produite.

La semaine prochaine également débuteront les essais du four, de la chaudière et du traitement de fumées. « On va craquer une allumette », illustre Joël Duquenoy, président du SMFM.

« Le four ne devrait plus s'éteindre »

L'incinérateur brûlera ses premiers déchets. Combien ? « On aura tous les détails la semaine prochaine », promet le président du SMFM. Une chose est sûre : « Le four ne devrait plus s'éteindre, il commence sa montée en puissance », explique Joël Duquenoy. Avec pour objectif de tourner à plein régime en avril-mai. Et de brûler les 92 500 tonnes de déchets prévues à l'année (*).

Pour le président de l'association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH), le docteur Philippe Richard : « C'est toujours funeste de voir ce monstre de béton. Mais on ne lâche pas, et on n'a pas terminé. Des nouvelles ne devraient d'ailleurs pas tarder. Car Flamoval est quelque chose d'absurde, d'illégal, de toxique, et de coûteux. » •

(*) Les 92 500 tonnes proviennent des 282 750 habitants des 159 communes qui composent le syndicat mixte Flandre Morinie. le coût estimatif de Flamoval était de 74 millions d'euros.

 

Flamoval bientôt en fonction

mercredi 08.02.2012, 05:28 - D. M.

| ENVIRONNEMENT |

L'incinérateur Flamoval basé à Arques (près de Saint-Omer) s'apprête à brûler ses premiers déchets ménagers. ...

 

Actuellement ce sont des panaches de vapeur d'eau qui s'échappent de la cheminée. Des opérations de chasse-vapeur sont en effet en préparation pour évacuer toutes les particules dans la tuyauterie qui risqueraient d'endommager le groupe turbo-alternateur qui produira l'énergie électrique à partir de la vapeur issue de l'incinération des déchets.

Dès la semaine prochaine en revanche, les premiers déchets seront brûlés. Le four ne devrait plus s'éteindre puisqu'il entamera alors sa montée en puissance qui le conduira à brûler 92 500 tonnes de déchets par an en provenance de 159 communes du Nord - Pas-de-Calais (282 750 habitants). Le plein régime devrait être atteint en avril-mai.

L'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH), principal opposant, reste mobilisée contre ce projet toujours visé par trois recours au tribunal administratif.

 

Le budget et Flamoval au menu

mercredi 25.01.2012, 05:17 - La Voix du Nord

Lundi, les élus se sont penchés sur le débat d'orientations budgétaires. 271 000 E ...

 

ont été prévus pour l'achat de conteneurs, la pose de garde-corps aux déchetteries de Nieppe et d'Hazebrouck, des travaux à celle de Laventie, des aménagements pour faciliter l'accessibilité des sites et le système de détection incendie du centre de tri de Strazeele. Dominique Hallynck a plaidé pour l'autofinancement de ces dépenses dans la perspective d'une augmentation des taux d'emprunt et afin d'éviter « de faire faire du yo-yo à la TEOM ».

Du côté des charges de fonctionnement, l'année sera marquée par la mise en route de Flamoval : « Le débat d'orientations budgétaires du syndicat mixte Flandre Morinie fait apparaître un coût de fonctionnement prévisionnel de 2,47 E par habitant (avec une perspective de 1,29 E pour 2013) contre 5,07 E en 2011. Le coût de l'incinération à la tonne sera de 93,43 E pour une mise en route en avril (100,83 E si elle intervient en mai) hors transport. En année pleine, pour 2013, elle sera de 97 E la tonne, plus 5 E de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Le coût actuel de mise en décharge est de 80 E la tonne hors transport, dont 11 E de TGAP », a détaillé Dominique Hallynck. Le coût de Flamoval est « conforme à la prévision », a commenté le président.

Par ailleurs, un stagiaire sera chargé d'élaborer le document unique d'évaluation des risques du SMICTOM, qui liste l'ensemble des gestes du travail quotidien et indique les consignes de prévention.

Un autre changement intervient au SMICTOM. Catherine Thorez quitte sa mission de secrétariat administratif. Elle était détachée de la ville d'Hazebrouck pour quelques heures pour cette fonction. Les élus ont salué son travail.

 

Flamoval : l'APSH réagit après la tenue de la deuxième commission locale d'information et de surveillance

samedi 10.12.2011, 05:18 - La Voix du Nord

 Pour l'APSH: «Nous sommes confrontés dès le départ à une défaillance du système de management environnemental». Pour l'APSH: «Nous sommes confrontés dès le départ à une défaillance du système de management environnemental».

|  ON EN PARLE |

La commission locale d'information et de surveillance (CLIS) de Flamoval s'est réunie

pour la deuxième fois de son existence, cette semaine.

Une réunion non publique et donc fermée à la presse. Mais l'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH), membre de la CLIS, réagit par la voix de son président, le docteur Philippe Richard.

Fumée.- « De nombreuses personnes ont été étonnées de voir un panache de fumée sortir de Flamoval. Nous avons appris après coup et, par la presse, qu'il s'agissait d'une opération de chasse vapeur (...). L'arrêté préfectoral demande la mise en place d'un système de management environnemental. Un tel système impose une transparence de l'information. La CLIS est un outil pour diffuser l'information au plus grand nombre (...). Or aucun membre de la CLIS n'a été informé de cette opération de chasse vapeur. Nous sommes donc dès le départ confronté à une défaillance du système. » Énergie.- « La valorisation de la vapeur représente 80 % de l'énergie produite par Flamoval. (...) Pour cela, il faut un repreneur d'énergie à proximité. En décembre 2007, le dossier d'enquête publique annonçait un repreneur. En septembre 2010, le président du Syndicat mixte Flandre-Morinie (SMFM) promettait à nouveau l'annonce imminente du repreneur d'énergie. Au cours de la CLIS (...) , le président du SMFM a redit que c'était imminent sans préciser d'identité. (...) La directive européenne tolère la valorisation énergétique sous condition de rendement énergétique suffisant, soit 65 %. Sans repreneur de vapeur, Flamoval est loin de ce rendement. Flamoval sera donc en infraction avec la loi française et la loi européenne s'il fonctionne sans repreneur de vapeur. Dans ce cas, il ne s'agit pas d'un CVE mais d'un incinérateur. Flamoval se situe donc au même niveau que l'enfouissement. » Bio déchets.- « Nous sommes à quelques mois du possible démarrage de Flamoval et nous n'avons toujours pas d'informations précises sur la façon dont seront traités les bio déchets sans centre de valorisation organique (CVO). (...) Au cours de la CLIS, nous avons appris que, parmi les différentes solutions, il était envisagé de traiter les bio déchets dans le CVO de Calais. Cette information est stupéfiante à plus d'un titre : à quoi sert l'enquête publique, à quoi sert le CODERST, à quoi sert la CLIS si c'est pour faire autre chose que ce qui a été annoncé.

Le CVO est inscrit dans les statuts du SMFM depuis 2006, il a été promis à la population en enquête publique et dans Flamoval Infos, le SMFM a la réserve foncière pour sa construction, le commissaire enquêteur a demandé de concrétiser au plus vite le projet le CVO, et l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploiter demande la réalisation d'une étude technico-économique portant sur la mise en place, en complément de l'unité d'incinération, d'un centre de valorisation des déchets fermentescibles par méthanisation. » « Surdimensionnement ».- « L'APSH s'est procuré l'étude technico-économique auprès du préfet. Il en ressort que, quel que soit le scénario, les apports de déchets à Flamoval sont diminués et son surdimensionnement est bien réel. (...) Au cours de la CLIS, il a été envisagé l'éventualité d'un échange des bio déchets du SMFM vers le CVO de Calais, en contrepartie d'ordures ménagères venant de là-bas pour assurer un apport suffisant à Flamoval. Or, dans le dossier d'enquête publique, les déchets admis sont ceux du territoire du SMFM. (...) Cet engagement est clairement repris dans l'arrêté préfectoral. L'agglomération de Calais ne fait pas partie du territoire du SMFM. Les citoyens, les élus et les associations ne comprendraient pas que le projet soit complètement dénaturé au point de n'avoir plus rien à voir avec l'enquête publique, le CODERST et l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploitation. » •

J.-L. D.

 

FLAMOVAL

Thierry Willaey demande la suspension de l'exploitation

jeudi 08.12.2011, 14:00
Flamoval devrait entrer en service au premier semestre 2012. Flamoval devrait entrer en service au premier semestre 2012.

 

L'élu vert et délégué du Syndicat mixte Flandre Morinie poursuit son combat contre Flamoval. Il vient de demander au préfet du Pas-de-Calais de suspendre l'autorisation d'exploiter l'incinérateur.
 


Fort d'un jugement du tribunal administratif de Lille datant du 5 octobre 2010 déclarant illégale la construction de Flamoval, Thierry Willaey en appelle maintenant à Pierre de Bousquet. Dans un courrier du 28 novembre, il demande au préfet du Pas-de-Calais de suspendre l'autorisation d'exploiter l'incinérateur. « Afin de permettre à la justice de poursuivre sereinement les procédures engagées à l'encontre de la légitimité de Flamoval », explique-t-il.

Pourquoi maintenant ?

Le jugement du tribunal administratif a plus d'un an. « On ne peut suspendre un arrêté d'exploiter que lorsque la phase d'exploitation a débuté. Ce qui est maintenant le cas puisque les premiers essais ont eu lieu le 18 novembre », poursuit-il. Les riverains étaient aux premières loges lorsque de la fumée blanche s'est échappée de la cheminée de Flamoval. Il s'agissait de vapeur d'eau.
Thierry Willaey a construit son dossier sur plusieurs points : la décision du tribunal administratif (qui fait l'objet d'un appel), les trois recours en attente de jugement (ceux de l'APSH, des riverains et de l'entreprise Bonduelle), la décision de la commission européenne de Bruxelles de retirer le label européen d'énergie durable en juin et le non respect de l'arrêté d'autorisation. « Une toiture végétalisée, un bardage bois et un parking végétalisé ont été retiré du projet sans en informer le préfet », avance Thierry Willaey. « De même, le centre de valorisation organique initialement prévu n'est pas fait », insiste l'élu hazebrouckois. « Le permis de construire qui a été validé en janvier 2008 n'a rien à voir avec la construction d'aujourd'hui  », indique-t-il. « Le SMFM a voulu faire un incinérateur plus vert que vert mais aujourd'hui les obligations du Grenelle ont disparu du projet. Il faut savoir qu'il n'y a toujours pas de repreneur pour l'électricité qui sera produite sur le site », enchaîne l'Hazebrouckois.

De gros enjeux
Faisant valoir des enjeux en terme d'agriculture et d'emploi, en plus des risques environnementaux, Thierry Willaey espère pouvoir rencontrer le préfet du Pas-de-Calais. « Si on peut arrêter Flamoval, on le fera. S'il fonctionne, nous mettrons en place un comité de vigilance et au moindre accident, il faudra qu'on rappelle qui est responsable », prévient Thierry Willaey, qui est en première ligne sur ce sujet depuis 2008. L'élu qui sera candidat aux législatives dans la 15e circonscription pour Europe Écologie-Les Verts reconnaît que son combat contre Flamoval l'a probablement conduit à se présenter mais il réfute totalement les propos de Joël Duquenoy : « Je n'ai jamais fait de plan de carrière et je ne ferai pas de politique professionnellement. Si je ne suis pas élu, je continuerai à me battre contre Flamoval ».

A. ROHRBACH-MINETTE

 

Thierry Willaey demande au préfet de suspendre l'arrêté d'exploitation

samedi 03.12.2011, 05:16 - La Voix du Nord

 Thierry Willaey: «On ne laissera pas tomber».
Thierry Willaey: «On ne laissera pas tomber».

|  FLAMOVAL |

Thierry Willaey (Europe Écologie - Les Verts), adjoint au maire d'Hazebrouck ...

et délégué titulaire au syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) a écrit au préfet pour lui demander de suspendre l'arrêté d'exploitation de Flamoval, dont la mise en route est prévue au printemps.

Vous demandez au préfet qui a signé l'autorisation d'exploiter Flamoval de revenir sur sa décision. Ce courrier ne s'apparente-t-il pas à une lettre au Père Noël ?

« Non, car on a toujours dit qu'on ne laisserait pas tomber. Je ne lui avais jusque-là pas demandé de suspendre l'arrêté d'exploitation daté du 17 juin 2009 car nous n'étions pas encore en phase d'exploitation. Désormais, on voit bien que nous sommes entré en phase active pour préparer l'exploitation, ça change tout. » Qu'est-ce qui pourrait entraîner le préfet à se déjuger ?

« Dans la documentation que j'ai joint à ma lettre, je lui rappelle que le tribunal administratif de Lille, suite à mon recours, a jugé illégal le chantier de Flamoval, même si la procédure d'appel est toujours en cours. Trois autres recours ont également été déposés, dont on attend le jugement pour le printemps. La commission européenne a retiré le label européen d'énergie durable faute de récupération d'énergie suffisante. Et enfin le projet de centre de valorisation organique ne voit toujours pas le jour. Par ailleurs, la structure en bois ou la toiture végétalisée sont autant d'éléments environnementaux qui ont été mis de côté pour des raisons purements financières. J'ai également joint ce dossier au préfet de Région, Dominique Bur et à la ministre de l'Écologie de l'Énergie et du Développement Durable, Nathalie Kosciusko-Morizet. Avec tout ça, j'espère au moins que le préfet prendra la précaution de nous recevoir. » •

PROPOS RECUEILLIS PAR DAVID MONNERY

 

Arques

Les opposants à Flamoval gardent espoir

Publié le 30/11/2011 à 15:20 | Lu : 112  
Le bâtiment est complètement sorti de terre, il se dresse fièrement à l’entrée d’Arques et on peut le voir de très loin en arrivant dans l’Audomarois (© K. Delplace - Delta FM)

 

On les entend moins ces derniers temps mais les opposants à Flamoval restent mobilisés ! Ils n'ont pu que constater la construction de l'incinérateur qui se dresse désormais fièrement à l'entrée d'Arques. Ils ont été consternés de voir s'échapper les premières fumées la semaine dernière. Il ne s'agissait que de vapeur d'eau envoyée dans les tuyaux pour les nettoyer… Mais cette opération montre l'avancée du projet. Pour autant, les opposants à Flamoval ne se découragent pas. Ils espèrent toujours un jugement en leur faveur du tribunal administratif pour empêcher le démarrage de l'activité.

 

FLAMOVAL

Les médecins ne désarment pas

jeudi 01.12.2011, 14:00
Le docteur Richard et l'association pour la protection de la santé des habitants de Saint-Omer attendent la décision du tribunal administratif.
Le docteur Richard et l'association pour la protection de la santé des habitants de Saint-Omer attendent la décision du tribunal administratif.
Près du bureau du docteur Richard, pneumologue et président de l'association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer, trône la nouvelle affiche de l'association.

Le temps passe, la silhouette du mastodonte de fer et d'acier est aujourd'hui ancrée dans le paysage, mais les opposants à l'incinérateur ne baissent pas les bras.
Notre région est dernière du classement français en ce qui concerne la mortalité par cancer. Quand dans notre pays 100 femmes se meurent du cancer du sein, on en compte 163,3 dans l'agglomération de Saint-Omer.
C'est encore pire pour le cancer de la prostate, le chiffre grimpe à 247,2 ». Les arguments brandis par l'ASPH font frémir, mais n'ont pas fait basculer le projet d'incinérateur : Flamoval devrait entrer en service au printemps. « Nous alarmons les élus et la population depuis des années. Dans notre territoire déjà fragilisé, les dirigeants devraient prendre toutes les précautions. Au lieu de ça, on va brûler de l'argent et risquer d'intoxiquer encore davantage la population... », lance Philippe Richard. L'association ne baisse pas les bras : « nous ne pouvons pas laisser faire, quand on sait que chaque jour 1 000 cas de cancer sont diagnostiqués dans notre pays ! » Déjà, l'ASPH a gagné un recours sur la forme déposé devant le tribunal administratif de Lille. « Le SMLA a fait appel, et comme cette décision n'est pas suspensive, les travaux continuent ». Autre victoire des opposants : le retrait par l'Europe du label d'énergie durable dont se vantait Flamoval, en juin dernier. L'association attend l'examen d'un autre recours, déposé en juillet 2009, elle y dénonce l'insuffisance de l'étude d'impact et des irrégularités dans l'enquête publique. Deux autres dossiers sont encore en cours d'examen au tribunal administratif : celui déposé par la société Bonduelle, et celui des riverains du Smetz et des maires de l'Houtland.
Il y a deux semaines, un nuage de fumée s'échappant de la cheminée avait alerté les riverains : il ne s'agirait que de vapeur, de l'eau ayant été projetée pour nettoyer les tuyaux. « Encore une fois, je déplore le manque de communication à ce sujet. On nous promettait de la transparence », soupire le pneumologue. En attendant les décisions du tribunal, l'association est déterminée à continuer le combat, elle sera notamment présente mardi prochain, lors de la réunion du comité local d'information et de surveillance (clis).

Hélène FRUCHART

 

16.11.2011

Flamoval, ça se précise en catimini

 
Malgré les tribunaux, malgré des protestations de milliers d'audomarois et autres, malgré les mises en garde des plus grands spécialistes des poumons sur les dangers des dioxines et autres produits très toxiques, l'incinérateur Flamoval d'Arques, devrait être mis en fonction d'ici quelques semaines. 
  
Occupé à faire des essais et tests sans que personne ne dise rien. Je pense qu'il faut bien le dire clairement que c'est en catimini que nos élus socialistes de la CASO  vont laisser démarrer une usine de traitement des déchets ménagers.

Elle a non seulement coûté 100 millions d'euros aux contribuables de l'audomarois, mais pire, cette usine va petit à petit laisser tomber sur nos têtes, et ingérer par nos organismes, des tonnes de poussières comme les dioxines qui sont d'une dangerosité sans nom pour la reproduction animale et humaine que le monde de la médecine n'a plus assez de voix pour nous mettre en garde.   
  
C'est une honte pour des gens qui se disent élus et  que rien n'arrête et même pas la santé de leurs concitoyens.

 
Muriel VOLLE 

 

Flamoval perd son label écolo

Joël Duquenoy scandalisé par la méthode de l'Europe

jeudi 23.06.2011, 14:00
La commission européenne a accordé un label «développement durable» à Flamoval, avant de faire volte face. La commission européenne a accordé un label «développement durable» à Flamoval, avant de faire volte face.

 

C'est dans la presse que le président du syndicat mixte Flandres Morinie a appris que la commission européenne retirait à l'incinérateur Flamoval le label « développement durable » qu'elle lui avait accordé quelques mois auparavant.
 

Et la pilule ne passe pas.
D'autant plus que Joël Duquenoy se montre fier des efforts consentis par Arques et le Pays de Saint-Omer pour le développement durable.
« Je trouve scandaleux la façon de faire cavalière de la commission européenne, elle a changé les critères d'attribution du label sans en informer les premiers consternés ! » Pour l'élu, la « décision partisane a été prise après avoir entendu les opposants au projet, alors que nous, on ne nous a jamais reçus ni demandé notre position. Nous sommes des élus du peuple, des élus de terrain, pas des donneurs de leçon du haut de leurs bureaux ! » En ce qui concerne les motivations des opposants, Joël Duquenoy fustige : « mais où étaient-ils lors de l'incendie de Baudelet ? Là, on aurait peut-être aimé les entendre un peu plus... » En attendant, Joël Duquenoy n'a pas encore reçu de confirmation officielle, « donc je continue d'apposer ce label au projet ».

H.F.

 

L'Europe retire le label « développement durable » à Flamoval

Une touche de vert en moins

jeudi 16.06.2011, 14:00
Suite à la décision du parlement européen, l'imposant géant de béton a perdu un peu de sa couleur verte. Suite à la décision du parlement européen, l'imposant géant de béton a perdu un peu de sa couleur verte.

 

Après la victoire de Thierry Willaey cet automne au tribunal administratif, pour la deuxième fois, les opposants font vaciller le géant de béton et d'acier.
 


Le label d'énergie durable accordé à Flamoval par le parlement européen était resté au travers de la gorge des opposants. Leur colère a été entendue : vendredi, le parlement a reconnu avoir attribué la reconnaissance un peu rapidement, et a retiré le label à l'incinérateur.
L'affaire remonte à janvier dernier. Alors que de son côté le syndicat mixte Lys Audomarois se félicitait de voir le projet reconnu compatible avec le développement durable par l'Europe, les médecins de l'APSH (association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer), les riverains du Smetz et Thierry Willaey, délégué du SMFM, prenaient leurs bâtons de pèlerins, guidés par Hélène Flautre, députée européenne. « Ce label a pour but de stimuler les changements, répandre les meilleures pratiques et mettre en réseau les acteurs qui contribuent à remplir les objectifs énergétiques de l'Union européenne. Or le projet Flamoval est à l'opposé d'un changement de pratique », expliquait Hélène Flautre.
Elle argumente : « les objectifs de réduction des déchets, de tri sélectif, de création de nouvelles filières de gestion des déchets deviennent caducs puisque, pour être rentable, l'incinérateur devrait fonctionner à plein régime, et qu'ici il est surdimensionné avec une capacité de 92 000 tonnes par an  ». Elle cite également « l'augmentation de la pollution atmosphérique, et les pollutions par les dioxines, furanes et autres micro-particules cancérigènes ». Pour elle, la réutilisation de l'énergie produite par l'incinération des déchets, « en plus d'être à usage interne, ne suffit pas à transformer un projet néfaste du passé en innovation écologique d'avenir ».
« Le projet Flamoval n'aurait pas dû être sélectionné » Les opposants sont allés faire entendre leur colère à Bruxelles : « comment un projet qui ne respecte pas la directive cadre européenne de 2008 peut être gratifié d'un label en 2010 ? », explose le docteur Richard, pneumologue et président de l'APSH. « Son éligibilité porte atteinte à la crédibilité de la campagne Énergie durable et abuse les citoyens », renchérit la députée européenne.
Pour les opposants, qui mettent en avant le risque sanitaire, « la pilule était dure à avaler ». « D'autant plus que quatre recours ont été déposés, dont un a été gagné par Thierry Willaey en octobre, contre l'autorisation de construction ».
Günther H. Oettinger, membre de la commission européenne, a entendu l'indignation des opposants à Flamoval : dans un courrier adressé à Hélène Flautre, il vient de confirmer « la suspension immédiate du projet Flamoval à la campagne européenne de l'énergie durable.
« L'argumentaire sur les risques sanitaires, l'absence de valorisation énergétique, la contre efficacité d'une telle politique d'énergie ont été entendus ainsi que certains arguments de forme sur la manière dont le dossier a été déposé sans informer les membres du SMFM en amont du dépôt de la demande de label », commente Hélène Flautre.
« Par conséquence, les responsables de ce projet ne sont plus autorisés à utiliser le label. Il n'aurait pas dû être sélectionné » admet Günther H. Oettinger. Il explique que l'intervention des Audomarois a permis « de réaliser les défauts du processus d'évaluation », et de rendre plus exigeantes les conditions d'attribution du sésame.
La nouvelle satisfait le docteur Richard : « d'autant plus qu'il est rare de voir un tel label retiré... le bon sens l'a emporté. Flamoval traîne derrière lui pas mal de casseroles ».
Il attend maintenant la décision du tribunal administratif concernant les recours déposés par l'APSH, le dernier a été envoyé en février.

H.F.

 

Flamoval : retrait du label européen d'énergie durable

lundi 13.06.2011, 05:11 - La Voix du Nord

|  ENVIRONNEMENT |

La commission européenne a décidé de retirer le label européen d'énergie durable ...

 

qu'elle avait accordé à Flamoval, incinérateur en cours de construction à Arques.

« La commission européenne a retenu le site de Flamoval dans le cadre des projets de développement durable. Ça nous conforte dans notre choix », notait Joël Duquenoy, président du syndicat mixte Flandre Morinie, le 17 septembre, lors d'une visite du chantier de l'incinérateur.

Il va désormais falloir faire sans. Députée au parlement européen, Hélène Flautre vient de recevoir un courrier de Günther H. Oettinger, membre de la commission européenne. Ce dernier « confirme la suspension immédiate du projet Flamoval à la campagne européenne de l'énergie durable. Par conséquent, les responsables de ce projet ne sont plus autorisés à utiliser son label ».

M. Oettinger poursuit en remerciant Hélène Flautre « d'avoir porté à notre attention le cas Flamoval. Ce projet n'aurait pas dû être sélectionné pour la campagne. Votre intervention nous a permis de réaliser les défauts de notre processus d'évaluation des projets et de les corriger ».

Le membre de la commission européenne ajoute que les critères d'adhésion à la campagne ont changé et que si le projet Flamoval venait à se représenter, il ne pourrait « pas remplir ces nouvelles conditions d'adhésion qui sont beaucoup plus exigeantes qu'avant ». •

 

LE RAT MASQUÉ

mercredi 08.06.2011, 05:24 - La Voix du Nord

Camouflage

Impossible de le manquer. Que vous voyagez par la route ou par le chemin de fer, vous n'échappez pas à cette vue. À Arques, le chantier de Flamoval avance. Ce qui ne bouge pas en revanche, c'est la couleur verte qui s'affiche sur une moitié de l'imposant édifice. Une tenue de camouflage ? C'est pas dit que les Verts apprécient.

Tous en réunion

Conseillers municipaux, adjoints et maires du Pas-de-Calais, ils seront tous en réunion le 17 juin. Chacun dans leur commune pour désigner « les délégués suppléants qui seraient éventuellement amenés à remplacer les conseillers municipaux, au cas présent tous délégués titulaires de droit, qui auraient un empêchement le 25 septembre », date de l'élection des sénateurs. Ça, c'est de la prévoyance.

C'est génétique

«  On produit les meilleurs légumes de la région ici », a affirmé Luc Barbier, du parc naturel lors de la visite du comité MAB hier (lire ci-contre). «  On a dix siècles de légumes ici, c'est génétique ! », a-t-il plaisanté. Tant que ça ne nous rend pas tous bêtes comme chou...

 

Nous vous informons que l’Assemblée Générale de l’Association des Riverains du Smetz
aura lieu le :

 22 mai 2001
de 10h30 à 12h00
à l’ancienne école libre de Renescure
Rue du Pont d’Asquin

Ce sera l’occasion de vous présenter :
-          Le compte rendu moral et financier
-          L’exposé technique sur l’incinération et la présentation d’autres méthodes de traitement des déchets
-          Un exposé médical
-          Le compte rendu de la position de l’Association, du tribunal Administratif et du parlement Européen envers le SMMFM

Je vous invite à communiquer largement cette information vers votre famille, vos amis et vos collègues.

A bientôt,
Cordialement,
Les membres du bureau de l’Association

Déchets ménagers. L'objectif du compostage collectif

Le compostage individuel des déchets de cuisine entre peu à peu dans les moeurs. L'opération Colibri, présentée hier à Ploufragan, veut étendre cet usage aux quartiers et immeubles collectifs.

«L'enjeu est considérable! 30% du contenu de nos poubelles, c'est de la matière organique! Quand on sait que sur le territoire du Smettral (*), la quantité des déchets ménagers est de 250kg par an et par habitant, on voit le volume que cela représente pour une population de plus de 284.600 habitants.» Thierry Burlot, le président du Smettral, n'est pas le seul à être convaincu de l'intérêt du compostage des déchets fermentés cibles entrant dans la composition de nos ordures ménagères résiduelles. Il suffit de voir aujourd'hui le succès grandissant des bacs àcompost qui fleurissent de plus en plus dans les jardins des particuliers.

Partenariat novateur

Mais, hier, au centre de tri Généris à Ploufragan, il s'agissait d'une nouvelle étape avec de lasignature d'une convention avec Côtes-d'Armor nature environnement. En se liant avec la fédération départementale des associations de défense de l'environnement des Côtes-d'Armor, l'ex-Fapen présidée par Thierry Dereux, le Smettral veut aller plus loin en développant une pratique collective du compostage auprès de la population des immeubles et des quartiers. Un objectif qui fera sans doute sourire certains. Car autant la production de compost a une utilité évidente lorsqu'on possède son jardin, autant cette fabrication d'humus peut sembler anecdotique quand son coin de verdure se résume à deux ou trois pots sur son balcon et à quelquesparterres dans son quartier.

Un intérêt économique et un intérêt tout court

Thierry Burlot et Thierry Dereux sont-ils de doux utopistes? Pas vraiment, à les écouter. Le premier souligne l'intérêt de limiter le volume de sa poubelle, quand certaines collectivités locales testent, ou réfléchissent ouvertement, à des collectes de déchets ménagers qui tiennent compte de la quantité produite par chaque foyer. À Lamballe, désormais, le nombre de levées réalisé à chaque domicile entre enligne de compte pour le paiement de la facture. Et, Michel Lesage, le président de Saint-Brieuc Agglomération, n'a pas caché qu'il était partisan d'un système similaire reposant sur la pesée des poubelles (Le Télégramme du 4février 2011). Quant à Thierry Dereux, il rappelle que l'opération Colibri - c'est le nom de cette nouvelle action – a été testée avec succès à Pluzunet. Une première plate-forme de compostage collectif a été installée, il y a deux ans, près d'une quinzaine de pavillons et d'une école primaire comptant 70 élèves inscrits à la cantine. Le résultat? La collecte de biodéchets atteint deux tonnes par an! (*) Le Syndicat mixte d'études, de tri et de traitement des déchets ménagers sur la zone centrale des Côtes-d'Armor ou Smettral, créé en 1997, regroupe trois structures intercommunales (le Smitom de Launay - Lantic, le Smictom des Châtelets et le Smictom de Penthièvre Mené) qui fédèrent 152 communes des Côtes-d'Armor.

Tangi Leprohon

 

Thierry Burlot (à gauche), le président du Smettral a officialisé, hier, avec les représentants de Côtes-d'Armor nature environnement, la convention

qui lie son syndicat à l'association.

 

Voix du Nord > Actualité Région mercredi 27.04.2011

« Il ne suffit pas de trier, collecter et recycler »

Hervé Pignon, délégué régional de l'ADEME. PHOTO ÉDOUARD BRIDE

Entretien avec Hervé Pignon, délégué régional de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). ...

- Où se situe la région en termes de gestion des déchets ?

« Elle a été pionnière en tri sélectif puisqu'elle s'y est mise dix ans avant tout le monde. De fait, en besoin en équipements, elle est pourvue à 80 % quand le reste de la France est plutôt autour de 70 %. Maintenant, il ne suffit pas de trier, collecter et recycler, il faut produire moins de déchets. »

- Les habitants du Nord - Pas-de-Calais produisent-ils beaucoup de déchets ?

« On est dans la moyenne nationale. En revanche, vu notre tissu industriel, on est au-dessus d'autres territoires en termes de déchets d'entreprises. Mais la région est pilote dans cet objectif. Ainsi le centre de développement des éco-entreprises de Loos-en-Gohelle vient d'être labellisé pôle de compétitivité national. »

- Moins de déchets, c'est aussi moins de production, n'est-ce pas dangereux en matière de croissance et d'emploi ?

« Se soucier de développement durable génère trois fois plus d'emplois que ne pas s'en soucier. Ne serait-ce que pour isoler tous les bâtiments de l'Hexagone, logements compris, il faudrait 400 000 emplois. Si on ne divise pas par quatre d'ici à 2050 nos émissions de gaz à effet de serre - et tous les pays ont des objectifs - on perdra le contrôle du climat. Or, pour y arriver, la moitié relève de la gestion de l'énergie, l'autre moitié de la maîtrise de notre consommation. »

- Les déchets, c'est beaucoup de pollution ?

« Par exemple, un téléphone portable de quelques grammes, c'est 75 kg de matériaux et d'énergie fossile mobilisés, pour l'extraction des matières premières, le transport... Or, avec sept milliards d'habitants, la Terre atteint ses limites. Il reste cinquante ans de pétrole, pas plus d'uranium, soixante ans de gaz naturel... »

- Pourquoi ne trie-t-on pas partout de la même façon, selon la collectivité où on habite ?

« Ça peut être une question d'équipement. Si les trois quarts des bouteilles de verre de la région passent par Wingles, dans certaines zones éloignées, c'est la déchetterie qui les prend. Il peut aussi y avoir une question de place. En ville, ce n'est pas toujours simple d'avoir une troisième poubelle. Et il est aussi vrai que ce n'est pas optimal partout, c'est pourquoi depuis deux ans, nous travaillons dans ce sens avec les collectivités. »

- Enfin, pourquoi ne trouve-t-on pas plus facilement des produits moins emballés ?

« Dans une région qui a inventé l'étiquette frigo (avec la consommation d'énergie inscrite) étendue à tous les produits électroménagers depuis, notre objectif est de développer l'éco-étiquetage. Les expériences menées montrent que quel que soit leur budget, les ménages déplacent une part de leurs achats vers des produits plus écolos. C'est l'espoir. »

 

Arques
L'incinérateur Flamoval au coeur de la polémique

Edition du jeudi 17 mars 2011, 13:59 | Lu : 71  

L'Association pour la Protection de la Santé des Habitants de la Région de Saint-Omer reste mobilisée contre l'incinérateur Flamoval. Le président de l'APSH a rencontré le commissaire européen de l'énergie pour évoquer une directive européenne de 2008, que Flamoval ne respecterait pas. Il attend une réponse, dans le même temps, l'action juridique se poursuit.

 

http://truant2011.canalblog.com/archives/2011/03/07/20572305.html

07 mars 2011

Flamoval : Mensonges et manque de courage !

Déconcertant, le commentaire de Michel Lefait sur Flamoval dans la presse de ce week-end !

A l'entendre, il n'a "pas été totalement partie prenante de la décision mais (il est) pour autant respectueux de la loi républicaine". Un grand moment de langue de bois !

En vérité, Flamoval a été décidé et construit par les amis de Michel Lefait. Celui-ci a laissé faire. Et il voudrait aujourd'hui jouer l'innocent !

 

Santé : les mesures autour de Recyco et de Flamoval sont-elles satisfaisantes ?

jeudi 10.02.2011, 14:00
Michel Lefait pense les choses bien faites en l'état de nos connaissances »: «Notre société génère des déchets qu'il faut éliminer. Dire le contraire confine à l'irresponsabilité.» Michel Lefait pense les choses bien faites en l'état de nos connaissances »: «Notre société génère des déchets qu'il faut éliminer. Dire le contraire confine à l'irresponsabilité.»

 

L'incinérateur Flamoval est en train de s'élever à Arques malgré les actions des opposants. À Isbergues, les débuts l'unité de traitement de poussières industrielles Recyco ont provoqué la colère de riverains.
 

Nos députés pensent-il que les mesures de sauvegarde de l'environnement sont satisfaisantes autour de ces deux établissements ?

Michel Lefait, le député P.S. de Saint-Omer, dit OUI.

« Oui en l'état de nos connaissances actuelles. Mais en un domaine aussi sensible, on ne prendra jamais trop de précautions.

« Nous sommes dans une région industrielle qui entend non seulement le rester, mais se développer. Or nous savons que des industries majeures et anciennes de notre territoire n'ont jamais été et ne sont pas neutres du point de vue de leur impact environnemental, et donc de la santé publique. Il faut donc plus que jamais que ces activités économiques - indispensables à la survie de notre secteur parce que pourvoyeuses d'emplois - fassent l'objet de contrôles sérieux, réguliers et impartiaux, sous la garantie d'autorités insoupçonnables de conflits d'intérêt, tel que l'État par exemple.

« Si la finalité de l'économie doit être de servir l'homme et le progrès, à aucun prix la santé individuelle ou collective de la population ne doit lui être subordonnée. Pour autant, il serait inconséquent et hypocrite de se cacher que notre société dite avancée et les activités humaines les plus basiques génèrent de plus en plus de déchets de toutes sortes qu'il faut bien traiter et éliminer. Dire le contraire, ou s'accrocher à des solutions certes sympathiques mais pour l'heure utopiques ou n'apportant pas de réponse durable ou satisfaisante, relève du plaisir intellectuel et confine à l'irresponsabilité.

« Voilà pourquoi, dans le cas d'espèce, les normes les plus rigoureuses doivent être imposées aux gestionnaires de ces équipements de traitement, de récupération ou d'élimination, mais aussi très fréquemment contrôlées et les éventuels dysfonctionnements impitoyablement sanctionnés et rendus publics.

« Le principe de précaution inscrit dans la Constitution s'impose plus que jamais à tous, et les scandales récents révélés dans le secteur du médicament viennent de le légitimer encore plus. Mais, autant il est dangereux de donner à croire à l'opinion publique que le risque zéro existe, autant la plus extrême prudence et l'exigence de toujours donner la primauté à l'humain ne doivent pas conduire au déni de réalité, au rejet de toute innovation et au repli sur soi qui condamnent à coup sûr une communauté à la régression et au déclin. »

André Flajolet, le député U.M.P. de Béthune, dit OUI pour Recyco et NON pour Flamoval.

« Recyco résulte d'une volonté industrielle de réaliser un investissement pour valoriser les poussières et créer un produit utile pour l'entreprise. Cette valorisation vise à pousser jusqu'au bout un processus de consommation ultime de la matière première, réduisant ainsi la quantité de déchets industriels internes et créant des emplois sur site.

« Ces emplois répondent à des normes de sécurité sanitaire et environnementale, normes mises en oeuvre très rapidement, lesquelles ont fait l'objet d'une présentation précise à la population en toute transparence.

« Ces emplois s'exercent dans une unité totalement rénovée sous la pression des textes qui régissent l'environnement et les associations qui jouent leur rôle de sentinelle au profit de la sécurité de la population. Toutes les mesures de contrôle sont communiquées dans le cadre réglementaire des textes imposés par l'État.

« Aujourd'hui, grâce à un partenariat exigeant sous l'égide de l'État accepté par l'entreprise, grâce à la veille écologique et sanitaire imposée par les textes législatifs qui protègent, la régulation et le contrôle permettent en l'état actuel des savoirs de dire que les mesures prises sont satisfaisantes.

« Il n'en est pas de même, de mon point de vue de Flamoval.

« Flamoval participe d'un tout autre processus puisqu'il est le procédé abouti de la destruction par incinération de produits qui, traités autrement, peuvent recevoir une nouvelle vie et une nouvelle utilité. Ce procédé d'incinérateur est un gaspillage à risques de déchets pouvant être utiles car ayant été triés vers des filières de recyclage pour une bonne part d'entre eux.

« Il est créateur de deux types de risques : celui des rejets dans l'atmosphère avec son éventuel cortège de maladies par absorption ou inhalation, celui des déchets ultimes dans lesquels se trouvent les résidus ultimes de métaux lourds et de produits hautement toxiques.

« Il ne s'agit pas pour moi de mettre en cause le principe utilisé qui a été beaucoup amélioré. Il s'agit simplement de constater que la forte inadéquation des déchets incinérés provoque inéluctablement des dysfonctionnements et des rejets inacceptables qui font que le couple santé et environnement n'est pas assuré pour la nature et les personnes qui y vivent. La progression des savoirs techniques et une vraie campagne de tri sélectif auprès des populations auraient dû faire vivre le principe de précaution et choisir des méthodes porteuses d'avenir et, dans tous les cas, plus respectueuses de la santé de la nature et des êtres humains qui y vivent et travaillent. »

 

Le chantier de Flamoval a reçu un convoi exceptionnel, hier

  • Actualité Saint Omer

    Le chantier de Flamoval a reçu un convoi exceptionnel, hier

    jeudi 10.02.2011, 05:20 - La Voix du Nord

     Le convoi est parti à 9h30 de Marquise et est arrivé peu avant 15h à Flamoval, via Thérouanne. Le convoi est parti à 9h30 de Marquise et est arrivé peu avant 15h à Flamoval, via Thérouanne.

    |  ON EN PARLE |

    Une cuve cylindrique de plus de cinq mètres de diamètre, de quinze mètres de long et de quinze tonnes. C'est le convoi exceptionnel qui a été acheminé hier sur le site de construction de l'incinérateur Flamoval. Avec la réception de cette cuve qui va récupérer les cendres, le process de l'incinérateur à ordures ménagères entre dans sa finalisation.

     

    PAR DAVID MONNERY

    saintomer@lavoixdunord.fr

    En descendant de son poids lourd devant le chantier de Flamoval, Ghislain Moreau, chauffeur de la STDE, n'a pas l'air particulièrement éprouvé. Il vient de parcourir les quatre-vingts kilomètres qui séparent l'atelier René Lenglet de Marquise, où a été construit le silo, sans jamais dépasser 70 km/h, escorté par deux motards de la gendarmerie de Boulogne.

    « Le plus embêtant, c'est la hauteur, commente le chauffeur. C'est pour cela que l'on a mis des skis (tiges souples en haut du convoi) pour que les câbles électriques glissent au-dessus. » Mais ce routier de 33 ans qui s'est spécialisé dans les convois exceptionnels depuis onze ans, en a vu bien d'autres. « Oh oui, j'ai transporté bien plus gros. Là, on était à 15 tonnes alors que j'ai déjà fait 135 tonnes.

     » La cuve livrée hier a nécessité six mois de construction à l'atelier René Lenglet de Marquise. C'est son fond plat qui en fait la spécificité, tout comme le concept qui permet de maintenir les parois froides alors qu'à l'intérieur la température avoisinera les 200°.

    L'une desdernières pièces

    « Non, ce n'est pas la plus grosse pièce du process, commente Bernard Bervel, directeur de chantier de la CNIM qui construit le « moteur » de l'incinérateur. Il y a des pièces plus importantes qui, pour la plupart ont été assemblées sur place. » Il ne reste plus que la cheminée à réceptionner dans les semaines qui viennent et toutes les pièces du process seront sur place. Restera alors à finir de les assembler à les faire fonctionner.

    Le chantier, toutes sociétés et corps de métier confondus, emploie quelque 180 personnes. Malgré les intempéries hivernales, il n'y aurait pas de retard significatif sur le calendrier. La livraison est prévue fin 2011 début 2012.

 

« Chacun paie en fonction de ses déchets »

lundi 31.01.2011, 05:16 - La Voix du Nord

André Bonnier, élu en charge des déchets à la CASO, répond à nos questions entouré d'Eric Duplaquet, responsable du service environnement et de Julien Lozinguez, chargé de la mise en place de cette redevance. Pourquoi cette redevance ? ...

« Jusqu'à maintenant, le service d'enlèvement des ordures ménagères était financé à 50 % par la TEOM (taxe d'enlèvement des ordures ménagères) et à 50 % sur le budget de la CASO. Or la loi Grenelle 1 prévoit que les collectivités ne pourront plus avoir recours au budget principal pour financer le service. Ce sera le cas de la CASO en 2014. Il était hors de question pour nous de répercuter l'intégralité de la part du budget sur les ménages, nos concitoyens ne l'auraient pas supporté. Nous avons donc décidé d'appliquer la loi sur les déchets de 1992 qui impose aux collectivités territoriales ayant recours à la TEOM d'instaurer la redevance spéciale. Cette redevance facture aux activités professionnelles et aux établissements publics la prestation de collecte et de traitement des déchets sur la base du service rendu. Elle s'applique concrètement aux 250 entrepris et 150 établissements publics dont le volume d'ordures ménagères collectées est supérieur à 340 litres hebdomadaires. »

Comment cela fonctionne-t-il ?

« Les bacs ont été équipés d'une puce électronique et les camions d'un capteur. A chaque fois qu'un bac est levé qu'il soit rempli ou à moitié vide, il est compté comme plein. Cet équipement a coûté 200 000 euros et sera financé en partie par l'ADEME. Cela devrait nous permettre de récupérer près d'un million d'euros. »

Pourquoi avoir opté pour ce système ?

« Car c'est incitatif, cela responsabilise les gens en matière de gestion des déchets. L'objectif est de ne collecter que des bacs pleins et mieux triés.

Certains avaient des bacs pour leur confort dont ils ne se servaient pas vraiment. Pour une même entreprise on pouvait collecter quatre gros bacs remplis au quart. En leur demandant de faire un effort pour tout faire tenir en un bac on optimise la collecte et on réduit les coûts. Nous avons récupéré 120 m³ de bacs non utilisés. Il ne faut plus que les déchets soient perçus comme un droit, mais comme une responsabilité. »

 Pourquoi, alors, ne pas l'avoir étendu à tout le monde ?

« Parce qu'au final cela créerait plus d'inconvénients que d'avantages. On aurait pu revoir des dépôts sauvages d'ordures. Ce n'est donc pas à l'ordre du jour d'autant que la situation n'est pas si mauvaise que cela. La CASO mène une politique globale de réduction des déchets. On a mis en place des foyers témoins, on a distribué 6 000 composteurs sur 22 000 foyers, on travaille avec les bailleurs sociaux pour améliorer le tri dans les habitats verticaux. D'ailleurs, prochainement, un composteur collectif verra le jour au pied d'un immeuble. Dans le cadre des labels qualité que nous avons décrochés, nous avons signé un contrat financier avec l'ADEME qui nous pousse à réduire encore de 7 % notre volume de déchets d'ici 2014. »

Les personnes qui sont soumises à cette redevance ont le sentiment de « payer pour Flamoval ». Que leur répondez-vous ?

« C'est n'importe quoi, ils ne savent pas ce qu'ils disent. Chacun paie en fonction de ses déchets, c'est tout. »

 

Flamoval

La commission locale d'information et de surveillance est installée

Edition du mercredi 27 octobre 2010, 15:09 | Lu : 142  
Flamoval réceptionnera quelques 92 000 tonnes de déchets par an (© C. Hardy - Delta FM)
La commission locale d'information et de surveillance de Flamoval s'est s'installée la semaine dernière à Arques en présence des membres de la commission. Autorités publiques, exploitants et association de défense de l'environnement se sont prêtés au jeu des questions/réponses sur la construction et la mise en service de cet incinérateur d'ordures ménagères. Mais les questions des associatifs ont surtout porté sur l'impact de cette activité sur la faune et la flore. La CLIS doit se réunir 2 à 3 fois par an. Aujourd'hui, la construction et le génie civil de Flamoval sont entamés à plus de 70% et le process de 30 à 35%. Mais la donne pourrait changer : plusieurs recours en justice sont à l'étude.

Cédric HARDY

FLAMOVAL Le chantier est illégal

Mardi 26 octobre 2010, par Marie-Christine-Blandin // Dans le Nord

Pour faire suite au communiqué de presse du 8 octobre 2010 :

"COMMUNIQUÉ DE PRESSE FLAMOVAL Le chantier est illégal

Marie-Christine Blandin salue la décision du Tribunal Administratif de LILLE du 5 octobre 2010 qui annule l’autorisation de construction du site d’incinération du 25 juin 2008.

Un soulagement et un répit pour tous ceux mobilisés : associations, riverains, élus et syndicats, qui n’ont pas ménagé leur temps pour ouvrir le débat et prendre position.

FLAMOVAL en moins, c’est un environnement moins menacé et des emplois préservés, en particulier en agriculture.

Marie-Christine Blandin Le 8 octobre 2010"


Voici les trois raisons qui ont conduit le tribunal administratif de Lille à annuler la délibération n°8 du syndicat Flandres Morinie (25 juin 2008)

1) La transparence au nom de ce principe. "Tout membre d’un conseil d’une collectivité locale ou d’un établissement a le droit dans le cadre de sa fonction d’être informé des tenants et aboutissants faisant l’objet d’une délibération" Thierry Willaey n’a pas été destinataire des éléments relatifs au centre de valorisation énergétique "Flamoval" et ce avant le vote. Les documents remis après le vote prouvent que la délibération a été prise sans que les personnes concernées aient pu être éclairées sur les enjeux du débat.

2) La production des documents postérieurs à la décision ne valide pas la décision.

3) Les membres de la commission d’appel d’offre ayant pris la décision ne sont pas ceux issus du scrutin des élections municipales de mars 2008.
- Prise dans la hâte, la délibération appuyant la construction de Flamoval est rendue caduque par la décision du Tribunal administratif du 5 octobre 2010. Le Syndicat Mixte a deux mois pour faire appel, soit jusqu’au 10 décembre 2010. Sans appel, le SMFM devra arrêter le chantier.

Le projet Flamoval, une nouvelle fois, retoqué par le tribunal administratif

samedi 09.10.2010, 05:15 - La Voix du Nord

 Le 17 septembre, deux cent élus avaient visité le chantier du futur incinérateur. PHOTO ARCHIVE GUY DROLLET Le 17 septembre, deux cent élus avaient visité le chantier du futur incinérateur. PHOTO ARCHIVE GUY DROLLET

|  ON EN PARLE |

Le tribunal administratif de Lille a annulé, le 5 octobre, l'autorisation de construction de l'incinérateur Flamoval (lire en page Région). Il a ainsi validé un recours déposé par Thierry Willaey, un élu du SMFM, porteur du projet. Un énième avatar pour le futur incinérateur qui en a déjà connu beaucoup. Rappel.

PAR HERVÉ VAUGHAN

saintomer@lavoixdunord.fr Juillet 2000.-

Création du Syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) pour gérer les ordures ménagères de 159 communes du Nord et du Pas-de-Calais (282 570 habitants).

Décembre 2002.- Lancement de l'appel d'offres pour la construction de l'incinérateur Flamoval.

Juin 2002.- Décision d'implanter Flamoval sur la zone du Smetz à Arques.

Avril 2003.- Apparitions des banderoles anti-Flamoval. Début de l'action des Riverains du Smetz.

Mai 2004.- Le tribunal administratif annule la procédure d'appel d'offres pour la construction de l'incinérateur.

Septembre 2005.- Première marche protestataire des Riverains du Smetz qui rassemble des centaines de personnes à Campagne-lès-Wardrecques.

Décembre 2007.- « Pas de moratoire sur l'incinération », décide le Grenelle de l'environnement.

Juin 2007.- Choix de la CNIM pour construire le coeur de l'incinérateur Flamoval. Le chantier s'élève à 50 millions d'euros.

Janvier 2008.- Deuxième marche protestataire des Riverains du Smetz : trois cents manifestants dans les rues de Saint-Omer. Joël Duquenoy, maire d'Arques, signe le permis de construire.

Mars 2008.- Élections municipales, des listes comprenant des opposants à Flamoval sont battues à Campagne-les-Wardrecques et à Arques.

Mars 2008.- Le commissaire enquêteur rend un avis favorable.

Avril 2008.- Création de l'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH) emmenée par le pneumologue Philippe Richard.

Juin 2008.- Thierry Willaey (Verts), nouvel élu hazebrouckois au syndicat mixte Flandre Morinie envoie le SMFM au tribunal administratif pour manque d'information. Il vient d'obtenir gain de cause avec le jugement rendu le 5 octobre.

Septembre 2008.- Près de quatre mille personnes défilent dans les rues de Saint-Omer contre Flamoval à l'appel de l'APSH. Une mobilisation record à Saint-Omer.

Janvier 2009.- Le conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST), dit « oui » à Flamoval.

Janvier 2009.- Le préfet Rémi Caron, après avoir assuré qu'il ne partirait pas sans avoir donné sa décision sur Flamoval, cède son fauteuil à Pierre Bousquet de Florian, sans s'être prononcé. Le nouveau préfet demande des « informations complémentaires au SMFM ».

18 juin 2009.- Pierre Bousquet de Florian, préfet du Pas-de-Calais donne l'autorisation d'exploiter.

Lundi 7 décembre 2009.- Trois cents manifestants contre Flamoval à Arques derrière Klimato.

Juin 2009.- André Bonnier, président du SMFM depuis le début démissionne après avoir reçu des menaces de mort. Joël Duquenoy le remplace en septembre.

Septembre 2009.- Les travaux commencent avec l'évacuation de boue du canal.

Samedi 3 octobre 2009.- Deux cents opposants à Flamoval plantent un ginkgo biloba sur le site du futur incinérateur.

Mars 2010.- Pendant la campagne des régionales, José Bové, chef de file d'Europe écologie, incite les opposants à ne pas se décourager.

17 septembre 2010.- Deux cent élus du secteurs visitent le chantier. •

 

Déclaré illégal, le chantier de l'incinérateur Flamoval à Arques pourrait être interrompu

samedi 09.10.2010, 05:14 - La Voix du Nord

 La décision du tribunal administratif pourrait avoir des conséquences sur les travaux déjà engagés. La décision du tribunal administratif pourrait avoir des conséquences sur les travaux déjà engagés.

|  TRIBUNAL ADMINISTRATIF |

Pour les opposants au projet d'incinérateur, c'est une victoire non négligeable. ...

Mardi, le tribunal administratif de Lille a rendu sa décision et annulé l'autorisation du 25 juin 2008 de construction du site d'incinération. Ce premier recours avait été déposé par Thierry Willaey, élu hazebrouckois, qui se déclarait hier content et soulagé, même s'il est encore trop tôt pour savoir si les travaux seront suspendus.

Vingt-sept mètres

L'incinérateur Flamoval, dont la construction a débuté il y a un an, est devenu on ne peut plus concret sur la porte multimodale de l'Aa, près de Saint-Omer. Le mur du bâtiment principal s'élève déjà à plus de 27 mètres. Le géant de béton semblait avoir eu raison des protestations. Une manifestation record avait rassemblé jusqu'à quatre mille personnes dans les rues de Saint-Omer en septembre 2008. Depuis, la mobilisation avait quelque peu déserté le pavé, mais se poursuivait au tribunal. Cinq recours avaient été déposés contre le projet, dont le premier émanait de Thierry Willaey, élu vert d'Hazebrouck, membre du syndicat mixte Flandre-Morinie (SMFM).

Lors de la réunion du SMFM du 25 juin, Thierry Willaey avait demandé le report des deux questions. La première autorisait André Bonnier, alors président du syndicat mixte, à signer le marché de construction du centre de valorisation énergétique. La seconde lui permettait de lancer la procédure d'appel d'offres pour choisir l'exploitant. Thierry Willaey avait demandé un délai et un supplément d'information. « Le comité syndical était passé en force », se souvient l'élu qui avait déposé un recours dans la foulée. Mardi, le tribunal administratif de Lille a rendu sa décision et donné raison à l'élu vert en annulant l'autorisation de construction du site d'incinération.

« Une fenêtre ouverte »

Le jugement doit être notifié aux intéressés dans les prochains jours. « Je pense fortement qu'on peut faire arrêter les travaux. Certes, ils sont lancés, mais c'est illégal, souligne Thierry Willaey. C'est une fenêtre qui vient d'être ouverte. On peut tout envisager. Ça aura des suites sur les autres recours. » Ces derniers ont été déposés par l'Association pour la santé des habitants (APSH), les Riverains du Smetz et Bonduelle. « Je ne sais pas si ça suffira à bloquer le projet. Mais nous nous réjouissons que le tribunal administratif rappelle à l'ordre les élus », indique le Dr Richard, président de l'APSH.

Joël Duquennoy, actuel président du SMFM, a indiqué hier qu'il attendait de connaître la notification du jugement avant de s'exprimer. Il est probable que le SMFM réunisse une nouvelle commission en vue de régulariser la situation. •

MARION CLAUZEL

PHOTO GUY DROLLET

 

08/10/2010

Flamoval retoqué, annonce Marie-Christine Blandin

ECO-TERRE - Le futur incinérateur Flamoval est-il déjà mort? C'est ce qu'annonce la sénatrice Marie-Christine Blandin (Verts). Elle indique que le Tribunal administratif de Lille aurait «annulé mardi l'autorisation de construction de l'incinérateur» d'Arques, près de Saint-Omer, du 25 juin 2008. Vendredi en fin d'après-midi, la Préfecture du Pas-de-Calais on n'était au courant de «rien de tel». La construction de l'usine, elle, est déjà bien entamée.

Selon les services de la sénatrice, «on n'attend plus qu'une confirmation officielle. Le courrier en recommandé est parti aujourd'hui du tribunal». Si le tribunal annulait la construction de l'incinérateur, ce serait un coup de tonnerre pour le secteur, et une victoire inespérée pour les opposants, car le chantier a déjà avancé.

L'Etat, ainsi que le syndicat mixte qui regroupe les 159 communes concernées par l’usine, présidé par le maire socialiste d'Arques Joël Duquenoy sont pour l'incinérateur. L'usine, qui doit brûler 92.500 tonnes de déchets chaque année est pourtant décriée par une partie des riverains : des agriculteurs, les légumes Bonduelle -patron et syndicalistes ensemble- la députée UMP Françoise Hostalier, le maire socialiste d'Hazebrouck, les Verts.

« Flamoval en moins, indique Marie-Christine Blandin par communiqué, c'est un environnement moins menacé et des emplois préservés, en particulier en agriculture». Un groupe de médecins craint les émissions de dioxine et ses ravages sur la santé des habitants, les agriculteurs craignent pour la qualité de leur terre, et les militants écologistes insistent sur le gigantisme inutile du projet. L'ouverture est prévue pour fin 2011. En septembre 2008, près de 4 000 personnes avaient défilé contre le projet.

H.S.

 

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  • Actualité Saint Omer

    Opposés à Flamoval, les riverains du Smetz ont saisi le tribunal administratif

    jeudi 22.07.2010, 05:10 - La Voix du Nord

     Jacques Hermant (à gauche) et Jacques Wident, ne lâchent rien dans leur lutte contre Flamoval. Jacques Hermant (à gauche) et Jacques Wident, ne lâchent rien dans leur lutte contre Flamoval.

    |  ON EN PARLE |

    L'association des riverains du Smetz a saisi le tribunal administratif contre un arrêté préfectoral autorisant la construction de l'incinérateur Flamoval. PAR JEAN-MARC SZUBA saintomer@lavoixdunord.fr

    Ce n'est pas parce que l'incinérateur Flamoval est en construction que ses opposants ont cessé leur combat. « Bien au contraire, la pression monte chez ceux qui voient le chantier avancer », note Jacques Wident, le président des Riverains du Smetz.

    Au départ composée de gens habitants à proximité du site, notamment à Campagne-lès-Wardrecques, cette association a été rejointe par de nombreuses personnes résidant un peu plus loin. Dont Jacques Hermant, maire de Lynde et président de la communauté de communes du Houtland.

    L'association a décidé de poursuivre son combat notamment par la voie administrative. « Nous avons déposé un recours le 21 juin devant le tribunal administratif de Lille », note Jacques Wident. « On a pinaillé, n'hésite pas à préciser Jacques Hermant et on a trouvé six points après s'être fait aider par des spécialistes ». Ont été mis en avant, le défaut de consultation de certains services, l'irrégularité de l'enquête publique, l'insuffisance du dossier d'autorisation d'exploiter de manière générale et par rapport à des dispositions du code de l'environnement, l'insuffisance de l'étude d'impact, des données erronées pour l'exploitation.

    En raison du délai de traitement, de l'appel fait à des experts par la justice et d'un jeu d'allers et retours de rapports, le tribunal administratif pourrait ne pas rendre sa réponse avant trois ans.

    D'ici là, les opposants à Flamoval continueront leur combat en se basant sur ce qu'ils appellent « du bon sens. Depuis quelque temps, on voit M. Bonnier* tout faire pour diminuer le volume des déchets. C'est génial, il prône des choses que nous réclamons depuis huit ans : méthanisation, pesée des poubelles. Sachant que le Grenelle de l'environnement oblige à réduire les déchets, en 2012, on doit arriver à 85 000 tonnes. Et la baisse va se poursuivre avec un incinérateur prévu pour ne bien fonctionner qu'avec 92 500 tonnes par an. », note Jacques Hermant. « Et on continue à nous prendre pour d'indécrottables ignares », ajoute Jacques Wident.

    Les deux hommes et leurs adhérents croient toujours à l'arrêt possible du chantier de Flamoval. « Tout est question de volonté », lance un Jacques Hermant plus déterminé que jamais. « A condition d'écouter », précise Jacques Wident. •

    André Bonnier était le premier président du syndicat mixte Flandre-Morinie, porteur du projet d'incinérateur.

 

  

 

 

  Compte Rendu de la rencontre de la délégation contre Famoval avec le Ministère de l'écologie:

                Mercredi 30.06.2010 à 16H30, une délégation comportant des membres de la Fédération Nord Nature Environnement, du Collectif Régional CRANE, et d'associations de protection de l'environnement affiliées,  était reçue au Ministère de l'ECOLOGIE, Bd St Germain à PARIS par Monsieur  Jean-Michel MICHALAK, Chef de Cabinet, assisté du Responsable déchets auprès de Monsieur BORLOO, Ministre d'Etat.

               Les arguments hostiles à l'incinération des déchets ménagers et assimilés ont été écoutés avec intérêt, de même que la situation du cancer dans le Nord – Pas de Calais -   le lien Santé – Environnement -  l'exposé sur l'état des progrès de la Science en matière de substances toxiques ingérées ou inhalées formulé par le Président de la Société Francophone des Lasers Médicaux -  la nécessité de voir arrêter le projet FLAMOVAL à ARQUES et appliquer le principe de précaution quant à ce procédé archaïque qui a montré ses limites de fiabilité...

                L'investissement dans le procédé d'incinération est lourd, engage pour plusieurs décennies, et révèle une faute pour l'avenir, alors que le bons sens est d'investir dans l'éco-conception des produits, les traitements alternatifs...

 ( Evocation des dysfonctionnements des Incinérateurs de Dunkerque, Maubeuge, Halluin ... importance des rejets toxiques et du nombre d'installations dans notre région  etc.)

               La satisfaction était grande au sein de la délégation ,à la sortie du Ministère,  d'avoir pu exprimer en détails, au plus haut niveau de l'Etat, les griefs relatifs à ce procédé d'élimination des déchets, même si les délais impartis n'ont pas suffisamment permis d'aborder les techniques alternatives - le process de la torche à plasma- l'aide à la recherche de technologies nouvelles - l'intensification nécessaire du compostage individuel et collectif - la mise en place du tri généralisé,  l'exploitation des gisements de déchets fermentescibles dans la perspective de Méthanisation , process ayant du retard sur notre territoire  – l'aspect aléatoire du Tri-Mécano-Biologique véritable constat d'échec quant à la capacité de mettre en oeuvre le tri intensif et maximum des déchets ...

                La délégation espère enfin que la qualité des exposés, les documents explosifs qui ont été remis, influeront positivement dans les décisions futures et pèseront suffisamment face au lobbying actif des industriels  de l'incinération et leurs relais;    le drame de l'amiante et d'un proçès-pénal qui tarde à venir, présentait  un scénario à l'identique dont il convient aujourd'hui de tirer les enseignements et les conséquences... 

            Documents remis quant à la problèmatique Halluin :

-         Résultats définitifs 2008 de l'étude d'imprégnation aux dioxines des populations voisines de l'ancienne usine d'incinération d'ordrue ménagères d'Halluin par l'URMEL – Union Régionale des Médecins Exerçant à titre libéral, en partenariat avec le Conseil Régional Nord-Pas de Calais et la DRASS.

-         Courriers 2010 de la CRAPSE 59-62, Coordination Régionale Association des Professions de Santé-Environnement adressés au Préfet et au Responsable  des déchets ménagers de la LMCU .

-         Courrier de la Direction Départementale de la Protection des Populations du Nord, Service de la qualité et de la sécurité des aliments avec les résultats des prélèvements relatifs à la contamination aux dioxines et PCB-DL réalisés dans les fermes de la zone HALLUIN- RONCQ-BOUSBECQUES-LINSELLES.

-         Résultats de la dernière CLIS du CVE d' HALLUIN du 4 juin 2010.

  

             Cette délégation était composée de :

 Jean-Paul LESCOUTRE, Vice-Président de la Fédération Nord Nature Environnement et du Collectif Régional Associatif Nord Environnement.

 Olivier DE WITTE, Association des Riverains du Smetz, Président de la Société Francophone des Lasers Médicaux. -

Dominique WILLEMINS- LEFEBVRE,  Présidente de l'Association CLAIRE – HALLUIN-

Membre du Collectif Lys Deule Environnement, de la CEME, Commission Extra-Municipale Environnement d'Halluin et Représentante Nord Nature Environnement à la CLIS du CVE d'Halluin.

Guy MARAIS, Association CLAIRE et Président  de l'Association Vieilles Mottes et Rosiers,Vice-Président du  Collectif Lys-Deule- Environnement, et représentant Nord Nature Environnement à la CLIS du CVE d'Halluin.

Hortense de MEREUIL, Secrétaire du Collectif CRANE et Association DIOXINE O.

Sylvie MORA, Collectif CRANE et Association Chlorophylle ;

 

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  • Actualité Saint Omer

    Joël Duquenoy : « J'agis pour la majorité silencieuse »

    vendredi 18.06.2010, 05:11 - La Voix du Nord

    Ne comptez pas sur Joël Duquenoy pour célébrer avec ostentation l'anniversaire ...

    de l'autorisation préfectorale accordée à Flamoval.

    Le président du syndicat mixte Flandre Morinie, porteur du projet, a d'autres d'occupations. « J'ai dépensé assez de temps et d'énergie à expliquer le projet. Maintenant, le chantier est parti, on avance. » En clair : « J'ai d'autres chats à fouetter.

     » C'est la raison pour laquelle il a refusé d'être pris en photo sur le chantier du futur incinérateur.

    Un chantier qui avance bien. « Nous avons déjà investi près de 20 millions d'euros dans ce projet, assure Joël Duquenoy . Le pavillon de la communication est d'ores et déjà terminé. » Joël Duquenoy qui n'a pas attendu de remplacer André Bonnier (démissionnaire après avoir reçu des menaces de mort, NDLR) dans le fauteuil de président du syndicat mixte Flandre Morinie, en septembre, pour être l'un des plus ardents défenseurs du projet. Maire d'Arques, il a signé le permis de construire en janvier 2008, juste avant de briguer un deuxième mandat au fauteuil majoral. « J'ai été réélu à 64 % », rappelait-il, hier.

    Le président du SMFM poursuit : « Nous avons reçu toutes les autorisations, des lettres de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, et de Chantal Jouanno, secrétaire d'État chargée de l'Écologie, qui nous disent que nous nous inscrivons dans le Grenelle de l'environnement. Un Grenelle qui n'a pas interdit l'incinération. Aujourd'hui, il y a plus de cent vingt incinérateurs en France, si c'était dangereux, vous pensez que l'État laisserait faire ? Nous n'allons pas attendre cinquante ans et la fin de tous les recours pour avancer. Nous travaillons. » Quant à la mobilisation des opposants, Joël Duquenoy la balaie d'un revers de main. « Ce sont des gens du Nord », commence-t-il. Quant au docteur Richard, « qu'a-t-il fait contre l'amiante ? », s'interroge le maire d'Arques. Avant d'affirmer : « Philippe Richard ne m'a jamais demandé rendez-vous contrairement à ce qu'il prétend . » Plus globalement, Joël Duquenoy demande aux opposants « qu'ils nous proposent des solutions alternatives crédibles et qui fonctionnent parce que toutes les idées qu'ils ont avancées, notamment la méthanisation, ne fonctionnent pas ».

    Joël Duquenoy ne rate pas non plus Dany Dietmann (maire alsacien cité en exemple par les anti-Flamoval) : « Ses déchets résiduels, il les incinère. » Enfin, les groupes anti-Flamoval sur Facebook regroupant deux mille cinq cents personnes (lire ci-dessus), « Je n'y vais pas, je travaille », répond notre interlocuteur. Et de conclure : « Deux mille personnes sur les 250 000 concernées par le projet, c'est une minorité. Moi, j'agis pour la majorité silencieuse. »

    HERVÉ VAUGHAN

 

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  • Flandre - Lys

    Dany Dietmann ou la preuve qu'on peut se passer d'un incinérateur

    samedi 05.06.2010, 05:07 - La Voix du Nord

     Quelque trois cents personnes sont venues écouter l'élu alsacien Dany Dietmann. Quelque trois cents personnes sont venues écouter l'élu alsacien Dany Dietmann.

    | RENESCURE |

    Ils sont à la limite du découragement, les anti-Flamoval. Ils ont le sentiment d'avoir tout essayé pour empêcher la construction de l'incinérateur, mais d'être face à un mur. Pourtant, des alternatives à l'incinération fonctionnent : Dany Dietmann, un élu alsacien, est venu le dire, jeudi soir, à Renescure.

     

    PAR AURÉLIE CONSTANT

    hazebrouck@lavoixdunord.fr

    « Tout ce qu'il était possible de faire a été fait. » Le sentiment exprimé jeudi, à Renescure, par Jacques Hermant, président de la communauté de communes de l'Houtland, semble largement partagé chez les anti-Flamoval. Certains militants envisagent bien des actions plus radicales, mais la plupart souhaitent rester dans la légalité. Et misent donc sur la procédure en cours au tribunal administratif. « Mais ça peut prendre deux ou trois ans », déplore Thierry Willaey, l'un des trois élus du SMFM (Syndicat mixte Flandre-Morinie) opposés au projet.

    Inlassablement, les militants continuent donc de dire que ? si chacun fait un effort, on peut encore se passer de cet incinérateur. Et tentent de convaincre les élus favorables au projet, le président du SMFM, Joël Duquenoy, en tête. « On a encore une chance de le bloquer, estime Jacques Hermant, si on produit moins de déchets demain, car Flamoval a besoin d'un grand nombre de tonnes pour fonctionner. » C'est là que Dany Dietmann intervient. Président de la communauté de communes de la Porte d'Alsace, dans le Haut-Rhin, il milite depuis le début des années 1990 pour une diminution de la quantité de déchets ultimes produits par les habitants. Des actions ont été mises en place (lire ci-dessous)et un projet d'incinérateur dans la commune d'Aspach-le-Haut a été abandonné. « On leur a dit : ne le construisez pas, dans cinq ans vous n'arriverez plus à le remplir ! Le Département est allé dans les communes et a vu les produits résiduels ultimes fondre comme neige au soleil.

    Les marchés avaient été attribués, il a fallu 400 000 E pour dédommager les entreprises, mais le projet a été abandonné, raconte Dany Dietmann. Que brûlerait-on aujourd'hui à Aspach-le-Haut ? C'est le crépuscule des disperseurs. Il y a encore 128 incinérateurs en France.

    Ce n'est pas la peine d'en faire un de plus. » Le processus a été long et, de toute évidence, les Alsaciens sont très sensibles aux questions environnementales. Mais pourquoi ne pourrait-on pas en faire autant en Nord - Pas-de-Calais ? •

 

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  • Actualité Hazebrouck

    Flamoval : « Arrêter tout aujourd'hui, coûtera moins cher que la surcapacité »

    jeudi 03.06.2010, 05:06 - La Voix du Nord

     Le géant Climato, venu manifester contre Flamoval, le lundi 7décembre, à Renescure. Le géant Climato, venu manifester contre Flamoval, le lundi 7décembre, à Renescure.

    |  ON EN PARLE |

    Dany Dietmann, élu alsacien, pourfendeur d'incinérateur, est l'invité des anti-Flamoval, ce soir, à Renescure. Pour le vice-président de la communauté de communes de la porte d'Alsace, proche de Cap 21, l'avenir passe par le recyclage. Et, quand il entend que l'Audomarois veut atteindre 332  kg de déchets par an et par habitant contre 433, il crie au scandale. PAR MARIE JANSANA

    hazebrouck@lavoixdunord.fr

    Vous êtes cité en exemple par les opposants à Flamoval. Racontez-nous votre expérience.

    « Nous faisons un travail de fond depuis 1991. Il existe un centre d'enfouissement - aujourd'hui, on parle d'installation de stockage de déchets non dangereux - à proximité de la communauté de communes de la porte d'Alsace. Des citoyens ne voulaient plus de ses nuisances. Nous leur avons demandé leur participation. Si nous ne voulions pas les déchets d'autres habitants chez nous, il fallait montrer l'exemple et se mettre au tri.

     » Vous étiez précurseur... « Oui. La première chose était de séparer le fermentescible des autres gisements. Nous avons proposé de le récupérer au porte-à-porte et mis en place une redevance annuelle. (...) Les habitants ont ensuite souhaité qu'elle devienne incitative. La pesée embarquée a été instaurée en 1999. En parallèle, nous avons beaucoup communiqué. Avec le tri ordinaire, le poids des produits résiduels ménagers est passé de 400 kg par an et par habitant à 250 kg. Aujourd'hui, il est de 82 kg et continue à décroître. Le taux de recyclage est de 74 %. » C'est la solution, selon vous ?

    « Construire un incinérateur est stupide. Si on incinère, on ne trie plus, car s'il ne tourne pas à plein, il coûte plus cher. Un projet était prévu à Aspach-le-Haut (Haut-Rhin) de 85 000 tonnes. Les appels d'offres, les marchés étaient lancés, mais nous l'avons arrêté en 2008. En moins d'un an, les gens se sont mobilisés et la quantité de produits résiduels est tombée à 225 kg/an/habitant. » Mais pour les déchets résiduels ?

    « On mutualise les incinérateurs existants pour brûler les produits dont on ne peut plus rien faire. Les produits à capacité calorifique sont brûlés. Les autres peuvent être stockés dans des centres, en attendant de savoir les recycler. » Vous prônez aussi les ressourceries.

    « Oui. Les technologies du recyclage sont dans une dynamique importante. Il faut aussi travailler sur la conception des produits pour les rendre écologiques. » Pour Flamoval, les grues sont déjà en action. N'est-il pas trop tard ?

    « Arrêter tout, aujourd'hui, coûtera moins cher que lorsque dans dix ans, les ménages régleront la surcapacité. » Vous travaillez depuis 1991... « J'ai essuyé les plâtres. Maintenant, le processus peut être très rapide. L'installation de la pesée embarquée, par exemple.

    L'important, c'est la communication. » Les opposant à ce système jugent qu'il entraîne dépôts et brûlages sauvages, dépôts chez le voisin.

    « Quand une zone à 30 km/h est instaurée devant une école, 95 % des conducteurs la respectent. Les deux ou trois personnes qui font n'importe quoi, vous les repérez, vous leur réexpliquez. D'autre part, les bacs ménagers ne sont sortis que lorsqu'ils sont pleins. Alors, le sac poubelle du voisin... » •

    Conférence débat, à 19 h 30, à la salle des fêtes de Renescure (1 E).

 

 

Joël Duquenoy : « Moi, je ne fais pas de tapage inutile, j'agis. »

vendredi 30.04.2010, 05:10 - La Voix du Nord

 Joël Duquenoy: «Soit il y a un sérieux dysfonctionnement au centre de tri du courrier, soit l'APSH ne connaît pas mon adresse.» Joël Duquenoy: «Soit il y a un sérieux dysfonctionnement au centre de tri du courrier, soit l'APSH ne connaît pas mon adresse.»

|  INCINÉRATEUR |

Dans le conflit par presse interposée qui oppose les détracteurs de Flamoval à ses partisans, ...

 

chaque camp est persuadé de détenir la vérité. Alors quand le docteur Philippe Richard, président de l'association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH), déclare dans nos colonnes du 23 avril : « Se faire traiter de menteur alors qu'on dit la vérité, c'est grave », eh bien quelques jours plus tard Joël Duquenoy, en tant que président du syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM), n'hésite pas à répondre en conférence de presse que « le docteur Richard est un menteur ».

L'ambiance de cour d'école n'est plus très loin. Mais des arguments sont tout de même avancés : « Je n'ai jamais reçu les courriers dont parle l'APSH que ce soit en tant que président du SMFM, de la CASO ou en tant que maire d'Arques. Je n'ai pas non plus reçu le courrier adressé aux 159 maires des communes qui constituent le SMFM. Alors soit il y a de sérieux dysfonctionnement au centre de tri soit l'APSH ne connaît pas mon adresse.

 » Et puisque désormais l'enjeu, dans cette guerre de communication, est d'être le dernier à parler, Joël Duquenoy répond au « surcoût » pointé par l'APSH pour le traitement des boues et la démolition d'un blockhaus sur le site du futur incinérateur en déplaçant de vue : « Les frais de justice, suite aux procédures enclenchées par l'APSH, s'élèvent à l'heure d'aujourd'hui à 37 907 E. Et ça aussi c'est financé par les contribuables ! » Sur le dimensionnement de l'incinérateur, c'est en tant que président de la CASO que Joël Duquenoy répond, cette fois pour mettre en avant tous les efforts entrepris pour sensibiliser les citoyens à la réduction des déchets, notamment à travers les foyers témoins. « D'ici cinq ans, l'objectif est de diminuer de 7 % les déchets en passant de 433 kg par an et par habitant (hors déchetteries) à 403 kg. À terme on souhaite même atteindre 332 kg. » Il assure que la piste de la redevance incitative telle que celle mise en place à la Porte d'Alsace, avait été étudiée par les services. « Mais nos contraintes ne sont pas les mêmes qu'en milieu rural, on a un hôpital, des commerces, etc. » En revanche, Joël Duquenoy adresse une dernière pique à l'l'APSH qui compare Flamoval au scandale de l'amiante : « J'aurais souhaité voir le docteur Richard et les autres manifester à Dunkerque avec moi il y a deux ans... Moi, je ne fais pas de tapage inutile, j'agis. » Bref, alors que la polémique autour de Flamoval fait du surplace, le chantier de construction de l'incinérateur, lui, avance. Douze millions d'euros ont déjà été engagés dans la construction de Flamoval. dont la mise en service est prévue pour mi 2012. •

DAVID MONNERY

 

La Voix du Nord > vendredi 23.04.2010 > Actualité Saint Omer

L'APSH s'adresse aux 159 maires concernés par l'incinérateur Flamoval

L'APSH ne désarme pas dans son combat contre l'incinérateur Flamoval.

| ENVIRONNEMENT |

L'Association pour la santé des habitants (APSH) ne désarme pas. Son comité de pilotage a fait le point, notamment pour mettre en avant la politique menée dans une intercommunalité d'Alsace.

« Se faire traiter de menteur alors qu'on dit la vérité, c'est grave », note en préambule le président de l'APSH lors du point tenu par son comité de pilotage. Le docteur Richard évoque la réaction de Joël Duquenoy, président du syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM), début mars, après que l'APSH a parlé de ce qui se fait dans le secteur de la porte d'Alsace. « On n'a pas réagi plus tôt pour ne pas donner l'impression de s'immiscer dans le débat des élections régionales. Si on s'adresse à la presse, c'est parce qu'on n'arrive pas à dialoguer avec le président du SMFM. La balle est dans son camp, on lui a envoyé quatre courriers et on n'a pas l'ombre d'une réponse. » Le comité de pilotage, avec les docteurs Richard, Notteau, Verbecq et Duval, a décidé de s'adresser aux 159 maires des communes qui constituent le SMFM, en insistant pour qu'ils répercutent l'information à tous les élus de chaque conseil municipal. Pour rappeler « notre objectif : s'occuper de la santé des habitants et de la gestion des deniers publics ».

Philippe Richard cite Joël Duquenoy. « il a dit qu'en respectant "les bons gestes, on peut descendre à 230 kilos de déchets par habitant par an". Avec ces données, nous arrivons à un dimensionnement de Flamoval à 64 991 tonnes alors qu'il a été prévu à 92 500 tonnes pour 282 570 habitants ». L'APSH ajoute que rien ne permet d'envisager une augmentation de la population. Elle pourrait même diminuer « avec les difficultés d'Arc International et le départ de Bonduelle ».


 

Pour ce qui est de la diminution des déchets, l'APSH s'appuie sur ce qui s'est fait à la Porte d'Alsace, une intercommunalité du Haut-Rhin présidée par Dany Dietman. « Quand il a voulu sortir de la logique de l'incinération, toute la population était contre lui. Finalement, ils en sont arrivés à 83 kilos de déchets par an et par habitant. D'où l'augmentation des volumes de matières recyclables, le but recherché par cette communauté de communes. En effet, les filières de recyclage sont créatrices d'emploi et permettent d'économiser les matières premières qui, sinon, seraient brûlées. » Toujours dans le registre des coûts, l'APSH s'étonne qu'il a fallu évacuer 70 000 m³ de boues du terrain où est prévu l'incinérateur et détruire un blockhaus. « Le surcoût total pour les contribuables s'élève donc à 1 645 704 E hors taxes... C'est la CASO seule qui supportera le coût d'évacuation en échange de la diminution du prix du terrain qu'elle vend au SMFM... Faut-il s'attendre à d'autres surprises ? Pourquoi, lors de la délibération du SMFM du 25 février 2010 lui est-il demandé de renoncer à tout recours contre la CASO du fait de la nature du terrain et de tout surcoût supplémentaire apparaissant en cours de chantier ? » Enfin, l'APSH revient sur son credo de la préservation de la santé des habitants. « Avant 1996, ceux qui évoquaient les dangers de l'amiante pouvaient être attaqués en diffamation alors que, dès 1913, un médecin du travail avait constaté la toxicité de ce produit. On ne peut pas attendre quatre-vingts ans pour l'incinération... Les résultats récents de l'institut national de veille sanitaire doivent conduire à la plus grande prudence. En effet, les nouveaux incinérateurs ne sont pas exonérés de tout risque et de nombreuses incertitudes demeurent, notamment concernant les polluants incriminés, les temps de latence, les microparticules... Ces inquiétudes sont légitimes et il est du devoir des professionnels de santé de l'APSH de les relayer auprès de la population. » •

PAR JEAN-MARC SZUBA saintomer@lavoixdunord.fr

 

 

Joël Duquenoy répond au Docteur Richard

« Il n'a rien compris ! »

jeudi 29.04.2010, 14:00
Joël Duquenoy est prêt à rencontrer le Dr Richard quand ce dernier en formulera la demande. Joël Duquenoy est prêt à rencontrer le Dr Richard quand ce dernier en formulera la demande.

 

Le président du Syndicat mixte Flandres Morinie veut rétablir la vérité. Il reprend point par point les propos du Dr Richard

Peut-on dire que Joël Duquenoy, président du Syndicat mixte Flandres Morinie (SMFM), est en colère  ? Certainement ! À la lecture des différents articles de presse relatant les propos du docteur Philippe Richard (voir notre précédente édition) , il n'en croit pas ses yeux.
 

« Je veux rétablir la vérité », assène-t-il.
Un rendez-vous manqué ?
« Le Dr Richard est un menteur, commence Joël Duquenoy. J'ai vérifié auprès de mes différentes secrétaires. Il ne m'a jamais contacté pour un quelconque rendez-vous, ni en tant que président de la Communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), ni en tant que maire d'Arques. Mais s'il souhaite qu'on se rencontre pour mettre à plat nos différents, je suis prêt à le recevoir ! » Flamoval est-il surdimensionné ?
Joël Duquenoy sort alors un graphique indiquant différents chiffres. Les premiers proviennent du résultat d'une étude menée en 2008 sur des foyers tests de la CASO. Il en ressort que la poubelle d'aujourd'hui représente 433 kg par an et par habitant. « Nous voulons appliquer la diminution de 7  % des déchets d'ici cinq ans demandée par le Grenelle de l'environnement, à savoir une poubelle de 403 kg par an et par habitant », explique le président de la CASO. « C'est déjà un objectif ambitieux dont nous avons pris acte envers l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) par le biais d'un contrat », justifie-t-il. Mais la CASO ne veut pas en rester là car elle souhaite accentuer les efforts et diminuer la poubelle au poids de 332 kg. « C'est une poubelle théorique qui ne pourra être réelle que s'il y a un meilleur tri. Or il reste encore des efforts à faire ! » Pour cela, quatre ambassadeurs, dirigés par Éric Dupalquet, s'emploient jour après jour à porter la bonne parole auprès d'établissements scolaires, durant des fêtes locales telles que la fête du parc... « Flamoval n'est pas surdimensionné, sinon nous n'aurions jamais eu l'autorisation du préfet pour l'exploiter ! », revient Joël Duquenoy.
Le permis de construire
en question.
« Le Dr Richard ne s'y connaît vraiment pas en matière administrative. Je vais donc lui rappeler que le maire n'a autorité sur un permis de construire qu'en matière d'urbanisme. Le maire est là pour certifier que le permis de construire est conforme au plan local d'urbanisme. » La vérité sur les boues et le blockhaus « Le Docteur Richard n'a rien compris sur cette question ! Sur ce terrain, ont été stockées les boues du canal. On savait tous que ces terres pouvaient ou ne pouvaient être réutilisables. Il s'est révélé qu'elles ne le pouvaient pas car elles avaient trop d'eau. Comme le terrain appartenait à la CASO, c'était à la CASO de faire évacuer les 70 000 m³. Une évacuation qui aurait dû être réalisée quelle que soit l'entreprise à implanter. Cette opération a bien coûté environ 1 013 000 millions d'euros. Par contre, la destruction du blockhaus n'a demandé que 35 000 euros et non 631  952 euros comme le Docteur Richard le prétend.
En ce qui concerne son « maître à penser », l'Alsacien Dany Dietman, et sa redevance incitative.
Les élus ne sont guère intéressés par l'exemple de la communauté de communes des Portes-d'Alsace car ils ont appris que ce système ne fonctionnait pas. « Des habitants se sont plaint que leurs voisins mettaient leurs ordures dans leurs poubelles. Ils demandaient d'ailleurs à ce qu'elles soient cadenassées. De même que les villes voisines affirment qu'elles ont constaté une augmentation des dépôts sauvages. » Quand le docteur Richard dit « Notre combat rappelle celui contre l'amiante » « J'aurais aimé le voir défiler avec nous, il y a deux ans, à Dunkerque, avec M. Delebare et les victimes de l'amiante. Moi j'y étais ! » Sur les recours en justice du Dr Richard « Je voulais que tout le monde sache que ces recours coûtent de l'argent aux contribuables ; 37 907 euros ont été dépensés pour payer les honoraires de nos avocats. Et ce n'est pas fini », conclut Joël Duquenoy.
Propos recueillis par

Virginie COURTEAUX
 
L'Echo de la Lys

 

Le comité de pilotage répond au tacle de Joël Duquenoy

« Notre combat rappelle celui contre l'amiante »

jeudi 22.04.2010, 14:00

Le docteur Richard et les médecins membres de l'A.P.S.H. s'étonnent que l'exemple de la communauté de communes des Portes-d'Alsace dans le traitement des déchets ne suscite guère l'intérêt des élus. Le docteur Richard et les médecins membres de l'A.P.S.H. s'étonnent que l'exemple de la communauté de communes des Portes-d'Alsace dans le traitement des déchets ne suscite guère l'intérêt des élus.

Dans l'Écho de la Lys en mars, le président de l'agglomération de Saint-Omer, également président du syndicat mixte Flandre-Morinie (S.

M.F.M., chargé du projet d'incinérateur Flamoval) attaque le docteur Richard, président de l'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (A.P.S.H.). Le comité de pilotage a décidé de réagir, dans la sérénité de l'après-élection régionale.


Est-il vrai que dans la communauté de communes des Portes-d'Alsace, les ordures ménagères résiduelles ne représentent plus que 83  kg/an/habitant ?
Oui, le docteur Richard cite les résultats exemplaires de cette communauté de communes. D'ailleurs, Dany Dietman, maire de Manspach, s'indigne que « des populations restent victimes de l'immobilisme politique à contre-courant de la directive européenne et du Grenelle de l'environnement ».


Flamoval est-il « strictement dimensionné » ?
L'incinérateur a été dimensionné à 92 500 tonnes pour 282 570 habitants. Or le président du S.M.F.M. reconnaît qu'en respectant « les bons gestes, on peut descendre à 230 kg/habitant par an ». Avec ces données, nous arrivons à un dimensionnement de Flamoval à 64 991 tonnes ! Par la suite, si les communes du SMFM poursuivent leurs efforts au point d'atteindre 83 kg (la performance des Portes-d'Alsace) il serait possible d'arriver à un dimensionnement pour Flamoval de 23 453 tonnes.


Flamoval respecte-t-il la hiérarchie de traitement des déchets ?
Non, car le SMFM va construire un incinérateur avant de construire le centre de valorisation organique qui doit traiter des déchets fermentescibles.


À quelles conditions Flamoval peut-il prétendre à l'appellation « centre de valorisation énergétique » ?
La directive européenne exige un rendement d'au moins 65 % pour les installations autorisées après le 31 décembre 2008 ; Flamoval a été autorisé le 17 juin 2009. Ce niveau de rendement ne peut être atteint sans la cogénération, c'est-à-dire, sans utilisation de la production thermique.
Le président du S.M.F.M. déplore l'augmentation de la part des déchets recyclables des Portes-d'Alsace. C'est justement le but recherché par cette communauté de communes. Les filières de recyclage sont créatrices d'emploi et permettent d'économiser des matières premières qui sinon seraient brûlées dans l'incinérateur. D'ailleurs, la directive européenne rappelle les mesures que les États-membres doivent prendre pour « tendre vers une société européenne de recyclage ».


En s'appuyant sur ces données, le Dr Richard s'interrogeait : « Le dossier Flamoval que l'on nous a présenté était-il si bien ficelé ? » Le comité de pilotage rappelle que l'A.P.S.H. s'oppose à un projet et non à des élus locaux qu'elle a toujours respectés.
Le maire d'Arques (président du S.M.F.M. et de la CASO) a signé le permis de construire de Flamoval en janvier 2008. Deux ans plus tard, au moment de faire les fondations, la société de construction a dû faire face à deux problèmes : - l'évacuation de 70 000 m³ de boues déposées sur le terrain en 1962 lors du curage du canal de Neuffossé par les Voies navigables de France (1 013  752 euros HT) ; - la destruction d'un blockhaus connu des anciens car datant de la dernière guerre mondiale (631 952 euros HT).
Le surcoût total pour les contribuables s'élève donc à 1 645 704 euros HT entraînant une hausse du marché initial de génie civil.


Ce surcoût lié à l'histoire récente de la commune d'Arques était-il prévisible ?
Une étude des sols a été réalisée en son temps et avait démontré « une résistance à un endroit ». De plus, le dossier Flamoval, soumis à la population lors de l'enquête publique, souligne l'existence de « remblais artificiels jusqu'à 10 à 12 m au-dessus du terrain naturel » Enfin, le président du S.M.F.M., également président de la CASO, précise dans le compte rendu de la séance du S.M.F.M. du 16 décembre 2009 : « Il y en aurait encore d'autres (blockhaus) selon les anciens. » Comment les problèmes des boues et du blockhaus ont-ils été pris en compte dans l'appel d'offres négocié ?
Flamoval traitera à Arques la totalité des ordures ménagères résiduelles de 159 communes du territoire du SMFM. Cependant, c'est la CASO seule qui supportera le coût d'évacuation des boues en échange de la diminution du prix du terrain qu'elle vend au S.M.F.M. Cette transaction a eu lieu en février  2010.

 

Faut-il s'attendre à d'autres surprises ? Pourquoi lors de la délibération du S.M.F.M. du 25 février 2010 est-il demandé « au SMFM de renoncer à tous recours contre la CASO du fait de la nature du terrain et de tous surcoûts supplémentaires apparaissant en cours de chantier » ?
Au-delà de toutes ces interrogations, le comité de pilotage de l'A.P.S.H. renouvelle son inquiétude quant à l'implantation d'un nouvel incinérateur dans une région affichant les plus mauvais indicateurs de santé de France.
L'ensemble des pneumologues adhérents à l'A.P.S.H. rappelle qu'ils se sont investis depuis longtemps dans la lutte contre l'amiante aux côtés de leurs patients. Ils ont été à l'époque la cible des critiques, voire de propos diffamatoires.


L'alerte que l'A.P.S.H. lance contre l'incinération rappelle, hélas, ce dur combat. Va-t-on laisser l'histoire se répéter ? Les résultats récents de l'étude d'incidence des cancers à proximité des incinérateurs publiés en mars 2008 par l'Institut national de veille sanitaire doivent conduire à la plus grande prudence. Les nouveaux incinérateurs ne sont pas exonérés de tous risques et de nombreuses incertitudes demeurent, notamment concernant les polluants incriminés, les temps de latence, les microparticules... Par ailleurs, la population audomaroise a été exposée à la pollution extrême de l'incinérateur du Brockus. Pour ce type d'incinérateur, respectant les normes de l'époque, la Société française de santé publique reconnaissait déjà en 1999 que « les risques que les riverains proches et les milieux plus distants encourent peuvent être très élevés ». Plus grave, l'incinérateur du Brockus épinglé pour des dépassements répétés hors normes de l'époque a fonctionné jusqu'au 29 juillet 2002, soit six mois après l'arrêté de mise en demeure adressé au président de la CASO.

 

L'Echo de la Lys

 
Par Arnaud - Publié dans : dossier Flamoval incinérateur - Communauté

 

LA VOIX DU NORD 23-04-2010

L'Association pour la santé des habitants (APSH) ne désarme pas. Son comité de pilotage a fait le point, notamment pour mettre en avant la politique menée dans une intercommunalité d'Alsace.

« Se faire traiter de menteur alors qu'on dit la vérité, c'est grave », note en préambule le président de l'APSH lors du point tenu par son comité de pilotage. Le docteur Richard évoque la réaction de Joël Duquenoy, président du syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM), début mars, après que l'APSH a parlé de ce qui se fait dans le secteur de la porte d'Alsace. « On n'a pas réagi plus tôt pour ne pas donner l'impression de s'immiscer dans le débat des élections régionales. Si on s'adresse à la presse, c'est parce qu'on n'arrive pas à dialoguer avec le président du SMFM. La balle est dans son camp, on lui a envoyé quatre courriers et on n'a pas l'ombre d'une réponse. » Le comité de pilotage, avec les docteurs Richard, Notteau, Verbecq et Duval, a décidé de s'adresser aux 159 maires des communes qui constituent le SMFM, en insistant pour qu'ils répercutent l'information à tous les élus de chaque conseil municipal. Pour rappeler « notre objectif : s'occuper de la santé des habitants et de la gestion des deniers publics ».

 

Lire la suite

 

CAP21 réitère sa position déjà affirmée à plusieurs reprises : il y a mieux à faire aujourd'hui que de construire un incinérateur géant pour résoudre le problème du traitement des déchets de cette région. La réduction des déchets à la source, le recyclage maximal, la méthanisation des déchets ménagers et le compostage font l'objet d'un consensus de tous les pays européens avancés.


 

L'incinération apporte, en effet, son lot de problèmes sanitaires préoccupants : émission de dioxines et de furanes, particules fines, gaz à effet de serre et donc aussi incidence climatique certaine.
C'est une solution qui reste "de facilité" malgré les progrès réalisés dans les technologies de procédé des derniers incinérateurs installés. Et puis que fait-on en cas de dysfonctionnement ou déréglage ?
Elle incite à poursuivre comme avant : toujours plus de déchets, toujours plus de gaspillage des ressources limitées de la planète, car évidemment il faudra charger l'incinérateur pour qu'il soit rentable !
Cette spirale infernale satisfait les lobbys, mais révolte les partisans sincères du développement durable. M.E.

 

Brève réunion du comité syndical

samedi 24.04.2010, 05:10 - La Voix du Nord

|  FLAMOVAL |

Jeudi soir, le syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) a tenu une réunion d'une dizaine de minutes ...

 

pour adopter des délibérations mineures. L'ordre du jour restreint, et peut-être aussi des retours retardés par les dégagements volcaniques venus d'Islande, n'avaient pas attiré la grande foule des élus du SMFM.

Joël Duquenoy, son président, a d'abord donné le compte rendu de décisions prises dans le cadre de sa délégation de pouvoirs.

Pour le recrutement d'un ingénieur chargé du suivi des travaux de construction, des annonces ont été passées dans des revues et sur des sites s'adressant à des collectivités territoriales.

Le SMFM va faire déménager les espèces protégées d'amphibiens qui se situent sur le site de Flamoval pour les amener dans des mares situées à proximité.

Des barrières anti-retour seront aussi posées pour éviter que ces animaux puissent revenir à leur point de départ.

Les élus ont accepté les conditions proposées par une compagnie d'assurances pour couvrir les risques du chantier de Flamoval. L'appel d'offres pour une mission dommages ouvrages n'a pas trouvé preneur.

Par ailleurs, en raison de la cession du cabinet d'architectes ARA au cabinet SCENARIO-ARA, les élus ont voté un avenant au marché de maîtrise d'oeuvre

 

MERVILLE

Flamoval, développement durable et voiture électrique pour un conseil vert

jeudi 02.10.2008, 04:57
Flamoval, développement durable et voiture électrique pour un conseil vert Les travaux de l'église Saint-Pierre ont pris de l'avance. Les élus ont accepté de débloquer 500000E non budgétés pour 2008.
 

Le conseil municipal s'est réuni mardi soir à l'hôtel de ville. Trente-deux points ont été abordés, dont la délicate question du projet Flamoval qui continue de faire débat.
 

 

PAR OLIVIER PECQUEUX
hazebrouck@lavoixdunord.fr

 

> Flamoval.- Deux heures et demie pour trente-deux délibérations et quelques questions diverses. Mardi soir, l'ordre du jour du conseil municipal était dense mais seule le vote de la motion contre Flamoval a réellement suscité des débats. Certes, il y avait bien eu quelques échanges polis entre Gilbert Nugou et Joël Duyck, de l'opposition, concernant la motion ajoutée à l'ordre du jour pour « refuser la privatisation des services publics » et notamment de La Poste. Mais la délibération était finalement adoptée à l'unanimité.

Ce n'était pas le cas de la motion contre Flamoval, adoptée malgré les cinq oppositions. « Je ne peux pas suivre totalement ceux qui mettent en avant l'argument de la santé car le projet n'a rien à voir avec Halluin ou Strazeele (où se trouvent des centres de tri). Je regrette l'absence totale de politique en amont pour avoir moins de déchets résiduels », expliquait le maire Jacques Parent. « Le dossier fait couler beaucoup d'encre en ce moment alors que ce projet existe depuis 2000, répliquait Joël Duyck. Nous comprenons les thèses en faveur ou en défaveur du projet. De notre côté, nous sommes en phase avec le Grenelle de l'environnement. Mais il est facile de voter contre en ne proposant pas de solution alternative. » Une intervention qui incitait Bernard Loridan, adjoint aux finances et au développement durable, à cette réaction : « On est contre Flamoval à cause de son surdimensionnement. D'après mes calculs, on pourrait diviser par trois sa capacité. Il faudrait avant tout généraliser la redevance incitative qui permet de réduire le poids des déchets dans la CCFL (communauté de communes de Flandre-Lys). »

> Véhicule propre.- Les élus sont résolument tournés vers l'écologie. La ville a fait l'acquisition d'un véhicule utilitaire électrique avec plateau basculant à destination du service des cimetières communaux (pour un coût de 20 800 E HT). « Cela fait partie de notre projet Agenda 21 local », a commenté Jacques Parent avant de faire accepter la demande de subvention de 3 000 E à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Commandé en juillet, le véhicule n'a pas encore été livré.

> Éco-maires.- Les élus ont accepté le versement de la somme de 723 E (0,08 E par habitant) à l'Association des maires pour l'environnement et le développement durable, dont le siège est à Paris. « Elle a pour but de regrouper les maires qui font de la défense d'un environnement durable une des priorités municipales. Cette adhésion permettra à la commune de bénéficier d'un appui sur ses projets portant sur l'environnement », a expliqué le maire.

> Corridors biologiques.- « La commune s'engage dans un Agenda 21 qui la conduira à faire évoluer ses projets d'aménagements et ses documents directeurs, a indiqué Jacques Parent. À ce titre, un plan de boisement et de corridors biologiques sera mis à l'étude pour le premier semestre 2009. Elle définira les sites à boiser et le maillage écologique du territoire de Merville. Le coût de cette étude est estimé à 15 000 E HT. Dans l'Arrageois, une étude similaire a permis de débloquer des fonds subventionnés à cent pour cent pour le reboisement. » Les élus ont voté en faveur d'une demande de subvention de cette étude, à hauteur de 80 %, auprès du conseil régional.

> Église Saint-Pierre.- On quitte le registre de l'écologie pour la délibération la plus coûteuse de la soirée : « Les travaux du clos et du couvert de l'église Saint-Pierre ont plusieurs mois d'avance sur le calendrier. C'est bien pour les paroissiens, moins pour nos finances, s'est amusé le maire. Aussi est-il nécessaire d'inscrire des crédits supplémentaires au compte travaux. » Le montant est de 500 000 E. •

 

La Voix du Nord

 

        Les membres du bureau de l'Association des Riverains du Smetz invite tous ses adhérents à venir les rencontrer :

            Le Dimanche 21 Mars 2010 de 10h à 14h

            à la salle polyvalente de CAMPAGNE-lès-Wardrecques.

Ce sera l'occasion , autour du verre de l'amitié, de vous rendre compte des actions menées cette dernière année, ainsi que des objectifs pour 2010.... ..................car le combat continue!

               Rien n'est perdu, mais nous avons plus que jamais

                   besoin de votre soutien!

            Nous comptons sur votre présence!

                    Le bureau.

 

Joël Duquenoy du tac au tacle

jeudi 11.03.2010, 14:00
Joël Duquenoy et le chef de chantier Michel Fasquel, sur l'incinérateur. Joël Duquenoy et le chef de chantier Michel Fasquel, sur l'incinérateur.

 

Ce lundi, Joël Duquenoy tenait sa première conférence sur le site de Flamoval. Avant de faire le point sur la progression des travaux, le président du Syndicat Mixte Flandres Morinie a fait usage de son droit de réponse, sa revue de presse à la main.
 


Aux arguments du docteur Richard, président de l'Association Pour la Santé des Habitants de Saint-Omer et ses environs (APSH), farouche opposant à l'incinération, Joël Duquenoy répond : « Quand le docteur Richard prétend que la facturation à l'habitant au poids de ses déchets a fait tomber à 83  kg la part annuelle de déchets par habitant de la communauté de communes de la Porte d'Alsace, il ment. Il se fie sans doute au principe qui dit "mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose." » « Prétendre que
la redevance déchets est une bonne solution est une imposture » Pour démentir ce qu'il qualifie de « mensonges et fausses informations », le président s'appuie sur l'enquête d'un journaliste de la revue « Environnement et technique ». Ce dernier a envoyé un mail à la rédaction du quotidien régional, et en a adressé une copie à Joël Duquenoy.
D'après cette enquête d'Environnement et Technique, lue par le président du SMFM : « Cette communauté de communes du Haut-Rhin a instauré cette redevance au poids des déchets en 99. À l'époque, la part de déchet par habitant était de 292,5 kg. En 2007, elle était de 443 kg ! Oui, la part de leurs déchets résiduels a diminué, mais leur part de déchets recyclables a, quant à elle, augmenté. Il faut savoir que dans cette communauté de communes, mille foyers ne présentent jamais leur poubelle résiduelle au ramassage. Alors, ces déchets, qu'en font-ils ? Eh bien, ils font des dépôts sauvages, des brûlages sauvages, ils les mettent dans la poubelle du voisin, voire dans des poubelles de la commune voisine. Je le dis : prétendre que la redevance déchets est une bonne solution est une imposture. » Joël Duquenoy affirme en outre que dans les pays où ce type de redevance est appliqué, la Suisse, la Belgique, l'Allemagne et l'Autriche, et dans la communauté de communes de la Porte d'Alsace, la part de déchets par habitant a plus augmenté que la moyenne en France « preuve que cette mesure n'est pas incitative à produire moins de déchets. » Dans son propos, le président n'a pas oublié les émissions de dioxines, cheval de bataille du mouvement anti-Flamoval : « Je parlais de brûlage sauvage à l'instant, il faut savoir qu'un kilo de déchets brûlé à l'air libre rejette plus de dioxines qu'une tonne de déchets incinérés dans un centre de valorisation énergétique comme Flamoval. La métallurgie rejette 20 grammes de dioxines par an, l'incinération de déchets, c'est 0,03 gramme. » Le sort du docteur Richard n'en était pas réglé pour autant : « J'aurais apprécié que le docteur Richard s'intéresse davantage au problème de l'amiante, qui touche beaucoup de gens que je rencontre à mes permanences. Mais il est sans doute plus facile de taper sur les politiques que sur les patrons des grandes entreprises. Après tout, les capitalistes ne se mangent pas entre eux... » À propos de démarche de réduction des déchets, Jöel Duquenoy rappelle que la CASO, qu'il préside aussi, a organisé un panel de foyers-témoins. D'après les observations, annonce Joël Duquenoy « il est prouvé qu'en choisissant, à qualité égale, les produits les moins emballés et en pratiquant le bon tri, un ménage est capable de réduire de 25 % sa production annuelle de déchets. » Concernant le récent passage de José Bové aux portes du chantier de l'incinérateur, qu'il a vilipendé, Joël Duquenoy observe « qu'il n'a pas dit grand-chose... Mais je me demande quand même pourquoi il ne demande pas à son ami Noël Mamère de fermer l'incinérateur de sa ville de Bègles qui, à ce que je sache, est situé à côté d'une usine Blédina... » Thierry Willaey, qui escortait le célèbre moustachu, en prend pour son grade : « M. Willaey se présente aux électeurs sur la liste Europe Écologie en tant qu'adjoint au maire et se situe en Flandres-Audomarois. Je ne connaissais pas cette commune. Mais les Hazebrouckois qui l'ont élu aux municipales apprécieront... » Grégory FAUCQUEZ
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Joël Duquenoy fait face aux critiques sur le site de Flamoval

mardi 09.03.2010, 05:08 - La Voix du Nord

 Michel Fasquelle, directeur de projet pour Norpac et Ramery, et Joël Duquenoy ont fait un point sur l'avancée du chantier. Michel Fasquelle, directeur de projet pour Norpac et Ramery, et Joël Duquenoy ont fait un point sur l'avancée du chantier.

|  INCINÉRATEUR |

Après José Bové, puis le docteur Philippe Richard, la semaine dernière, c'était au tour hier de Joël Duquenoy de faire le point sur le dossier Flamoval. Le président du syndicat mixte Flandre Morinie a d'abord répondu aux détracteurs de l'incinérateur, avant de faire une visite du site. PAR MARIE JANSANA

 

saintomer@lavoixdunord.fr

1 Bataille de chiffres.- La conférence de presse donnée hier par Joël Duquenoy, président de la communauté d'agglomération de Saint-Omer et du syndicat mixte Flandre Morinie, avait pour premier but de critiquer les données avancées par le docteur Philippe Richard, de l'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH), le 2 mars (La Voix du Nord du 3 mars).

Lors d'une rencontre avec la presse, le docteur énonçait en exemple une baisse de la quantité de déchets collectée par habitants dans la communauté de communes de la porte d'Alsace, liée à la redevance incitative. Un système prôné par Dany Dietmann, maire (Cap 21) de Manspach, dans le Haut-Rhin.

« Il a été constaté dans cette communauté de communes, contre-attaque le président du SMFM, que des foyers ne présentaient plus les poubelles résiduelles. Mais que font les gens de leurs poubelles ? Dépôts sauvages, brûlages sauvages, dépôts dans les poubelles du voisin ou dans les communes voisines », assure Joël Duquenoy. Et de rappeler que dans l'Audomarois, en respectant « les bons gestes, si l'on peut descendre à 230 kg/habitant », ce serait déjà satisfaisant.

2 Les polémiques.- Autre point abordé, hautement polémique également, les 70 000 m³ de boues évacuées du site. Elles ne sont pas polluées, soutient le président du SMFM. Il cite un rapport qui conclut à une « absence de pollution sur la quasi totalité des échantillons ». C'est la quantité d'eau contenue dans cette terre qui a nécessité son évacuation, à Blessy. Michel Fasquelle, directeur du projet, explique que la teneur en eau de ces boues de « 60 %, parfois plus », leur donnait « un caractère trop meuble » pour les utiliser dans les aménagements futurs. Sur le site restent des boues mises en talus, qui seront évacuées plus tard, explique-t-il. Des limons devront donc être amenés pour procéder aux aménagements.

Dernier point, le fameux blockhaus trouvé sur le site, et déjà démoli. Pourrait-il y en avoir d'autres, comme s'interrogent les anti-incinérateurs ? Non, selon Michel Fasquelle, d'autant que le terrassement est maintenant terminé.

3 Les travaux.- Une fois les controverses balayées, le président du SMFM a fait le point sur l'avancée du chantier du centre de valorisation énergétique, avec Michel Fasquelle. Un chantier - divisé en deux parties : génie civil, puis procès - sur lequel travaille actuellement une soixantaine de personnes et qui pourra monter jusqu'à deux cents, au plus gros de l'activité. Le chantier est synonyme d'emplois, note le président du SMFM.

Terrassement et réseaux d'adduction d'eau et d'électricité sont réalisés. Sur le terrain clôturé, sont apparues des voies de cheminement. À présent, deux grues sont en fonctionnement.

Pour la partie fondation, les colonnes ballastées ont été achevées et d'ici le 22 mars des pieux bétons seront également finis. Le premier « voile, un mur en béton », précise le responsable, suivra alors.

Un bâtiment réservé à la communication est également en cours d'élévation. La charpente devrait être posée en avril.

La fin du chantier, qui a subi des retards du fait d'une vingtaine de jours d'intempéries, est prévue pour fin 2011 ou début 2012. •

 

On va voir le chantier de l'incinérateur Flamoval de l'intérieur

lundi 08.03.2010, 05:05 - La Voix du Nord

 Le chantier du futur incinérateur va être ouvert à la presse aujourd'hui. Le chantier du futur incinérateur va être ouvert à la presse aujourd'hui.

|  L'AGENDA DE LA SEMAINE |

Le projet de centre de valorisation énergétique (incinérateur) Flamoval fera encore la une de l'actualité audomaroise cette semaine.

 

On se souvient qu'entre le comité syndical du Syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM), la visite de José Bové dans le cadre de la campagne des Régionales et la conférence de presse de Philippe Richard, président de l'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH), le sujet avait déjà été évoqué à plusieurs reprises la semaine dernière.

Cette fois, c'est le président de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO) par ailleurs également président du syndicat mixte Flandre Morinie qui reprend la main en invitant la presse à visiter le chantier aujourd'hui, en début d'après-midi.

L'occasion rêvée pour Joël Duquenoy de répondre aux nombreux détracteurs du projet sur la nature exacte des boues trouvées sur le site et évacuées depuis dans une carrière à Blessy. De même, le président du Syndicat mixte Flandre Morinie pourra revenir sur le nombre de blockhaus que contient le sous-sol.

Enfin, les performances énergétiques de l'incinérateur ont été sérieusement mises en doute par Thierry Willaey, délégué du SMFM.

Tous ces points devraient être abordés. •

 

Flamoval va-t-il s'embourber dans les limons du canal ?

 Les grues sont entrées en action sur le chantier, des questions se posent sur les boues trouvées ici. :  La Voix du Nord Les grues sont entrées en action sur le chantier, des questions se posent sur les boues trouvées ici. : La Voix du Nord

Le syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) s'est réuni jeudi à la mairie d'Arques. Peu de questions à l'ordre du jour mais du lourd : les finances et l'achat du terrain sur lequel se construit l'incinérateur avec le problème des boues qui s'y trouvent. PAR HERVÉ VAUGHAN

saintomer@lavoixdunord.fr

« Encore une fois, je vais poser une question dérangeante, mais je dois alerter les délégués », a commencé Thierry Willaey lors de l'examen de la participation financière des structures adhérentes au SMFM. La délibération proposait de maintenir cette participation pour 2010 au niveau de 2009, soit 4,68 E HT (4,94 E TTC) par habitant. Thierry Willaey voulait une participation à la tonne. « Le mode de calcul proposé est en complet décalage avec la loi Grenelle », affirme-t-il. « Ce n'est pas cohérent. Les syndicats vont demander des efforts aux habitants pour réduire les déchets et, dans le même temps, ils vont leur demander de payer la même somme. » André Bonnier a répondu : « Pendant le temps des études et de la construction, la participation des membres est calculée au nombre d'habitants mais nous avons dit, dès le début, que, dès que nous entrerons en phase de production, c'est à la tonne incinérée que la participation sera calculée. » Didier Tiberghien a ajouté : « J'adhère au raisonnement de Thierry Willaey pour le fonctionnement. En revanche, pour l'investissement, on garde le même mode de calcul. » Le vice-président du SMFM a révélé : « Nous avons économisé 1 174 000 E en baissant d'un point le taux de l'un des emprunts. » La délibération a été adoptée moins trois voix. Le budget s'élève à 3 437 014,25 E pour la section fonctionnement et à 85 340 014,50 E en investissement. Il a été adopté à l'unanimité moins trois abstentions.

« L'avenir n'est pas sans surprises et celle-là est de taille », a dit Thierry Willaey lors de l'examen de l'achat du terrain de Flamoval. En cause, les terres et les limons provenant du curage et de l'élargissement du canal à grand gabarit, déposés là par les Voies navigables de France. Le coût de l'évacuation (1 013 752 E) pour 70 000 m³ est payé par le SMFM. Celui-ci a demandé à la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO) de baisser son prix de vente. La parcelle de 73 017 m² coûtera 81 503 E.

« En contrepartie, indique la délibération, il est demandé au SMFM de renoncer à tout recours contre la CASO du fait de la nature du terrain et de tout surcoût supplémentaire apparaissant en cours de chantier. » Une délibération qui fait réagir Thierry Willaey. « Si mes craintes sont fondées sur la pollution de ces boues, il faut arrêter de les envoyer dans la carrière qui les reçoit, car elle n'est pas habilitée à les recevoir », affirme-t-il. D'autre part, il redoute que l'on trouve d'autres blockhaus sur le site, entraînant un surcoût au moment des travaux. « Renoncer à un recours contre la CASO me semble infondé ». Enfin, Thierry Willaey a souligné : « CASO et SMFM, c'est la même présidence ». Il demande qu'on reporte cette délibération « pour être sûr que le site n'est pas pollué ». Joël Duquenoy a répliqué : « La direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) a répondu par téléphone que les boues n'étaient pas polluées. » Le président du SMFM a conclu : « Le transfert des boues est quasiment terminé. Nous en sommes à 62 000 tonnes, le coût sera donc moins important. » La délibération a été adoptée à l'unanimité moins deux abstentions et une opposition. On risque, pourtant, d'en reparler. •

Le SMFM regroupe cent soixante communes dont les déchets seront incinérés à Flamoval.

Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord

 

« L'incinérateur Flamoval est un projet inutile, coûteux et dangereux pour la santé »

mercredi 03.03.2010, 05:07 - La Voix du Nord

 Le docteur Richard met en avant une organisation adoptée en Alsace pour expliquer l'inutilité de Flamoval. Le docteur Richard met en avant une organisation adoptée en Alsace pour expliquer l'inutilité de Flamoval.

|  ENVIRONNEMENT |

Philippe Richard, président de l'APSH, a fait le point sur le dossier Flamoval, hier après-midi. Il a redit que le projet était « inutile, coûteux et dangereux pour la santé ». Pour appuyer sa démonstration, il a parlé des boues, des blockhaus, et du rendement énergétique. Comme Thierry Willaey la veille.

 

PAR HERVÉ VAUGHAN

saintomer@lavoixdunord.fr

Les opposants à Flamoval ont un nouvel ami : Dany Dietmann. Maire écologiste de Manspach, dans le Haut-Rhin, il a été cité en exemple par Thierry Willaey, lundi lors de la visite de José Bové dans l'Audomarois (notre édition d'hier). Hier, lors d'une conférence de presse, Philippe Richard, président de l'Association pour la protection de la santé des habitants, l'a cité de nouveau, n'hésitant pas à parler de « méthode Dietmann » pour la gestion des déchets. Le président de l'APSH, qui a rencontré le maire écolo lors d'une conférence à Cuincy en janvier, raconte : « Depuis 2000, Dany Dietmann a fait baisser le poids des ordures ménagères (NDLR des habitants de la communauté de communes de la Porte d'Alsace). En 2009, le poids par habitant des ordures ménagères résiduelles était de 83 kg alors que le projet de Flamoval prévoit 92 500 tonnes par an pour 282 570 habitants ce qui fait un total de 327 kg par an et par habitant. » Pour arriver à ce résultat, la pesée embarquée dans les camions, qui fixe le poids de déchets collectés par foyer, et la taxe à l'enlèvement qui incite les habitants à ne sortir que des poubelles pleines, entre autres, ont été instaurées. Dans les habitats collectifs, les poubelles ferment à clef... Enfin, le tri sélectif et une ressourcerie ont été mis en place « qui ont créé des filières, de l'emploi et entraîné l'arrêt d'un projet d'incinérateur à Aspach-le-Haut. » Autre argument développé par le président de l'APSH, le coût. À Manspach, il est de 52 E par an et par habitant alors que la moyenne française est de 93 E et que la tonne incinérée coûte 139 E. Et de conclure : « Le préfet a pris un arrêté d'autorisation d'exploitation contre lequel nous avons déposé un recours devant le tribunal administratif, mais aurait-il pris la même décision si un projet alternatif lui avait été présenté ? » Revenant à Flamoval, Philippe Richard s'est fait incisif : « Alors qu'on nous dit que le dossier est bétonné, que tout est au point, on découvre que la terre qui se trouve sur place est impropre à la construction et qu'il faut évacuer 70 000 m³ de boue. On va interroger les autorités - le préfet, le SMFM et la DREAL - pour savoir ce que contiennent exactement ces boues qui viennent du curage du canal. Quand on voit le problème de pollution aux PCB dans le Rhône, on peut s'interroger. » Autre sujet d'interrogation, le nombre de blockhaus sur le site. « On en a déjà trouvé un, on nous dit que ce site est connu pour avoir servi de piste d'aviation pendant la Seconde Guerre mondiale, il se peut que nous en trouvions d'autres alors qu'une étude de sol a été menée.

 » Philippe Richard, s'il a redit sa crainte au niveau sanitaire, a décliné de nouveaux arguments : « On parle d'un centre de valorisation énergétique, mais qui dit valorisation énergétique dit électricité et cogénération. Sur ce deuxième point, rien n'est finalisé, nous n'avons aucun chiffre. Or les directives européennes réclament 65 % de rendement. ». Un argument que Thierry Willaey avait exprimé lundi devant José Bové.

À l'APSH, on ne désarme pas, « On n'est pas démoralisé, on avait anticipé la décision du CODERST, celle du préfet, on anticipe celle du tribunal administratif si jamais il rejette notre recours, on ira plus loin : l'appel et la cour européenne de justice pour éviter de dépenser 90 millions d'euros pour brûler des matières premières. » •

 

José Bové a exhorté les opposants à poursuivre le combat contre Flamoval

mardi 02.03.2010, 05:04 - La Voix du Nord

 José Bové entouré des plus farouches opposants à Flamoval, hier, devant le chantier. José Bové entouré des plus farouches opposants à Flamoval, hier, devant le chantier.

| ÉLECTIONS RÉGIONALES |

Ce n'était pas l'étape la plus longue du séjour de José Bové dans l'Audomarois et la Flandre, hier après-midi. Mais, l'arrêt du leader écologiste devant le chantier de Flamoval, en compagnie des opposants les plus résolus au projet, leur a donné du baume au coeur.

 

À l'exception de l'Association pour la protection de la santé des habitants (APSH) qui donne une conférence de presse aujourd'hui, tous les opposants à Flamoval ont accueilli le député européen d'Europe écologie, hier après-midi, devant le chantier. L'Association des riverains du Smetz, la communauté de communes de l'Houtland, les conseillers municipaux d'opposition d'Arques, le secrétaire du comité d'entreprise de Bonduelle et Thierry Willaey. L'élu vert d'Hazebouck, qui siège au syndicat mixte Flandre Morinie, candidat aux régionales en 9e place de la liste du Pas-de-Calais de Génération Écologie s'est transformé en guide : « On va te présenter un projet aberrant, en embryon ». « On peut encore l'arrêter », a rétorqué José Bové.

« Ringardiser les élus qui défendent ce projet »

Thierry Willaey a développé les principaux arguments des opposants et fait le lien avec la préservation de l'agriculture dans le marais ( lire ci-dessous). José Bové répond « Ce sont des techniques du XXe siècle, on est au XXIe . Il faut ringardiser les élus qui défendent ce projet. » Il donne des exemples de ce qui se passe dans le Sud Ouest. « Qu'allez-vous faire contre le projet ? » l'interroge Caroline Saudemont, candidate (Nouveau Centre) sur la liste de Valérie Létard et opposante au projet. « Il y a plusieurs niveaux d'action, l'action citoyenne et il y a eu du monde lors de votre manifestation à Saint-Omer, l'action des élus. » « Nous ne sommes pas entendus », se désolent les opposants. » « Ça va être long, prévient José Bové. Dans le Larzac nous sommes battus dix ans contre l'implantation d'un camp de l'armée. Nous avons gagné . » Frédéric Van Rechem, conseiller municipal d'Arques reprend : « En face de l'incinérateur, on exproprie des gens pour construire 1 200 logements. On construit un deuxième AZF ici. Ça ne sera pas aussi détonnant, mais aussi meurtrier. » Vient alors la question de l'accord pour le second tour des régionales entre Europe Écologie et le PS alors que Daniel Percheron a donné son feu vert à Flamoval. Thierry Willaey qui répond : « C'est de la responsabilité des électeurs de donner le plus de poids possible à Europe Écologie pour que l'on puisse peser dans la balance pour que ni l'Europe, grâce à nos euro députés, ni la Région n'accordent de crédits à ce projet. »

PAR HERVÉ VAUGHAN

saintomer@lavoixdunord.fr

 

À Saint-Omer, les écologistes en campagne s'offrent une figure du mouvement, José Bové

lundi 01.03.2010, 05:06 - La Voix du Nord

 Le député européen vient à la rencontre des maraîchers qui évoqueront la situation de leur filière. PHOTO ARCHIVES ÉDOUARD BRIDE Le député européen vient à la rencontre des maraîchers qui évoqueront la situation de leur filière. PHOTO ARCHIVES ÉDOUARD BRIDE

|  L'AGENDA DE LA SEMAINE |

Les écologistes du département convient dans l'Audomarois une pointure de leur mouvement.

 

Le député européen José Bové est attendu à Saint-Omer cet après-midi. Entouré de candidats de la liste Europe Écologie aux régionales, il rencontrera des maraîchers, chez André Dewalle à Saint-Omer. Ce dernier a listé les sujets qu'il souhaite aborder avec José Bové. Il lui montrera son exploitation - 2 ha d'endives, 100 000 têtes de choux-fleurs. « Contents de l'accueillir », les maraîchers veulent « mettre en avant (leur) savoir-faire.

 » Leurs difficultés aussi, ou l'interdiction de la dératisation chimique contre laquelle André Dewalle est remonté. L'agriculteur s'adressera davantage au député européen, qu'à l'altermondialiste écologiste. Et pour cause, André Dewalle explique être affilié au syndicat des maraîchers, proche de la FNSEA, pas vraiment sur la même ligne que la confédération paysanne dont José Bové fut le porte-parole.

Au côté du vice-président de la commission agriculture et développement rural du parlement européen, Jean-Louis Robillard, tête de liste départementale d'Europe Écologie, exposera le programme du mouvement dans la région.

On parlera aussi de Flamoval, à Arques sur le site en chantier du futur incinérateur. Thierry Willaey, délégué du syndicat mixte Flandre-Morinie (SMFM), est chargé de présenter à José Bové les actions menées par les opposants au projet. •

 

LE RAT MASQUÉ

dimanche 28.02.2010, 05:07 - La Voix du Nord

Pas un « pécos » pour Flamoval

C'est l'avis de Thierry Willaey, candidat aux régionales sur la liste Europe écologie et opposant à l'incinérateur. «  En cas d'accord entre nous et le PS pour le second tour, il n'y aura pas un pécos de la Région pour Flamoval. » Ça a le mérite d'être clair.

 

Flamoval va-t-il s'embourber dans les limons du canal ?

samedi 27.02.2010, 05:07 - La Voix du Nord

 Les grues sont entrées en action sur le chantier, des questions se posent sur les boues trouvées ici. Les grues sont entrées en action sur le chantier, des questions se posent sur les boues trouvées ici.

|  INCINÉRATEUR |

Le syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) s'est réuni jeudi à la mairie d'Arques. Peu de questions à l'ordre du jour mais du lourd : les finances et l'achat du terrain sur lequel se construit l'incinérateur avec le problème des boues qui s'y trouvent. PAR HERVÉ VAUGHAN

saintomer@lavoixdunord.fr

« Encore une fois, je vais poser une question dérangeante, mais je dois alerter les délégués », a commencé Thierry Willaey, lors de l'examen de la participation financière des structures adhérentes au SMFM. La délibération proposait de maintenir cette participation pour 2010 au niveau de 2009 soit 4,68 E HT (4,94 E TTC) par habitant. Thierry Willaey voulait une participation à la tonne. « Le mode de calcul proposé est en complet décalage avec la loi Grenelle », affirme-t-il. « Ce n'est pas cohérent. Les syndicats vont demander des efforts aux habitants pour réduire les déchets et dans le même temps ils vont leur demander de payer la même somme. » André Bonnier a répondu : « Pendant le temps des études et de la construction, la participation des membres est calculée au nombre d'habitants, mais, nous avons dit dès le début, que dès que nous entrerons en phase de production, c'est à la tonne incinérée que la participation sera calculée. » Didier Tiberghien a ajouté : « J'adhère au raisonnement de Thierry Willaey pour le fonctionnement. En revanche, pour l'investissement, on garde le même mode de calcul. » Le vice-président du SMFM a révélé : « Nous avons économisé 1 174 000 E en baissant d'un point le taux de l'un des emprunts. » La délibération a été adoptée moins trois voix. Le budget s'élève à 3 437 014,25 E pour la section fonctionnement et à 85 340 014,50 E en investissement. Il a été adopté à l'unanimité moins trois abstentions.

« L'avenir n'est pas sans surprise et celle-là est de taille », a dit Thierry Willaey lors de l'examen de l'achat du terrain de Flamoval. En cause, les terres et les limons provenant du curage et de l'élargissement du canal à grand gabarit et déposés là par les Voies navigables de France. Le coût de l'évacuation (1 013 752 E) pour 70 000 m³ est payé par le SMFM. Celui-ci a demandé à la CASO de baisser son prix de vente. La parcelle de 73 017 m² coûtera 81 503 E.

« En contrepartie, indique la délibération, il est demandé au SMFM de renoncer à tout recours contre la CASO du fait de la nature du terrain et de tout surcoût supplémentaire apparaissant en cours de chantier. » Une délibération qui fait réagirThierry Willaey. « Si mes craintes sont fondées sur la pollution de ces boues, il faut arrêter de les envoyer dans la carrière qui les reçoit car elle n'est pas habilitée à les recevoir », affirme-t-il. D'autre part, il redoute que l'on trouve d'autres blockhaus sur le site entraînant un surcoût au moment des travaux. « Renoncer à un recours contre la CASO me semble infondé ». Enfin, Thierry Willaey a souligné : « CASO et SMFM, c'est la même présidence ». Il demande qu'on reporte cette délibération « pour être sûr que le site n'est pas pollué ». Joël Duquenoy a répondu : « La direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) a répondu par téléphone que les boues n'étaient pas polluées. » Le président du SMFM a conclu : « Le transfert des boues est quasiment terminé. Nous en sommes à 62 000 tonnes, le coût sera donc moins important. » La délibération a été adoptée à l'unanimité moins deux abstentions et une opposition. On risque, pourtant, d'en reparler. •

Le SMFM regroupe cent soixante communes dont les déchets seront incinérés à Flamoval.

 

Assemblée générale le 31 janvier 2010 à 10H30
à bientôt


Vous avez dit emballages ?

vendredi 18.12.2009, 05:03 - La Voix du Nord

Sommet de Copenhague oblige, parlons déchets. Hier - peu de temps pour déjeuner - petit détour, donc, vers une enseigne de restauration rapide à Hazebrouck. « Oui, c'est pour emporter. » Les six euros encaissés, direction la voiture (pas écolo, d'accord : je plaide coupable). Bilan des courses : un sachet pour les frites, une boîte pour le sandwich, un paquet pour le tout et, cerise sur le gâteau, un carton pour caler la bouteille d'eau (hermétiquement fermée par un bouchon). Déjà que vous culpabilisez pour votre silhouette... Après, on peut aussi jouer les «  optimistes » en se disant que, d'ici quelques mois - ou peut-être un peu plus -, Flamoval ne fera de tout ça qu'une seule bouchée... t A. V.• AUJOURD'HUI

 

 

Philippe Richard rappelle que la lutte continue contre l'implantation de Flamoval

jeudi 17.12.2009, 05:04 - La Voix du Nord

 Philippe Richard poursuit le travail pour stopper Flamoval. Philippe Richard poursuit le travail pour stopper Flamoval.

|  INCINÉRATEUR |

Plus d'une semaine après que le juge des référés a rejeté la demande de l'APSH ...

 

et de Bonduelle de suspendre les travaux de construction de l'incinérateur Flamoval, à Arques, Philippe Richard, leader de l'association des médecins, fait le point. Histoire d'occuper le terrain, alors que le syndicat mixte Flandre Morinie se réunissait hier, notamment pour évoquer ces fameux travaux.

« Notre action continue », c'est le message que veut faire passer le docteur Richard. « Ce qui se passe, c'est comme pour un citoyen qui veut construire une maison dans laquelle on ne sait pas s'il va pouvoir vivre. » Une métaphore pour dire, une fois de plus, que tant que le tribunal administratif ne s'est pas prononcé sur les recours sur le fond, mieux vaut faire acte de prudence et ne pas s'engager. C'était, en tout cas, le sens du référé de suspension déposé par l'association. Avec l'argument des finances : « En tant que particulier, qui investirait dans une maison qu'il n'est pas certain d'habiter ? » Mais le juge des référés a estimé que le caractère d'urgence n'était pas recevable. « Aujourd'hui, on nous dit que nous intervenons trop tôt.

j'espère que dans deux ans, il ne sera pas trop tard. » Mais l'APSH ne désespère pas. « Thierry Willaey a déposé une recours sur l'autorisation de construction, Bonduelle et nous, l'APSH, avons chacun déposé un recours sur le fond. » En outre, Philippe Richard indique que l'association travaille avec son avocat précisément sur des erreurs présumées relevées dans l'enquête publique. Le médecin dénonce un dossier « qui manque de sérieux ». D'ici janvier, il compte étayer encore plus l'argumentaire, sur le fond, pour tenter de gagner une des batailles judiciaires entre le SMFM et les opposants. • GW. L.

 

Sur fond d'inquiétude, Bonduelle honore ses médaillés

mardi 15.12.2009, 05:05 - La Voix du Nord

 Les dix médaillés « grand or » de l'entrepriseBonduelle et leur conjoint. Les dix médaillés « grand or » de l'entrepriseBonduelle et leur conjoint.

| RACQUINGHEM |

« Le travail permet à chacun de vivre son présent mais aussi de participer à celui des générations suivantes. ...

 

Vous avez su être solidaires, enthousiastes. Vous avez pu être inquiets mais vous n'avez pas ménagé vos efforts pour relever les défis, accompagner les innovations et réussir le pari du changement. Vous êtes la richesse de l'entreprise », a remercié Bruno Vandecastele, s'adressant aux employés lors de la cérémonie de remise des médailles du travail aux salariés de Bonduelle, vendredi soir.

Mais le sujet du jour, abordé dans la foulée par le directeur de l'usine de Renescure, fut bien sûr Flamoval, « Un projet qui fait peser un risque inconsidéré sur la marque. Devant l'impossibilité de nous faire entendre par voie normale, Bonduelle a saisi le tribunal administratif assorti d'une demande en référé. Le juge, qui vient de se prononcer, a décidé qu'il n'y avait pas urgence. La décision sur le fond sera prise plus tard et là, nous pensons qu'il y a clairement de quoi obtenir gain de cause ».

Flamoval est une forte préoccupation mais l'usine a des raisons de se réjouir. Le nombre d'accident du travail a été divisé par deux, de nouvelles activités, comme le légume vapeur, voient le jour. La fermeture d'une usine belge a profité à Renescure où le groupe a décidé de concentrer la totalité de l'activité d'enrobage de surgelés. Le directeur a aussi précisé qu'un tiers des investissements de la branche conserve serait réalisé sur le site renescurois, assurant que « L'usine était moderne et conforme ».

Dix médailles grand or, 48 médailles d'or, 7 de vermeil et 8 d'argent furent ensuite remises tandis que six retraités étaient honorés.

Médailles grand or à Annie et Joël Blondael, Jean-Luc Castelain, Christian D'Hamelicourt, Jacky Fontaine, Bernard Kerckhove, Eliane Priem, Genevienve Talleu, Cécile et Bernard Tillier. •

 

Au sortir de la conférence de Copenhague, un colloque sur les déchets à Merville le 19

lundi 14.12.2009, 05:02 - La Voix du Nord

 Bernard Verdonck, Jacques Parent et Alain Trédez espèrent un «échange d'informations et d'opinions». Bernard Verdonck, Jacques Parent et Alain Trédez espèrent un «échange d'informations et d'opinions».

|  ON EN PARLERA |

acques Parent, maire de Merville, avertit : « Ce ne sera pas une manifestation anti-Flamoval. » Le colloque, premier du nom à s'intéresser aux déchets ménagers dans le secteur, ne ressemblera pas davantage à un mini Copenhague en Flandre, quand bien même les objectifs se confondent : « Sortir du piège du progrès contraint, décrire des solutions agréables, voilà l'objectif », expose le consultant Alain Trédez. ...

 

Le « colloque d'initiative citoyenne », auquel collaborent des élus comme Thierry Willaey, Philippe Brouteele, vice-président du SMICTOM ou Rodolphe Vétu, conseiller municipal à Nieppe, est bâti pour « mettre en avant certaines initiatives entre la mise en décharge et l'incinération des déchets ».

Parmi celles-ci, il sera question d'une ressourcerie en Flandre intérieure, piste envisagée par Thierry Willaey avec l'aide d'un étudiant, soutenue par Bernard Verdonck. Le président d'Artois insertion ressourcerie (AIR) juge « tout à fait viable » dans un secteur comme la Flandre intérieure : « En Dordogne par exemple, il en existe une destinée à huit mille habitants. » La France en compte cinquante-sept, la région, sept. Le concept traduit une manière de « consommer, de construire autrement ».

Séduira-t-il les élus de Flandre ? C'est tout l'enjeu du colloque. Jacques Parent assure que les invitations sont parties tous azimuts. Maires, communautés de communes, députés... Car tous en conviennent, le législateur a un rôle déterminant dans l'acquisition de ces pratiques. Et Philippe Brouteele de rappeler la nécessité de « faire évoluer les finances publiques » nécessaires à la mise en place d'une redevance incitative. «  Ce ne sera pas un colloque anti-Flamoval. » Le colloque donnera-t-il, à la place, lieu à une charge de la CCFL contre le système du SMICTOM ? Au lendemain d'une conférence capitale, la paix des braves semble tout indiquée. •  M. L. T.

Colloque « Gérons durablement nos déchets ménagers en Flandre », samedi de 9 h à 12 h 30, à l'espace Robert-Hossein à Merville. Ouvert à tous.

 

Quelques images de la manifestation du lundi 7 décembre avec KLIMATO

  

 

En partenariat avec l'ADEME, la CASO s'engage à réduire la production de déchets

samedi 12.12.2009, 05:04 - La Voix du Nord

 André Bonnier et l'équipe administrative de la CASO travaillent sur de nouvelles idées pour réduire la production de déchets. André Bonnier et l'équipe administrative de la CASO travaillent sur de nouvelles idées pour réduire la production de déchets.

|  ON EN PARLE |

Un partenariat avec l'ADEME et l'État, c'est la nouvelle étape franchie par la communauté d'agglomération de Saint-Omer pour réduire ses déchets. Trois territoires dans le Nord - Pas-de-Calais sont signataires de ce programme de prévention. Explications avec André Bonnier, membre associé à la CASO.

PAR GWÉNAËLLE LAVENANT

saintomer@lavoixdunord.fr

1 Pourquoi un partenariat ?

« En contractualisant avec l'ADEME et l'État, on vise à instaurer sur le territoire un plan local de prévention, qui a pour but de réduire la production de déchets sur le territoire de 7 % par an pendant cinq ans », détaille André Bonnier. Des subventions seront ainsi accordées à la CASO, qui travaillera avec les cabinets V2R, Oïkéo et Francis Chalot. Les consultants devraient aider à trouver des solutions pour alléger les poubelles.

2 Une nouvelle étape La communauté d'agglomération travaille depuis plusieurs années sur la gestion des déchets. En 2010, ce sont quelque 6 000 composteurs qui équiperont les foyers des dix-neuf communes du territoire. Une redevance spéciale va être mise en place pour ceux qui produisent beaucoup de déchets « sur le principe du pollueur payeur ».

La signature de partenariat est présentée comme une nouvelle étape. « Réduire nos déchets est important. On aurait moins de problèmes de collecte et de traitement. C'est un sujet sensible, avec le projet Flamoval. Réduire les déchets, c'est préserver la planète et cela permet de consommer autrement. » 3 Changer les habitudes La CASO tente de sensibiliser les habitants du territoire. Exemple avec les foyers témoins, qui se prennent au jeu du tri et de la réflexion dans les rayons des supermarchés. « Mieux vaut consommer du frais que des produits emballés. On essaie de faire comprendre que c'est aussi meilleur pour le porte-monnaie. » André Bonnier poursuit : « On n'en restera pas là ». Le service des déchets de la CASO a même décrypté le contenu de poubelles. Il dévoilera en janvier le détail de son analyse. Mais ses premiers résultats montrent qu'on estime à 400 tonnes par an et par habitant le poids des produits jetés encore emballés, périmés ou non... « Ils ont même trouvé un bloc de foie gras pas ouvert et pas périmé », raconte André Bonnier. Ne pas gaspiller, c'est aussi une solution pour alléger nos poubelles. •

Le syndicat mixte d'élimination et de valorisation des déchets (Douaisis, d'Hénin-Carvin) et le syndicat mixte de la région de Bapaume participent aussi à ces programmes qui seront présentés lundi, à la préfecture du Nord.

Saint-Omer

Le recours d'urgence des opposants à Flamoval a été rejeté

Edition du jeudi 10 décembre 2009, 15:38 Réduire la taille du texte Agrandir la taille du texte Version imprimable  
Philippe Richard, président de l'Association pour la Protection des Habitants de la région de Saint-Omer Cliquez sur l'image pouravoir accès aux interviews
Philippe Richard, président de l'Association pour la Protection des Habitants de la région de Saint-Omer (Ph. K. Delplace - Delta FM)
L'Association pour la Protection de la Santé des Habitants de la région de Saint-Omer et la société Bonduelle avaient déposé une requête pour arrêter le chantier. Le tribunal administratif continue à étudier le fond du dossier. Mais pour le juge, il n'y a aucune urgence et il n'est pas nécessaire d'interrompre les travaux en attendant la décision finale.
Le projet Flamoval se poursuit donc, à la grande satisfaction de Joël Duquenoy, président du Syndicat Mixte Flandres Morinie :

Pour les opposants à Flamoval, cette décision du juge risque d'amener à un énorme gâchis. Philippe Richard, président de l'Association pour la Protection des Habitants de la région de Saint-Omer :

D'autres recours ont été déposés, les opposants au projet Flamoval ne désespèrent pas d'avoir gain de cause…
  Karine DELPLACE

Incinérateur Flamoval : pas de suspension des travaux malgré les demandes des opposants

jeudi 10.12.2009, 05:05 - La Voix du Nord

 Les travaux ont commencé en octobre sur la Porte multimodale de l'Aa.Et pour l'instant, pas de raison que cela s'arrête. Les travaux ont commencé en octobre sur la Porte multimodale de l'Aa.Et pour l'instant, pas de raison que cela s'arrête.

|  ON EN PARLE |

Le tribunal administratif a rendu son délibéré. Le juge des référés a rejeté la demande de l'association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH) et celle de Bonduelle de suspendre les travaux pour l'implantation de l'incinérateur Flamoval à Arques (lire notre édition de mardi).

PAR GWÉNAËLLE LAVENANT

saintomer@lavoixdunord.fr

L'avocat de l'APSH ne se disait pas confiant. Il avait raison. Le juge des référés a décidé de rejeter les deux requêtes, présentées indépendamment mais audiencées le même jour, le 27 novembre, au tribunal administratif de Lille. Les parties ont été informées de la décision mardi. Et parmi les arguments figurant dans l'ordonnance, le juge des référés considère « que si les travaux de construction des bâtiments et équipements nécessaires au fonctionnement de l'installation ont commencé au cours du mois d'octobre, il résulte de l'instruction que, compte tenu de leur durée, évaluée à 24 mois, la mise en service de l'installation dont l'autorisation est contestée n'aura pas lieu avant le mois d'octobre 2011.

 » En clair, et c'est ce qu'expliquait Joël Duquenoy lors d'une conférence de presse, hier, « L'incinérateur ne sera pas exploité avant 2011, ce qui laisse le temps au tribunal de se prononcer sur cette question. » Autre point retenu et analysé par le juge : « L'intérêt public qui s'attache à la préservation des finances publiques, et le souci de prévenir la construction d'un ouvrage public dont l'autorisation d'exploitation est susceptible d'être annulée, ne peuvent être utilement invoqués pour justifier l'urgence à suspendre l'exécution de l'autorisation d'exploitation. » C'était pourtant l'une des inquiétudes de l'APSH : « On souhaitait avant tout bloquer les travaux pour épargner les fondspublics », justifiait encore hier le docteur Philippe Richard. Et ce en attendant les délibérés des autres recours dont celui déposé par Thierry Willaey et celui déposé par l'APSH. « C'est un gâchis » réagissait hier l'opposant, qui a bien compris que sur cette demande de suspension, l'argument financier ne pouvait peser dans la balance pour justifier un arrêt urgent des travaux. « Hélas », répète-t-il. L'association tiendra une conférence de presse mardi, pour développer ses arguments et faire le point sur les recours.

Pendant ce temps, « La construction continue », dit Joël Duquenoy. Rappelant que « depuis mon élection au syndicat mixte Flandre Morinie (il succède à André Bonnier, qui a démissionné, NDLR), je n'ai reçu aucune demande de rendez-vous des opposants.

 » Mais pas de triomphalisme pour l'élu qui insiste sur le fait que le juge des référés ne s'est pas prononcé sur le fond.

La prochaine réunion du syndicat mixte Flandre Morinie devrait se tenir mercredi. •


http://video.tiscali.it/canali/truveo/512134690.html
 

L'association des médecins poursuit son action auprès du tribunal

mercredi 09.12.2009, 05:03 - La Voix du Nord

 Si le docteur Richard (en rouge) était absent de la manifestation avant-hier, son combat se poursuit au tribunal administratif. Si le docteur Richard (en rouge) était absent de la manifestation avant-hier, son combat se poursuit au tribunal administratif.

|  FLAMOVAL |

Si l'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH),

a rallié la manifestation anti-Flamoval, avant-hier, elle continue à travailler pour que l'incinérateur ne soit pas construit. C'est ce qu'annonce le docteur Philippe Richard, leader des médecins opposants au projet, absent du « tintamarre », avant-hier, pour des raisons professionnelles. Il confirmait cependant, dans la matinée, qu'après un recours sur le fond déposé un juillet, un référé de suspension a été demandé. Une audience s'est tenue le 27 novembre, au tribunal administratif de Lille.

L'association, représentée par Me Paul-Guillaume Balay, attend encore la décision du juge des référés. « Le recours déposé contre l'autorisation d'exploiter donnée par le préfet n'est pas suspensif. C'est pour cela qu'une deuxième procédure a été engagée auprès du juge de référés. Elle vise à suspendre l'avancée du projet en attendant la décision concernant le fond. » L'avocat précise qu'un autre référé, indépendant de celui déposé par l'APSH avait été déposé sur le même dossier « par Bonduelle ». Les deux ont été audiencés le même après-midi. « C'était une longue audience. Nous-même avions une requête de soixante-dix pages. C'est justifié par la complexité du dossier. C'est pour cela que le délibéré tarde à être rendu. » L'avocat ne le cache pas : « Nous ne sommes pas très confiants. Mais vu le temps que peut prendre la construction, on peut espérer que le recours sur le fond soit concluant. » Il faut, la plupart du temps, plusieurs mois pour instruire ce type de dossier. Et le docteur Richard est clair : « Si le référé de suspension n'est pas retenu, on peut en déposer d'autres, ce n'est pas limité. Et nous continuerons à agir sur le fond. Mais là, il y a urgence à stopper les travaux. Notamment parce qu'on engage de l'argent public. » • GW.

L.

à Arques, Klimato ferraille contre Incinérator

Près de 400 personnes ont manifesté, hier, avec le géant en carton Klimato, devant la mairie d'Arques contre l'incinérateur Flamoval.
Près de 400 personnes ont manifesté, hier, avec le géant en carton Klimato, devant la mairie d'Arques contre l'incinérateur Flamoval./ C. DHALLUIN / 20 MINUTES
Un incinérateur qui fait peur. Les opposants au projet Flamoval, qui doit voir le jour à Arques d'ici à 2012, ont reçu, hier, le soutien d'un personnage singulier : Klimato. Ce géant de carton, fabriqué en septembre à Tourcoing, est chargé de porter la bonne parole sur l'environnement (lire encadré).

« L'entêtement des élus et du préfet sur Flamoval est ridicule. Cette solution pour traiter les déchets est d'un autre âge », estimait la sénatrice (Verts) Marie-Christine Blandin, une des 400 manifestants réunis hier devant la mairie d'Arques. L'implantation de cet incinérateur, aussi nouvelle génération soit-il, est loin de faire l'unanimité, comme en témoignait la présence d'une dizaine de maires des communes voisines. L'usine agroalimentaire Bonduelle, installée à Renescure, à 5 km d'Arques, menace toujours de fermer ses portes au moindre problème. « Pas question de baisser les bras », confirme le maire de Renescure, Jean-Pierre Decool. Un recours contre le projet a été déposé, la semaine dernière, au tribunal administratif. W

Gilles Durand

Voix du Nord > vendredi 04.12.2009 > Actualité Saint Omer

Bonduelle au coeur du rassemblement anti-Flamoval, lundi

Secrétaire du comité d'établissement de Bonduelle, Joël Jourdain appelle à la mobilisation, lundi.

| INCINERATEUR |

Lors de la manifestation du 18 juillet, les opposants à Flamoval avaient annoncé qu'une nouvelle opération suivrait. Ils descendront de nouveau dans la rue lundi. Parmi les initiateurs de ce rassemblement, les salariés de Bonduelle qui craignent pour leurs emplois.

PAR AMÉLIE VERMEULEN hazebrouck@lavoixdunord.fr

Plus de trente années de boîte. Joël Jourdain, secrétaire du comité d'établissement de Bonduelle, à Renescure, est dans l'entreprise le 2 juillet 1973. Il fait partie du « gros des troupes, arrivé dans les années soixante-dix ». Ces salariés qui, aujourd'hui, ont une quarantaine voire une cinquantaine d'années et qui, en cas de coup dur, auraient sans doute quelques difficultés à reprendre pied. Alors oui, l'incinérateur Flamoval, il le considère comme une vraie menace. « Le site de Renescure, ce sont 800 personnes en période de campagne, rappelle-t-il. Sans oublier tous ceux qui travaillent autour, les agriculteurs, les transporteurs... » La santé, l'environnement, Joël Jourdain y pense. Mais « la priorité des priorités, ce sont nos emplois ». « On craint pour notre usine, mais aussi pour la marque Bonduelle, qui pourrait être incriminée au point de vue national. » Des inquiétudes qui se sont accentuées avec l'arrivée des premières pelles mécaniques sur le chantier de Flamoval, à Arques.

Trop tard ? « Il y a toujours un espoir. »

D'autant que, convient le syndicaliste, « nous sommes restés les bras croisés pendant quelques mois, voire quelques années. A ce moment-là, nous avions confiance en nos politiques. Aujourd'hui, on voit bien qu'ils se désintéressent des emplois que nous avons dans la région. Ils n'hésitent pas à mettre en péril des familles entières. » Lundi, Joël Jourdain sera logiquement à Renescure, puis à Arques pour dire « non » à Flamoval. Lors de la dernière démonstration de force, le 18 juillet, l'appel des salariés de Bonduelle avait été entendu par plus d'un millier de personnes. Le secrétaire du CE compte, cette fois encore, sur ses collègues, pour faire barrage. Et lance un appel plus général « à toutes les personnes qui sont contre l'incinérateur Flamoval ».

Pendant que certains mènent contre Flamoval un combat judiciaire - « trop cher pour nous », selon le syndicaliste -, Joël Jourdain et ses collègues ont choisi la voie de la mobilisation. Persuadés que les actions répétées peuvent apporter leurs fruits. •

La Voix du Nord > vendredi 04.12.2009 > Actualité Hazebrouck

Sous la conduite du géant Klimato
À Renescure d'abord, à 13 h 30, à Arques ensuite, à 14 h 30, les opposants se rassembleront pour dire « non » à l'incinérateur Flamoval. La manifestation est organisée par le collectif Klimato, créé à l'approche du sommet de Copenhague, pour alerter sur le problème du réchauffement climatique.

Un collectif impulsé par Hélène Flautre (députée européenne Europe Écologie), qui regroupe des élus, des militants associatifs, des agriculteurs, des « indépendants », et dont fait aussi partie Thierry Willaey, élu vert hazebrouckois. « On avait, la dernière fois, annoncé une nouvelle manifestation qu'on envisageait plutôt en début d'année, rappelle-t-il. Mais, avec le collectif, l'occasion s'est présentée un peu plus tôt que prévu. » Les opposants à l'incinérateur, qui semblent aimer les symboles forts, ne prévoient pas de planter un ginkgo biloba, baptisé « arbre de la résistance », comme ils l'avaient fait lors d'une dernière mobilisation, le 3 octobre, sur le site de Flamoval.
Cette fois, ils voient plus grand. Ils viendront donc accompagnés de Klimato, le géant créé en même temps que le collectif. Un grand bonhomme de deux mois né à Roubaix, représentant un coulonneux, qu'ils feront baptiser lundi, à 13 h 30, par Jean-Pierre Decool, maire de Renescure. Et qui ira ensuite, devant ses fenêtres majorales, saluer Joël Duquenoy, maire d'Arques et président du syndicat mixte Flandre-Morinie. « On n'arrive pas à se faire entendre au sein du syndicat, explique Thierry Willaey. C'est sans doute que les élus sont un peu durs de la feuille... On va donc aller faire du bruit près de leurs fenêtres. Quelque chose de festif. »

A. V.

Rassemblement lundi, à 13 h 30, à la mairie de Renescure puis à 14 h 30 sur la place d'Arques.

Klimato arrive à Dunkerque. Article du Phare dunkerquois

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Le Voyage de Klimato se déroulera dans le Nord-Pas-de-Calais du 5 au 12 décembre prochain avec une étape importante sur le littoral dunkerquois dimanche prochain.

Le Phare dunkerquois aborde dans son édition de cette semaine l'opération de sensibilisation aux questions climatiques organisée par le collectif des amies de Klimato.

Dans l'article concerné "Klimato fait escale à Dunkerque", j'explique au nom des Verts du dunkerquois la démarche suivie avec le concours de Nicolas Fournier des Amis de la Terre

Est mise en avant la vulnérabilité du territoire de la Flandre dunkerquoise aux effets du réchauffement climatique d'ores et déjà présents mais surtout ceux à venir.

De même qu'est abordée la problématique de projets locaux apparaissant clairement comme contraires à la nécessité de relever le défi du réchauffement climatique.

Ainsi, ceux du terminal méthanier dans la zone naturelle du Clipon et de l'incinérateur Flamoval à Arques apparaissent ainsi clairement anachroniques.

En préambule du sommet de Copenhague, le géant Klimato n'aura ainsi de cesse de rappeler la nécessité du virage énérgétique et climatique du Nord-Pas-de-Calais

A suivre.

Post-scriptum : la photo mise en exergue dans la note de blog "Klimato arrive à Dunkerque. Article du Phare dunkerquois" représente la tête du géant Klimato prise dans le cadre de l'atelier tourquennois où il fut échafaudé

Flamoval : Françoise Hostalier (UMP) «très en colère»

ÉCO-TERRE - Elle se bat contre le futur incinérateur Flamoval à Arques. Françoise Hostalier, députée du Nord, estime qu'on n'a pas épuisé toutes les solutions contre l'incinération. Elle a écrit à Nicolas Sarkozy pour lui rappeler ses promesses du Grenelle. En vain, pour le moment
Après l'émission de dioxines de l'incinérateur de Dunkerque, vous demandez l'aide de Nicolas Sarkozy pour remettre à plat le projet d'incinérateur Flamoval. Et maintenant?
Je suis très en colère.

Contre qui?
La planète entière! J'ai envoyé une lettre fin octobre au président de la République. La réponse qu'on m'a faite, c'est qu'on va me répondre. Ils vont transmettre mon courrier à Jean Louis Borloo. Or, si j'ai écrit au président de la République, c'est que Borloo ne me répondait pas. Bref, tout ça, ça porte un nom : ça s'appelle tourner en rond. Trop, c'est trop.

Le patron de la Direction régionale de l'environnement nous dit qu'il et qu'il accorde «de l'importance» à la «capacité» de Flamoval à respecter l'arrêté préfectoral (1). Qu'en dites vous?

Faut arrêter. A Dunkerque, il avaient dû dire la même chose. Ce qui est arrivé à Dunkerque n'est pas anodin. Il y a eu un incident, on l'a découvert de manière fortuite. Ce n'était pas un contrôle usuel, mais inopiné. Le reste du temps, qu'est-ce qui se passe à Dunkerque? On n'en sait rien. C'est grave. Or l'incinérateur de Dunkerque, c'est un incinérateur de la dernière génération, comme le futur Flamoval. Le résultat, c'est que l'entreprise Bonduelle est vraiment menacée, et avec elle tous les emplois induits.
Vous défendez les emplois, mais il y a aussi la santé des riverains.
Oui, et c'est le Pr Richard, président de l'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer, qui est légitime sur ce terrain. Il y a aussi le danger économique, le risque que Bonduelle soit obligé de fermer pour maîtriser son image de marque. Il y a en jeu les emplois chez Bonduelle, et chez tous les agriculteurs qui travaillent avec Bonduelle. En tant que député, je suis dans mes compétences. Sur le territoire, on travaille à la reconversion d'Arc international. Qu'est-ce qu'on va attirer comme entreprise si on risque des pollutions en chaîne? Christophe Bonduelle a écrit en 2003 au préfet de l'époque pour dire que l'incinérateur constituerait un grave danger, et qu'il l'obligerait à fermer son usine. Et puis, vu le Grenelle, on n'y croyait plus. Pour nous, le projet Flamoval, c'était terminé. De fait, il y a plein d'autres solutions que l'incinération, comme le traitement à froid par exemple. Or elles n'ont pas été examinées. Par ailleurs, 30% des déchets sont verts, et cet incinérateur ne va pas produire d'énergie, mais en consommer. Il faut mettre tout le dossier à plat. Le problème, c'est qu'on est face à des gens autistes.
Que faites vous?
J'ai tapé à toutes les portes possibles et imaginables, chez Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Létard, Jean-Louis Borloo. Lors du vote du budget chapitre par chapitre, j'ai voté contre le budget de l'écologie. C'est à main levée, c'est symbolique, mais ça a fait réagir l'attaché parlementaire de Jean-Louis Borloo. Il y a le Grenelle 2 qui se prépare. Je dis à Jean-Louis Borloo
«Tu ne peux pas dire des choses et faire le contraire sur le terrain». Et puis cette lettre au président de la République. C'est quand même fou de devoir le déranger pour un incinérateur au fin fond de la Flandre!
Que dites vous à Nicolas Sarkozy?
Il s'était engagé pendant le Grenelle, l'incinération devait être le dernier recours (2). J'attends une réponse. Je ne lâcherai pas.
Recueilli par Haydée Sabéran

(1) L'arrêté demande au site une surveillance mensuelle des rejets de dioxines.

(2) «Il faudra prouver pour tout nouveau projet d'incinérateur qu'il s'agit bien de l'ultime recours. Il n'y aura plus d'incinérateur sans contrôle permanent et transparent des pollutions émises. Il n'y aura plus de projet d'incinérateur sans que la destruction des déchets ne serve à produire de l'énergie Ici l'intégralité du discours de discours de Nicolas Sarkozy, en clôture du Grenelle, le 25 octobre 2007.
Arques par en campagne contre une usine imposée
Flamoval : l'incident de Dunkerque ne changera rien

Flamoval
Le futur incinérateur fait figure d'exemple pour le CVE de Dunkerque
Edition du vendredi 20 novembre 2009, 11:39   
La commission locale d'information et de surveillance s'est réunie cette semaine à Dunkerque pour tenter de trouver des solutions après l'incident du mois de juin au Centre de Valorisation Energétique. Le taux d'émission de dioxine avait été contrôlé bien au-dessus des limites autorisées. Une canalisation, servant de filtre, s'était bouchée. Les services de l'Etat ont donc décidé de trouver des solutions pour éviter qu'un tel événement ne se reproduise. Et parmi les solutions évoquées : la mise en place de contrôles en semi–continu, alors qu'actuellement ces contrôles ont lieu ponctuellement, deux fois par an. Le contrôle en semi-continu, c'est justement ce qui sera mis en place à Flamoval. Et pour les autorités, c'est une garantie supplémentaire. Les explications de Jean-Régis Borius, sous préfet de Dunkerque :
 

Incinérateur : Un à 0 pour Ouest Provence

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5508 10 novembre 2009

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’incinérateur de Fos

Le droit d’interdire les incinérateurs de déchets sur son territoire vient d’être reconnu au syndicat d’agglomération Ouest-Provence, par la cour administrative d’appel de Marseille

La cour administrative d’appel de Marseille vient de trancher et de reconnaître au syndicat d’agglomération à Ouest-Provence le droit d’interdire les incinérateurs de déchets sur son territoire. En effet, la cour a pris acte de la modification du plan local d’urbanisme visant à interdire l’implantation d’incinérateurs dans le secteur Caban-sud de la zone industrialo-portuaire de Fos. Objectif : empêcher l’implantation du futur incinérateur de la Communauté urbaine de Marseille (CUM). Dans l’attente plusieurs années puisque la Préfecture avait obtenu sa suspension en première instance, la cour d’appel vient de casser ce jugement. Bernard Granié, président de Ouest-Provence réitère la proposition de traiter sur le territoire les déchets de Marseille Provence Métropole, mais sans incinération. Reste à savoir comment la Communauté Urbaine MPM va gérer cette nouvelle donne.

, Fabienne Berthet

Flamoval : les Verts appellent à réexaminer le projet

samedi 07.11.2009, 05:03 - La Voix du Nord

|  INCINÉRATEUR |

Les Verts continuent de lutter contre le projet d'incinérateur Flamoval. ...

Le 30 octobre, Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, a pris sa plume pour adresser sa crainte du projet aux préfets du Nord et du Pas-de-Calais et à Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie. « Je ne doute pas que vous avez pris votre décision après avoir entendu tous les avis et j'imagine sans peine les assurances des promoteurs du projet et les données techniques "rassurantes" qui vous ont été communiquées : modernité, sécurité, contrôle rigoureux », écrit Marie-Christine Blandin au préfet du Pas-de-Calais, Pierre-Florian de Bousquet. Mais, l'ancienne présidente Verte de la Région cite aussi le rapport d'inspection des installations classées qui dresse « un dépassement significatif » - « 100 % de dépassement des limites autorisées », précise-t-elle dans son courrier à Chantal Jouanno -, des concentrations en dioxines et furanes à proximité du CVE de la communauté urbaine dunkerquoise.

« Tristes circonstances, la Flandre intérieure où vous avez autorisé l'incinérateur de Flamoval est sous le vent de celui qui est ici dénoncé.

Or furanes et dioxines, hautement cancérigènes, se stockent dans les tissus graisseux et les contaminations sont cumulatives. Dans le monde judiciaire, ce rapport serait mis au rang des "faits nouveaux" susceptibles de faire rouvrir le dossier et de changer la décision. Je vous sollicite, monsieur le préfet, pour que vos services évaluent à nouveau le risque durable que ferait courir à la population un incinérateur à Arques. » •
 

La plume contre le feu...
http://hondschoote-debat.over-blog.org/article-la-plume-contre-flamoval--38745302.html

Françoise Hostalier demande à Nicolas Sarkozy d'intervenir

mardi 03.11.2009, 05:02 - La Voix du Nord

 Françoise Hostalier, députée de la XVe circonscription du Nord.
Françoise Hostalier, députée de la XVe circonscription du Nord.

|  FLAMOVAL |Françoise Hostalier vient de monter d'un cran dans son combat contre le projet Flamoval. ...

Elle demande directement l'intervention de Nicolas Sarkozy (lire également en pages Région) pour « arrêter ce projet et procéder à une remise à plat des solutions possibles pour le traitement des déchets ».

La députée UMP de la XVe circonscription du Nord avait remis, l'an dernier à Valenciennes, un dossier contre Flamoval au président de la République. Elle lui récapitule les actions qu'elle a menées « contre cette construction inutile, dangereuse, coûteuse, contraire à toute logique et surtout contraire à l'esprit du Grenelle de l'environnement ».

Incident à Dunkerque

Françoise Hostalier met dans la balance « 650 emplois directs qui sont menacés » chez Bonduelle à Renescure, « sans compter l'emploi de tous les agriculteurs de la région qui travaillent pour cette usine alimentaire ». Elle rappelle au président de la République que « dans notre région, tous les indicateurs en matière de santé sont au rouge ». Elle s'appuie aussi sur un événement survenu il y a quelques mois à l'incinérateur de Dunkerque, « mais apparemment tenu secret », qui n'a été découvert « qu'à travers un contrôle inopiné » : « Cet incinérateur, très récent et de la même génération que Flamoval, a rejeté près de deux fois plus de dioxine que la norme maximale autorisée », ce qui, pour Françoise Hostalier, « prouve qu'il n'y a, en fait, aucun suivi sérieux des rejets dans l'atmosphère ». • C. T.

Libération > Vendredi 6 Novembre 2009
Terre 

Arques part en campagne contre une usine imposée

La construction d'un incinérateur fait craindre un risque de pollution.

«S'il y avait eu un vrai débat il y a huit ans, on n'en serait pas là.» Ils discutent par petits groupes, sous des parapluies. Autour d'eux, des pancartes «Décideurs, dites non à l'incinérateur» ; «Ne jouons pas aux apprentis sorciers». On est en rase campagne, au milieu d'une zone d'activités, devant le site du futur incinérateur Flamoval, à Arques, près de Saint-Omer, (Pas-de-Calais). C'est le 3 octobre, ils sont 200, il y a des agriculteurs, des écologistes, des syndicalistes avec leurs drapeaux, des médecins, des maires, des riverains. Le maire socialiste d'Hazebrouck, Jean-Pierre Allossery, les députés UMP Françoise Hostalier, et André Flageolet ne sont pas là, mais ils les soutiennent. Christophe Bonduelle, celui des petits pois, qui a son siège à Renescure, à quelques kilomètres, sous les vents du futur incinérateur, aussi. Ce qu'ils réclament ? «Un débat démocratique. Choisir notre vie plutôt que la subir», dit Thierry Willaey, conseiller municipal (Verts) d'Hazebrouck. Or, la loi n'oblige pas à l'organisation d'un débat public pour un tel investissement.

Cancer. En septembre 2008, près de 4 000 personnes ont défilé contre le projet d'incinérateur Flamoval. Le 17 juin, le préfet du Pas-de-Calais a signé l'arrêté qui lançait la construction. Entre-temps, un débat, dans la rue, dans la presse locale, des réunions d'opposants, mais zéro débat public. «La démocratie, c'est les élections», rétorque Joël Duquenoy (PS), défenseur du projet, et nouveau président du syndicat mixte Flandres-Merignies, qui regroupe les 159 communes concernées par l'usine qui brûlera les 92 500 tonnes de déchets.

Derrière la demande de débat, il y a toutes les questions. Les riverains et les médecins craignent pour la santé : dans la région championne de France du cancer, personne ne veut de dioxine en plus. L'incinérateur voisin de Dunkerque vient d'être pris en flagrant délit d'avoir craché 96% de plus de dioxine que la norme admise. Quand elle l'a appris, la députée Françoise Hostalier a écrit à Nicolas Sarkozy, lundi, pour lui demander de faire «arrêter ce projet et procéder à une remise à plat des solutions possibles».

Courgettes. Bonduelle - qui n'a pas souhaité répondre à Libération - tremble pour sa marque. Ses salariés, en intersyndicale, le soutiennent au nom des 650 emplois de l'usine. Les agriculteurs s'inquiètent pour la qualité de leur terre, Bonduelle les a prévenus : si l'incinérateur s'installe, il se sépare d'eux. La majorité des courgettes produites en France pousse à quelques centaines de mètres de la future usine. Et il n'y a pas mieux comme légume pour fixer la dioxine. «Or tous les incinérateurs ont un jour des pépins, les médias s'empareront de l'affaire. C'est ingérable», soupire François Bourgain, président d'Oplinord, l'organisation des producteurs de légumes industriels. Des alternatives ? Oui, disent les défenseurs de l'environnement, entre autres produire du méthane, à partir des déchets verts, et réduire plus à la source.

A plein régime. Antoine Bonduelle, cousin de Cristophe et expert du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat : «L'Ademe nous dit que le volume de déchets est en train de baisser, à la source. Or avec 10% de déchets en moins, l'incinérateur ne fonctionne plus bien : pour qu'il ne soit pas plus polluant, il doit tourner à plein régime, question de combustion. Pour trouver les 92 000 tonnes de déchets, on va devoir les chercher en camion à 60 kilomètres». Donc polluer. «Un raisonnement pervers.»

Haydée Sabéran (à Arques)

Peut-on encore vendre un incinérateur aux Français ? C'est sans doute un peu plus dur qu'avant.

Peut-on encore vendre un incinérateur aux Français ? C'est sans doute un peu plus dur qu'avant. Avant le temps des combats de riverains et d'associations contre les rejets de dioxines ou des préconisations environnementales nées du Grenelle, qui donnent la priorité à la prévention et au recyclage. Mais, malgré tout, la solution incinération garde la faveur de nombreux élus, dans un pays qui compte encore près de 130 installations (record d'Europe). Et notamment à Paris, où se débat en ce moment l'avenir de l'incinérateur d'Ivry. Opération séduction à laquelle s'attelle le Syctom, le syndicat intercommunal d'élus qui traite les déchets de Paris et de 83 communes de banlieue. Après l'incinérateur d'Issy - reconstruit et relancé fin 2007 -, celui d'Ivry, le plus important de France, arrive en bout de course. Les fours de cet équipement en bordure de périphérique, dont les deux cheminées font partie du paysage du sud parisien, n'en ont plus que pour dix années à brûler nos poubelles. Le Syctom propose donc de le remplacer par un équipement neuf, qui allie incinération et méthanisation. Vu l'ampleur de l'investissement (autour de 800 millions d'euros), le projet fait l'objet en ce moment d'une procédure de débat public. Les réunions ont commencé en septembre pour s'achever le 14 décembre, afin de répondre à des questions comme «Quels modes et quelles capacités de traitement pour le nouveau centre ?» (hier soir) ou «Quels sont les impacts environnementaux ?» (jeudi prochain). Un tel débat peut-il se dérouler sans la fronde rencontrée par exemple à Fos-sur-Mer ou Arques (lire ci-contre) ? Voilà en tout cas comment les élus franciliens espèrent y parvenir.

Jouer la transparence
«N'en doutez pas, le Syctom se réjouit de l'organisation du débat public.» François Dagnaud, président du syndicat intercommunal, compte bien profiter du débat pour convaincre les réticents. «On a une certaine expérience en termes de concertation et de transparence, même si on comprend que les gens ne nous applaudissent pas à tout rompre», expliquait l'élu parisien mi-septembre. Le risque reste toutefois modéré, le débat n'ayant pas vocation à trancher. «Nous n'avons pas d'avis à donner, explique Philippe Marzolf, président de la commission sur le débat public d'Ivry. Il s'agit d'écouter tout le monde, que ce soit monsieur ou madame Michu ou le président de la région.»

Présenter une option ficelée
Dès la première réunion publique le 22 septembre à Ivry, un associatif s'est agacé : «Je n'ai pas entendu parler des alternatives étudiées. S'il n'y a pas plusieurs solutions, de quoi va-t-on débattre ?» Un point qui irrite aussi Anne-Laure Wittmann, des Amis de la terre : «On est face à un projet tout ficelé, le Syctom semble juste voir le débat public comme une façon d'expliquer son projet, alors qu'il a déjà choisi.» Le Syctom explique avoir réalisé en amont ce travail d'études préalables et retenu la meilleure option. Philippe Marzolf, de la commission du débat public, estimait lui aussi la semaine dernière que le maître d'ouvrage «n'avait peut-être pas assez expliqué le processus qui l'avait amené à faire ce choix».

Parer l'incinération de vertus François Dagnaud explique vouloir «sortir des débats un peu théologiques» en «améliorant le bilan environnemental» de son projet. Le Syctom prévoit donc un redimensionnement à la baisse des équipements, qui traiteront 20% de déchets en moins, signe qu'il prend en compte les politiques de réduction des déchets. Par ailleurs, le centre comportera un volet méthanisation pour transformer la part de déchets organiques des poubelles en biogaz et en compost. Un procédé encore rare en France, qui inquiète parfois : «On ne connaît pas encore le vrai bilan énergétique de la méthanisation», regrette ainsi Jean-François Poitvin, d'Ile-de-France Environnement. Autre élément à l'actif du projet : le centre d'Ivry est raccordé à un réseau de chauffage qui alimente l'équivalent de 100 000 logements. Et gardera la même production, malgré la baisse des volumes incinérés.

Mettre le citoyen le nez dans ses poubelles «Même si on réduit notre production, le zéro déchet n'est pas pour demain», martèle François Dagnaud qui répète souvent qu'il «refuse de voir se multiplier des petits Naples autour de Paris». Bref, tant que les Parisiens et banlieusards produiront autant de déchets (436 kg par habitant et par an, dont 371 d'ordures résiduelles hors tri), il faudra bien s'en occuper, et sur le territoire concerné. Un réalisme qu'Anne-Laure Wittmann qualifie de «manque de volonté politique» : «Le message qu'on envoie aux habitants, c'est qu'on ne les incite pas à faire des efforts. Ça coûte pourtant tellement moins cher d'investir dans la prévention.» «Le recyclage, la réduction à la source, ce sont les questions qui ressortent le plus du débat, souligne Philippe Marzolf. Davantage, finalement, que l'incinérateur lui-même, moins passionnel, puisque l'usine est déjà là.» A vérifier lors de la prochaine réunion, jeudi à Charenton. Si le projet aboutit, la nouvelle usine entrerait en service à partir de 2019.

Par guillaume launay Photo vincent nguyen. riva-press

France 3 > 04/11/09

http://www.youtube.com/watch?v=e7EBNytheY8
Colère d'un élu contre un projet d'incinérateur

Le chantier du futur centre de revalorisation des déchets a finalement démarré depuis trois semaines.

© F3NPDCP
La députée UMP Françoise Hostalier en appelle au Président de la République pour enrayer un projet d'incinérateur.Françoise Hostalier, députée UMP du Nord, en appelle au Président de la République pour qu'il enraye le projet d'un nouvel incinérateur sur la commune d'Arques près de Saint-Omer.Le maire socialiste de la ville ne pense pas que cette démarche influera le cours du chantier : l'implantation de l'incinérateur a déjà commencé

L'Indicateur des Flandres du 4 novembre 2009
Articles complets en PJ + Photos Baudelet
FAITS DEIVERS
« Flamoval Françoise Hostalier poursuit son combat contre l’incinérateur »

Extrait :
Lors de l'inauguration de la déchèterie d'Hondschoote, le 22 octobre, les membres du Syndicat Mixte Flandre Morinie ont réaffirmé leur position par rapport au dossier Flamoval. Hervé Saison, maire d'Honschoote et vice-président de ce syndicat, a indiqué : "Flamoval devrait voir les premiers coups de pioche dans peu de temps. Cette usine sera un modèle du genre. Toutes les garanties ont été prises pour que cette usine rejette le moins possible dans l'atmosphère". Le sous-préfet de Dunkerque Jean-Régis Borius a réctifié : "Flamoval ce n'est plus un projet, c'est décidé, le temps des discussions est terminé, le débat citoyen est terminé !"

ACTUALITE REGION
Mise en service de nouvelles installations aux établissements Baudelet à Blaringhem « Nos déchets, source de richesse pour Baudelet »
Le groupe dispose d’un pôle "Recherche et développement" « Toujours en quête de nouveaux projets »
Baudelet est aussi une unité de production « L’affinerie d’aluminium, symbole de la richesse des déchets »


Bernard Poissonnier, directeur général, et Olivier Ramackers, directeur adjoint.

Voix du Nord > Jeudi 29.10.2009 > La Voix du Nord > Ternois Est

Recyclage des déchets : un jeune agriculteur d'Houvin-Houvigneul se lance dans l'aventure


Pierre-Etienne Jud est agriculteur à Houvin-Houvigneul.

|  ON EN PARLERA |
Demain soir aura lieu, à la salle des fêtes d'Houvin-Houvigneul, une réunion d'information sur la méthanisation. Cette technique permet de recycler divers déchets pour en faire de l'engrais et de l'énergie. Le point avec Pierre-Etienne Jud, jeune agriculteur de 23 ans qui se lance dans cette aventure unique dans le département.

PAR BENJAMIN DUBRULLE

La méthanisation, vous connaissez ? En résumé, il s'agit du recyclage des déchets organiques en engrais tout en produisant de l'énergie faiblement émettrice de gaz à effet de serre. En gros, c'est la suite logique du compostage. Ce concept, peu répandu en France (lire ci-dessous), Pierre-Etienne Jud souhaite le développer. Ce jeune agriculteur de 23 ans vient de reprendre la ferme de sa grand-mère à Houvin-Houvigneul. En étant baigné dans le monde agricole depuis tout petit, cette trajectoire était, pour lui, quasiment courue d'avance... Le jeune homme a donc souhaité prendre la relève dans cette exploitation de 40 hectares tout en prenant en compte la fragilité de notre environnement et la rareté des ressources. Cette réflexion trotte dans sa tête depuis quelques années. Sa solution : la méthanisation. Ce projet est en train de prendre forme. Cinq agriculteurs du secteur y ont déjà adhéré.

Mais au fait, ce projet, ça consiste en quoi ? « Nous allons nous fédérer pour collecter tous les types de déchets comme les effluents agricoles (fumier, lisier), l'ensilage (herbe, interculture, maïs). Tout ceci sera ensuite disposé dans un méthaniseur qui servira à alimenter en énergie une porcherie d'Houvin-Houvigneul. On pourra alimenter également en engrais les plans d'épandage des agriculteurs impliqués dans l'opération.

 » En résumé : les déchets organiques collectés sont placés dans une cuve de 5 000 m³, ils sont chauffés à 37° puis brassés. « Avec ce procédé, on va produire de la chaleur et on va la valoriser. Comme la porcherie va s'agrandir, on va réduire les dépenses en gaz qui sont exorbitantes car il faut savoir que pour engraisser les porcs il faut une température constante de 25°. Leur dépense énergétique va passer de 6 centimes le Kw/h à 2,5 centimes. Et il fallait se mettre à plusieurs dans cette aventure car c'est à partir de 500 Kw/h que l'on commence à réaliser des économies d'échelle. » Outre les déchets des agriculteurs, d'autres venant d'industriels du secteur (Bonduelle, Bigard, etc.) participent à cette opération.

Cette technique a aussi un but environnemental. Fini les tas de fumier sur le bord des routes qui encombrent les agriculteurs. En plus, ces déchets seront soumis dans les années à venir à de plus grandes réglementations. « C'est également un aspect économique car les agriculteurs sont souvent dépendants d'aides mais celles-ci auront tendance à se réduire. Il faut prendre les devants et transformer ces inconvénients (les déchets) en avantages (engrais et énergie). » Ce projet pourrait voir le jour, dans le meilleur des cas, en 2012. L'investissement est important : 2,5 millions d'euros mais comme le dit le jeune agriculteur « la valorisation des éléments est un formidable défi. » •

Une réunion d'informations aura lieu demain, à 18 h 30 à la salle des fêtes d'Houvin-Houvigneul.

La France à la traîne par rapport à ses voisins européens


La méthanisation n'est pas encore très développée en France. PH. ARCHIVES «LA VOIX»

Dans le domaine de la méthanisation, la France est très en retard par rapport à nombre de ses voisins européens. ...

En Allemagne, par exemple, 4 000 installations utilisent ce procédé. On en recense une petite dizaine en France. Le contexte énergétique français, dominé par l'énergie nucléaire, a constitué un frein au développement de la valorisation énergétique des déchets urbains, industriels et agricoles. Mais depuis deux ans, le contexte a évolué, encouragé par la réévaluation à la hausse des tarifs de rachat de l'électricité décidée par l'État en juillet 2006. Mais ces tarifs sont encore sous-évalués par rapport à ceux d'autres pays européens. En France, l'électricité est rachetée 14 centimes du Kw/h, en Allemagne elle est à 21 centimes, 28 en Suisse et 22 en Belgique. Des exploitations de Dieppe amènent leurs déchets en Belgique pour qu'ils soient valorisés à un prix intéressant.

Mais du point de vue environnemental, ce n'est pas trop ça... Au-delà de la production de chaleur et d'électricité, la méthanisation permet aussi de trouver des débouchés à des déchets qui ne trouvent plus leur place dans le schéma du traitement français.

Pour Pierre-Etienne Jud, le principal frein résulte dans l'autorisation donnée par la DRIRE (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) et la DSV (Direction des services vétérinaires) pour le retraitement des déchets industriels. Comme ce procédé est novateur, cela prend du temps. Beaucoup de temps. Mais comme l'explique l'agriculteur, « la méthanisation est encore plus écologique que l'éolien et rien que pour mon projet, nous allons embaucher deux personnes chargées de la collecte et de la maintenance. »

Sources : actu-environnement. com

Voix du Nord > 27/10/09 > Actualité Douai

Les associations écologiques toujours en lutte contre les incinérateurs


Le CRANE mène de nombreux combats pour l'environnement: «Sur les gros dossiers, plus on est nombreux, mieux c'est.»

|  ENVIRONNEMENT |

Le Collectif régional associatif nord environnement (CRANE) regroupe sept associations. ...

L'arrêt de l'incinérateur d'ordures ménagères d'Hénin-Beaumont figure parmi les principaux combats pour la défense de l'environnement et de la santé publique qu'il mène. Et le CRANE n'est pas content. Depuis plusieurs années, il réclame la fermeture de l'incinérateur d'ordures ménagères d'Hénin-Beaumont. Géré par le syndicat mixte d'élimination et de valorisation des déchets (SYMEVAD, présidé par Martial Vandewoestyne, maire de Lambres-lez-Douai), celui-ci centralise la collecte des déchets pour les territoires des communautés d'agglomérations du Douaisis, d'Hénin-Carvin et Osartis (Vitry-en-Artois et alentours).

« Nous tirons la sonnette d'alarme depuis 2006. Il existe d'autres solutions pour le traitement des ordures », font valoir les membres du CRANE. « On nous avait prédit l'arrêt de l'incinérateur pour 2010, mais nous avons appris que des travaux seraient effectués pour prolonger son fonctionnement jusqu'en 2013. » Le CRANE se sent « trahi » par le SYMEVAD et réclame aujourd'hui la signature d'un « protocole d'accord pour la non prolongation de l'incinérateur. »

Doutes
De son côté, le SYMEVAD envisage la construction d'un centre de tri mécano-biologique (TMB). Ce procédé nouveau permet de séparer les déchets organiques des matières inertes dans les ordures ménagères non triées. En fin de cycle, l'organique est transformé en compost. Le reste est compacté puis enfouis. Le TMB est donc censé réduire le volume de déchets destinés à l'enfouissement. Toutefois, le CRANE doute de son efficacité : « Nous sommes allés visiter des TMB en Allemagne. On a l'impression qu'il s'agit plus de grosses unités de compactage. » Le collectif préconise « un tri plus poussé à la source : chez les habitants ». « Nous reconnaissons la volonté du SYMEVAD de réduire les déchets. Mais il faut aller plus loin. » Argument supplémentaire : « Même l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) refuse pour le moment de financer les TMB. C'est bien la preuve qu'elle aussi a des doutes. » Le CRANE organisera prochainement une conférence avec Dany Dietman, maire de Manspach (Haut-Rhin). Grâce à une politique nouvelle de réduction des déchets (pesée des résidus ménagers et redevance), il a fait diminuer le volume des ordures de 340 kg à 90 kg par habitant en l'espace de quinze ans dans sa commune.

C. L.-S.

Ordures ménagères : bientôt une taxe au poids !

En application du Grenelle de l'environnement, le gouvernement projette de réformer la taxe et la redevance d'enlèvement des ordures ménagères dans un délai de 5 ans.

Par Olivia Menu, le 06/10/2009

Face à l'urgence écologique, le Parlement a voté en août dernier la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement. Cette loi, dont l'objectif est de mettre en place un nouveau modèle de développement durable, fixe le cadre de l'action gouvernementale qui devra être mise en œuvre sur le long terme pour lutter contre le changement climatique.

Dans cette optique, le gouvernement est notamment invité à prendre des mesures en vue de réformer, dans un délai de 5 ans, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères et la redevance du même nom en vue de dissuader les ménages de produire trop de déchets.  

La loi prévoit donc d'intégrer une part variable dans le calcul de la taxe ou de la redevance d'enlèvement des ordures ménagères qui tiendront compte de la nature et du poids et/ou du volume des déchets produits par chaque ménage et/ou de la fréquence du ramassage des ordures. La détermination de cette part variable sera laissée au libre choix des collectivités territoriales. Par ailleurs, le gouvernement doit déposer au Parlement, d'ici début novembre, une étude sur l'opportunité d'assoir la taxe d'enlèvement des ordures ménagères sur la taxe d'habitation.

À noter 
Actuellement, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères est établie comme en matière de taxe foncière sur la moitié de la valeur locative cadastrale du bien imposé. Peu importe donc, la quantité de déchets produite par chaque ménage, le montant de la taxe est fonction de la valeur de la propriété.

Toutefois, les collectivités locales peuvent choisir à la place du système de la taxe celui de la redevance dont le montant est calculé en fonction de l'importance du service rendu aux usagers. Et si dans la très grande majorité des cas le tarif de la redevance ne varient pas en fonction des efforts de réduction des déchets réalisés par chaque usager, les communes ont déjà de la possibilité de mettre en place une « redevance incitative » dont le montant payé par chaque usager est déterminé en partie en fonction des déchets qu'ils rejettent. La loi de mise en œuvre du grenelle de l'environnement impose tout simplement la généralisation de ce système conforme au principe du pollueur-payeur, et qui à ce jour n'a été choisi que par un nombre réduit de communes.

Art. 46 de la loi n°2009-967 du 3 août 2009, JO du 5

 

La Voix du Nord > Samedi 24 Octobre 2009 > Edition de SAINT-OMER

ENVIRONNEMENT 

«L’incinérateur est un choix politique qui ne met pas en avant le risque sanitaire»

Les opposants au projet d'incinérateur à Arques sortent revigorés de la réunion publique organisée par l'APSH jeudi soir. De nombreux spécialistes de santé se sont succédé à la tribune, devant une salle Vauban archi-comble, pour montrer à quel point l'environnement joue un rôle déterminant sur la santé. Ils sont unanimes: Flamoval aggraverait le risque sanitaire dans une région déjà fortement exposée.

Plus personne ne peut prétendre que le combat mené par l'Association pour la protection de la santé des habitants de la région de Saint-Omer (APSH) est animé par un autre dessein que celui d'alerter sur un risque sanitaire. La somme de connaissances exposée par des professionnels de santé spécialisés dans des domaines aussi divers que leurs origines géographiques sont variées, illustre à elle seule que la prise de conscience de l'impact de l'environnement sur la santé, aussi tardive soit-elle, progresse à grands pas. «

On se doit de lancer l'alerte, rappelle le docteur Philippe Richard, président de l'APSH. Nous sommes à l'aube d'une médecine environnementale. Nous en avons assez d'agir sur les conséquences plutôt que sur les causes.» A fortiori dans une région où «l'état sanitaire ne fait que s'aggraver, souligne le docteur Jean-Bernard Verbecq, et où la surmortalité par rapport aux autres régions est toujours plus importante». (cf La Voix du Nord du 4octobre). Le professeur Henri Porte, chirurgien cancéro-thoracique à Lille, est formel: «Les risques de cancer sont corrélés à la pollution environnementale.» Le problème est que ces polluants, créés par l'homme, sont nombreux et difficilement identifiables. Cosmétiques, alimentaires, vestimentaires, les molécules qui nous veulent du mal sont partout. Le toxicologue André Cicolella, pourfendeur notamment du bisphénol A dans les biberons et autres paraben, montre que «c'est la période à laquelle nous vivons qui fait le poison.»

«Pas de seuil»

Et ces nouvelles données scientifiques, les médecins en observent les démonstrations quotidiennement. Le professeur Rémi Besson, spécialiste des malformations urogénitales à Lille, constate, par exemple, une augmentation du cancer des testicules chez les hommes jeunes, dans tous les pays du nord de l'Europe. Les pesticides, phtalates, et autres substances qui agissent comme perturbateurs endocriniens sont pointés du doigt. Oui, mais Flamoval dans tout ça? «Les chiffres fournis par les industriels ne correspondent pas à ce que vous allez inhaler », précise le docteur Paul Cordonnier, président de l'association pour la promotion de la recherche en environnement et en santé publique (APRES). Des molécules, inoffensives quand elles sont rejetées, peuvent en effet devenir toxiques au contact d'autres éléments dans l'air, l'eau, etc. Et le docteur de préciser: «Il n'existe pas de seuil en deçà duquel il n'y aurait pas de risque». D'autant que la contamination n'est pas conditionnée à une longue exposition: «Ça se joue sur un ou quelques jours», assure André Cicolella. Le temps de latence, en revanche, peut être énorme. «Un cancer développé à l'âge de 30 ans peut avoir été déclenché au cours de la vie intra utérine», souligne le professeur Éric Besson. Ce n'est pas tant l'incinération qui est stigmatisée que les risques qui nous entourent déjà. Les médecins souhaitent juste éviter qu'on les aggrave avec Flamoval. «Il ne faut pas attendre d'avoir la preuve pour agir, estime André Cicolella. Il faut saisir les données recueillies lors des expérimentations animales, elles servent à ça», encourage André Cicolella. Le professeur Henri Porte en est convaincu: «L'incinérateur est un choix politique qui ne met pas en avant le risque sanitaire. » C'est ce que les médecins déplorent. Surtout quand un incinérateur de dernière génération comme celui de Dunkerque transgresse les normes fixées ( notre édition du 22octobre). Reste un point essentiel: comment faire disparaître nos poubelles?

L'arrêté d'autorisation d'exploitation de l'incinérateur Flamoval a été signé par le préfet le 17 juin.


Petites phrases et grand débat

Michel Autès, vice-président du conseil régional en charge de la santé (VERTS).

- «Par le simple fait de marcher dans la rue ou d'habiter dans nos maisons, notre santé est menacée (…) La situation sanitaire dans la région ne permet pas l'improvisation.» André Flajolet, député UMP du béthunois.

- «On ne doit pas jouer aux apprentis sorciers avec une politique non environnementale. (…) Il est urgent d'attendre et de revoir la copie.» Thierry Willaye, élu Vert hazebrouckois au syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM, porteur du projet d'incinérateur) et opposant à Flamoval.

- « Je ne peux pas comprendre que certains élus soient encore sourds à ce que vous venez de démontrer.» André Cicolella, toxicologue.

- «Le cancer n'est pas que des chiffres et des pourcentages, c'est aussi du vécu», en réponse à une dame qui venait d'émouvoir l'assemblée en racontant le quotidien de sa fille, adolescente, atteinte d'un cancer. «Ce témoignage nous donne beaucoup d'énergie dans notre combat», a ponctué le docteur Philippe Richard. Bernard Loridan, maire de Merville.

- «Beaucoup d'élus commencent à être ébranlés dans leurs convictions. Il faut aller vite, mais il n'est pas trop tard pour stopper le projet Flamoval.» Guy Hilmoine, maire de Dohem.

- «Les élus qui s'opposeraient à la mise en oeuvre de Flamoval seraient hors la loi car tout a été signé par le préfet. Si ce projet ne vous convient pas, c'est à vous, citoyens, d'agir. La balle est dans votre camp. D'autant que vous payez deux fois à l'heure actuelle: pour le traitement des déchets, et pour les études et la communication autour de Flamoval.»


L’idée qui flashe

Une dame, anonyme parmi tant d'autres, a avancé cette idée, jeudi soir lors de la réunion publique anti-Flamoval (lire ci-dessous ): «On ne peut pas se laisser tout le temps endormir par des discours. Il faut se faire voir individuellement. Les gilets fluo sont censés nous protéger en matière de sécurité routière. Pourquoi ne pas s'en servir pour protéger notre santé? En le portant dans la vie de tous les jours, on montrerait clairement qu'on est contre Flamoval.» «C'est une bonne idée, à chacun de prendre se s responsabilités», a commenté le docteur Richard. Alors si vous croisez des gilets fluo sur le marché ce matin, ne soyez pas étonnés.D. M. AUJOURD'HUI Une basse-cour en salonA partir d'aujourd'hui, à 15 h, et demain toute la journée, la salle Vauban aura des allures de poulailler géant à l'occasion du salon des animaux de basse-cour.

 

L’Echos de la Lys > Fauquembergues et Audomarois > jeudi 22.10.2009, 14:00

Incinération d'ordures ménagères

Dunkerque épinglé, Flamoval menacé ?

Les anti-Flamoval ont un nouvel argument dans leur bataille contre l'incinérateur.

Le centre de valorisation énergétique de Dunkerque, comparable au futur Flamoval, a dépassé les taux d'émission de dioxine autorisés. Les opposants au projet Flamoval peuvent se frotter les mains. Un rapport rendu par la direction régionale de l'environnement daté du 12 août épingle le centre de valorisation énergétique de la communauté urbaine de Dunkerque.

Ce document mentionne un dépassement du taux d'émission de dioxines de 96 % relevé lors d'un contrôle semestriel inopiné le 30 juin et le 1er juillet dernier. « Les résultats du dernier contrôle inopiné montrent une insuffisance en terme de contrôle à l'émission sur le paramètre dioxines et furannes », indique le rapport. Et de préconiser : « Il y a lieu de renforcer les mesures de surveillance des rejets atmosphériques. »


 

Manque de transparence


 

Le souci, c'est que cet incinérateur est d'une génération comparable à Flamoval, l'incinérateur prévu à Arques, dont les travaux ont commencé.

Mardi matin, Jean Sename, président de l'association de défense de l'environnement Adelfa, et Antoine Bonduelle, du réseau Action Climat, dévoilaient ce document lors d'une réunion à Dunkerque. Un gros point d'interrogation s'imposait : Michel Delebarre, président (P.S.) du grand Dunkerque, avait-il connaissance de ce document ? Là encore, le cas dunkerquois rejoint le projet Flamoval car les deux incinérateurs sont en régie directe. En d'autres termes, ce n'est pas une entreprise qui gère l'incinérateur, ce sont les élus. Le manque de transparence, l'un des arguments des opposants à Flamoval, ressurgit en miroir avec ce probable scandale dunkerquois.

« Les promoteurs flamands nous ont baladé sur ce point-là. Quelles garanties avons-nous aujourd'hui ? Le vrai problème, c'est qu'on parle d'un système qui coûtera 100 millions alors que l'émission des gaz à effet de serre augmentera ! », déplore Antoine Bonduelle. Et si Michel Delebarre n'avait réellement aucune connaissance de ces données, à qui la responsabilité de cette opacité ?

N. de R.

 

Cliquer sur ce lien pour ouvrir le bulletin de dépassement de seuil de l'incinérateur de Dunkerque

Trop de dioxine dans les fumées du CVE : les associations exigent la transparence

mercredi 21.10.2009, 05:02 - La Voix du Nord

 Des rejets de dioxine supérieurs à la norme ont été constatés, début juillet, au CVE.PHOTO: J.-C.BAYON Des rejets de dioxine supérieurs à la norme ont été constatés, début juillet, au CVE.PHOTO: J.-C.BAYON

|  DUNKERQUE  |

Le centre de valorisation énergétique (CVE) de Dunkerque, inauguré en janvier 2008, se voulait exemplaire : sur la valorisation des déchets, sur l'impact environnemental des rejets, sur la transparence. C'est raté.

 

Les associations environnementales du Dunkerquois ont eu vent, il y a quelques jours, des résultats d'un contrôle inopiné réalisé au CVE le 30 juin et le 1er juillet derniers. Les analyses ont révélé « un dépassement significatif » (de près de 100 % !) de la norme fixée par le préfet en matière de rejet de dioxine. Problème : la commission locale d'information et de surveillance (CLIS) n'a pas été mise au courant. Inquiètes et en colère, les associations sont montées au créneau. « Depuis combien de temps ces rejets polluants durent-ils ?

s'interroge Antoine Bonduelle, membre du réseau Action Climat France, qui rappelle que les contrôles n'ont lieu que deux fois par an.

On est pourtant dans une ville où la confiance dans les installations classées est essentielle ! » En face, élus locaux et services de l'État se défendent d'avoir dissimulé quoi que ce soit. Pour Roméo Ragazzo, vice-président de la communauté urbaine en charge de l'environnement, « les choses ont eu lieu en plein été et notre premier souci était de comprendre ce qui se passait. » Même réaction du côté de la DREAL (ex-DRIRE) : « dès réception du rapport, début août, nous avons mis en demeure la CUD de rectifier cette non-conformité dans un délai d'un mois », relate Frédéric Modrzejewski, responsable pour le littoral. Les travaux ont été effectués dans la foulée (des tuyaux obstrués ont été purgés) et les rejets de dioxine sont finalement rentrés dans les clous, fin août. « On a été réactif, on a géré le problème technique. Je ne pense pas qu'on aurait pu faire mieux », poursuit-il. Informer la CLIS, peut-être ? « L'arrêté préfectoral ne prévoit pas une communication à chaud », rétorque-t-il, ajoutant que l'incident sera présenté et débattu lors de la prochaine réunion de la CLIS, d'ici la fin de l'année.

Les associations sont effarées. « On est devant un problème de transparence, martèle Jean Sename, président de l'Adelfa. Pour moi, il y avait matière à informer les riverains et les instances de surveillance. Sinon, à quoi servent-elles ? Une règle a été transgressée. Je ne vois pas pourquoi, en matière d'environnement, on dit que ce n'est pas grave sous prétexte que le problème est réglé. » Roméo Ragazzo esquive l'accusation et promet « d'améliorer l'information du grand public mais de manière régulière, pas seulement quand il y a des incidents. » Encore faudrait-il communiquer aussi en cas de problème. •

ESTELLE JOLIVET

 

Chers ami(e)s , Cher(s) adhérent(e)s

Le  Président de l'APSH a rencontré le 6 octobre 2009 M. le Président du Conseil Départemental
de l'Ordre des Médecins Marc BIENCOURT qui nous autorise  à diffuser massivement la lettre qu'il avait envoyée le 20 novembre
2008 en réponse à des attaques dont l'APSH et la profession médicale faisaient déjà l'objet à l'époque.(voir fichier joint).

Par ailleurs l'APSH fera une conférence de presse
 le mardi 13 octobre 2009 à 14H 15
Salle de conférence OCINE Saint-Omer 1er  étage
Dans la mesure de vos disponibilités vous y êtes tous invité(e)s

Cordialement pour l'APSH

LE COMITE DE PILOTAGE

Lettre du Président du Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins Marc BIENCOURT

 

L’APSH et le CRAPSE59 /62
organisent un réunion publique sur santé et environnement
à
20 heures le jeudi 22 octobre
salle Vauban
à ST OMER
.

 

 PROGRAMME de la REUNION SANTE et ENVIRONNEMENT

Jeudi 22 OCTOBRE 2009 à 20h salle VAUBAN de SAINT OMER

INTRODUCTION :    Dr Philippe RICHARD                                                                        3’   

ENVIRONNEMENT et SANTE:

Président de séance :  Mr le Pr Henri PORTE chirurgie cancéro thoracique (LILLE)     

          - Cancers Pulmonaires et Environnement : Pr Henri PORTE                      10’

          - Malformations urogénitales : Pr  Rémi BESSON                                       10’ 

                                                                                                                                                                

DONNEES REGIONALES  et  REGISTRE des CANCERS :

 Présidente de séance: Dr B SIMONOT (Gynécologue, Présidente de la CRAPSE 59/62 )

            -Situation sanitaire dans le Nord-Pas de Calais : Dr J.B. VERBECQ                       3’                                   

 -Agir ensemble pour notre région : Les Associations

             APSH     Dr Isabelle NOTTEAU                                                                   3’                    

            APRES  Dr Paul CORDONNIER                                                                 3’     

                        CRAPSE DR Brigitte SIMONOT                                                                   3’

               -un Réseau National : RES  Mr A CICOLELLA                                                     3’

                                                                   

DONNEES SCIENTIFIQUES

Président de séance :Mr le Pr Rémi BESSON  Chirurgie urogénitale infantile  (LILLE)                     

           - Modulateurs endocriniens  Mr A CICOLELLA                                                      10’

           - Les microparticules  Dr P CORDONNIER                                                          10’

ACTUALITES sur les risques SANITAIRES liés à  l’INCINERATION des déchets :

Président de séance : André CICOLELLA (PARIS)

            Toxicologue, Président du réseau national Santé Environnement

- Risques Sanitaires des NOUVEAUX incinérateurs : Dr Geneviéve DUVAL          10’                  

- Le point sur le dossier FLAMOVAL : Dr Philippe .RICHARD                                 10’                                        

 

DEBAT :                                                                                                                                60’

CONCLUSION       :Dr Ph.RICHARD                                                                                    2’   

 

 

Les opposants à Flamoval ont planté un « arbre de la résistance », hier

dimanche 04.10.2009, 05:02 - La Voix du Nord

 T. Willaey, «membre poil à gratter » du SMFM,a planté un ginkgo biloba, hier sur le site arquois.T. Willaey, «membre poil à gratter » du SMFM, a planté un ginkgo biloba, hier sur le site arquois.

|  ENVIRONNEMENT |

Deux cents opposants à Flamoval se sont retrouvés hier à Arques sur le site du futur incinérateur. Ils ont planté un ginkgo biloba baptisé « arbre de la résistance ». Ils promettent une nouvelle mobilisation d'envergure et réclament « un débat démocratique » sur le sujet.

PAR HERVÉ VAUGHAN

saintomer@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »

Les opposants en conviennent les premiers : ils n'étaient pas nombreux - deux cents environ - à braver le froid et le crachin, hier matin sur le site du futur incinérateur à la porte multimodale de l'Aa. Mais l'enjeu n'était pas là, comme l'a rappelé Thierry Willaey, élu vert d'Hazebrouck et membre « poil à gratter » du SMFM. « Nous avons réussi à nous mobiliser en une semaine. Nous savions que nous n'allions pas retrouver tous les manifestants qui s'étaient prononcés contre Flamoval il y a un an dans les rues de Saint-Omer. Mais nous voulions répondre à l'élection récente du nouveau président du Syndicat mixte Flandre Morinie pour lui dire que nous ne baissions pas les bras. » Auparavant, Joël Jourdain, secrétaire du comité d'entreprise de Bonduelle avait qualifié ce rassemblement de « galop d'entraînement ». Le leader syndical demanda une table ronde : « De plus en plus de personnes se posent des questions sur l'incinération. Nous avons fait confiance aux élus et nous nous apercevons qu'ils prennent des décisions tout seuls. Je pense que sur un sujet comme celui-ci, il faudrait organiser un référendum ». Enfin Joël Jourdain signifia qu'une mobilisation plus large se préparait.

Thierry Willaey dénonça : « Un manque de débat et d'espace démocratiques » et proposa aux manifestants de « choisir leur vie plutôt que de la subir ». Le délégué du SMFM releva aussi : « Les travaux ont déjà commencé sur le site alors que le président n'est élu que depuis une semaine. Les ordres de service ont dû être signés avant ». Enfin il a renvoyé chacun devant ses responsabilités : « C'est à chacun de nous, en triant mieux, de faire baisser le gisement pour démontrer que l'incinérateur n'est pas nécessaire ».

Jacques Hermant, maire de Lynde a affirmé : « Tous les élus ne sont pas pour Flamoval », qu'il a qualifié d'« erreur historique. » Le premier vice-président de la communauté de communes de l'Houtland (*) a lancé : « Pas question de donner l'occasion de laisser partir mille emplois. Pour faire ça, il faut un petit pois dans la tête ». Jacques Hermant a indiqué que la communauté de communes et l'association Les Riverains du Smetz réfléchissaient à « ester en justice ». « Si le tribunal administratif ne nous entend pas, nous irons jusqu'à la cour européenne des droits de l'homme. » Enfin, Alain Vilain, présenta le ginkgo biloba avant que Thierry Willaey et un enfant ne le plantent : « Cet arbre vit plus de 2 500 ans et résiste bien à la pollution. C'est le premier arbre à avoir repoussé à Hiroshima ». Le biologiste, militant d'Europe écologie, décrivit aussi ses qualités : « Il est cultivé en Europe pour ses propriétés médicinales » notamment les substances qu'on trouve dans ses feuilles et qui « ralentissent le vieillissement de la rétine et diminuent les troubles liés au vieillissement. Nous le plantons aujourd'hui pour améliorer la vue de certains qui croient encore aux bûchers expiatoires ».

(*) La communauté de communes de l'Houtland regroupe sept communes du Nord. Elle n'adhère ni au SMICTOM des Flandres ni au SMFM .

Une partie des manifestants s'est retrouvée l'après-midi au forum régional de l'écologie organisé à Racquinghem.

 

Manifestation le samedi 3 octobre 2009 à 11H
devant le futur site d’implantation de l’incinérateur FLAMOVAL
pour la plantation d’un arbre,
symbole de notre désir de préserver la planète de ce type de traitement de nos déchets.
Venez nombreux et n’hésitez pas à transmettre ce message.

Actualité Hazebrouck

Le chantier de Flamoval démarre

jeudi 01.10.2009, 05:01 - La Voix du Nord

|  TRAVAUX |

Les travaux de Flamoval viennent de commencer. Les premières pelleteuses sont entrées en action (notre photo) sur le site d'Arques, mais la mobilisation des opposants au projet continue. .... Une manifestation symbolique est prévue près du site de Flamoval samedi matin, ainsi qu'on le lira en page  8. Et le débat médical sur les nuisances éventuelles de Flamoval continue lui aussi (voir ci-contre).

Thierry Willaey : « La messe est dite, mais la cathédrale n'est pas encore construite »

jeudi 01.10.2009, 05:01 - La Voix du Nord

 Thierry Willaey, élu vert, réagit après l'élection du nouveau président du SMFM et veut relancer le débat sur Flamoval.
Thierry Willaey, élu vert, réagit après l'élection du nouveau président du SMFM et veut relancer le débat sur Flamoval.

|  FLAMOVAL |

Élu hazebrouckois, porte-parole des verts en Flandre, Thierry Willaey fait partie du groupe d'opposants à Flamoval au sein du SMFM (syndicat mixte Flandre-Morinie). Mardi, lors d'une conférence de presse à la mairie de Lynde, l'homme est sorti de sa réserve pour réagir à l'élection du nouveau président du SMFM. Il dénonce notamment l'absence de débat démocratique sur l'épineuse question de l'incinérateur.

PAR AMÉLIE VERMEULEN hazebrouck@lavoixdunord.fr

Une semaine après l'élection de Joël Duquenoy, maire d'Arques, à la présidence du syndicat mixte Flandre-Morinie (SMFM), les Verts, par la voix de Thierry Willaey, jouent leur rôle de poil-à-gratter. Florilège.

Débat démocratique.- « La démocratie est bafouée », avance Thierry Willaey, qui cite en comparaison le cas de l'incinérateur d'Ivry, pour lequel « il y a une vraie commission de débat public ». « Au SMFM, tout s'arrange entre quelques uns. On ne cherche même pas à savoir qui sont les élus, et pourquoi ils s'opposent au projet d'incinérateur. Pire, on utilise des manoeuvres pour faire taire toute forme de protestation, comme cette lettre qui nous a été envoyée, intitulée "Les mensonges du Dr Richard". » Un autre exemple. « Je suis allé rencontrer les dirigeants de Bonduelle qui étaient d'accord pour venir s'exprimer sur le sujet devant les syndicats, poursuit Thierry Willaey. Mais au moment d'aborder le sujet devant M. Duquenoy, celui-ci a préféré passer à autre chose. Il y a des réalités qu'on ne nous signale tout simplement pas au sein du syndicat mixte. »
Solutions alternatives.-
« Toutes les solutions alternatives à l'incinérateur n'ont pas été étudiées. La proposition de Baudelet par exemple, relative à la bio-press, a fait l'objet d'une note de quatre pages qui disait aux élus ce qu'ils devaient penser de ce procédé, dénonce le Vert. Je suis moi-même allé en Allemagne pour voir ce procédé, qui fonctionne. Peut-être qu'il n'y a pas une réponse, mais des réponses à chercher. Il y a aussi les ressourceries, qui sont un axe de développement préconisé dans le Grenelle. Sans compter que les ressourceries, c'est le réemploi. On ne prétend pas détenir la vérité. On veut juste que le débat ait lieu. Sauf que là, on est dans un grand couloir où on a fermé toutes les portes, à part celle du fond. »
Emploi.-
« Avec Flamoval, on se moque des conséquences environnementales, de la santé des gens, mais aussi de l'emploi, s'énerve Thierry Willaey. On sait pertinemment ce que va devenir Bonduelle... Car forcément, à un moment ou un autre, l'incinérateur connaîtra un dysfonctionnement. Ça a été le cas pour l'incinérateur de Calce, pour celui de Guichainville... Dépenser 80 M E, sans oublier les coûts de fonctionnement de l'incinérateur - que personne ne maîtrise pour l'instant - et perdre un millier d'emplois, c'est juste une belle connerie ! »
Lobbying.-
« On arrive à se demander qui décide, qui dirige le débat technique, va jusqu'à avancer le porte-parole des verts en Flandre. Quand on sait par exemple qu'André Bonnier (ancien président du SMFM) et Hubert de Chefdebien, l'un des responsables à la CNIM - l'une des sociétés choisies pour la construction de Flamoval -, siègent au sein d'un même conseil d'administration, celui d'Amorce, on se pose des questions. » « La messe est peut-être dite, mais la cathédrale n'est pas encore construite », conclut Thierry Willaey, en écho aux propos tenus la semaine précédente par Joël Duquenoy.

Le nouveau président du SMFM se contente de répondre : « Ça fait dix-huit mois que M. Willaey répète les mêmes arguments.

Il parle de démocratie ? Il y a eu des élections. Il parle de solutions alternatives ? Mais personne ne propose rien. Ou alors des solutions qui ne marchent pas... »

Samedi, un rassemblement contre l'incinérateur

jeudi 01.10.2009, 05:01 - La Voix du Nord

Les opposants au projet Flamoval continuent de faire parler d'eux. ...

Après la dernière démonstration de force des salariés de Bonduelle, à la mi-juillet (notre photo), une nouvelle action de protestation est prévue samedi. Un rassemblement, cette fois, sera organisé samedi, à 11 h à proximité de l'usine Flamoval, à l'initiative des salariés de Bonduelle, de plusieurs associations et de citoyens. Un arbre devrait être planté. « Un acte symbolique, explique Thierry Willaey. On pensait à un ginkgo, le premier arbre à avoir repoussé à Hiroshima à la suite du bombardement... » Dans l'après-midi, dans la continuité du rassemblement Europe Écologie, et du combat contre l'incinérateur Flamoval, les Verts organiseront un cycle de forums et de débats autour de l'écologie et du développement durable.

Le forum se déroulera à la salle communale de Racquinghem, à partir de 14 h. Interviendront au cours de l'après-midi : Cécile Scavennec, secrétaire régionale des Verts, Antoine Bonduelle, membre du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), Emmanuel Cau, vice-président vert du conseil régional, Marie-Christine Blandin, sénatrice verte du Nord et ancienne présidente de la Région. Parmi les thèmes abordés : la crise diversitaire, les liens homme-nature, l'éco-citoyenneté et l'éducation, la reconversion agricole, la valeur « économique » de la nature...

Forum régional de l'écologie, à partir de 14 h, à la salle communale de Racquinghem. Entrée libre.


Des médecins défendent l'incinération actuelle

jeudi 01.10.2009, 05:01 - La Voix du Nord

|  POINT DE VUE |

Contre l'incinération, les médecins ? Des professeurs de toxicologie affirment qu'il n'y a pas de raison de craindre ... les incinérateurs actuels et démontent les arguments avancés par les opposants.

Y a-t-il un risque ?- « Pendant longtemps les incinérateurs ont été des sources de pollution avérées. Aujourd'hui, on doit vérifier qu'ils respectent les normes en vigueur et être attentif à leur fonctionnement correct. Mais il n'y a pas de risque, les normes sont satisfaisantes », estime Gérard Keck, professeur de toxicologie à Lyon et animateur du réseau santé déchets. Jean-François Narbonne, un autre professeur de toxicologie à l'université de Bordeaux, estime même que ce débat n'avait de raison d'être que dans les années quatre-vingts. « Il y a eu en France un scandale autour des retards inadmissibles dans la mise aux normes européennes du parc d'incinérateur. À cette époque les médecins ne se sont pas manifestés et nous étions peu nombreux à dénoncer ce scandale, regrette-t-il. Maintenant que le problème est réglé, après quinze ans de luttes, il est aberrant de ressortir ce problème alors que l'homme est exposé à d'autres contaminants autrement plus préoccupants. »

Mesurer les dioxines n'est pas suffisant ?-
« Comme dans tout mélange, on prend pour contrôle le produit le plus toxique comme marqueur de l'ensemble, indique le professeur Narbonne. (...) Mesurer les dioxines qui sont les composés les plus toxiques et les plus stables est un bon indicateur du cocktail des substances dites "inconnues" pour ce qui concerne l'exposition humaine. » Et le professeur Keck relativise : « N'importe quel feu de jardin, avec du plastique qui brûle, produit pas mal de dioxines. »

Le même scandale que pour l'amiante ?-
« C'est un parallèle grossier », commente le professeur Keck alors même que le professeur Narbonne y voit un « grossier contre sens » dans la mesure où il n'y a « jamais eu de mesure d'exposition » à l'amiante.

Ce sont pourtant des médecins qui sont contre...-
« Que des médecins se targuent de leurs titres pour diffuser de tels mensonges est en dehors de toute étique médicale et devrait être passible de sanctions du conseil de l'ordre », considère le professeur Narbonne. Les médecins audomarois ne sont d'ailleurs pas tous opposés à Flamoval. Le docteur Florent Ibouanga, élu blendecquois et délégué au syndicat mixte Flandre Morinie, soutient le projet d'incinérateur. Sollicité par la revue Environnement et Technique, il estime que les professionnels de santé hésitent à se prononcer pour l'incinérateur afin « d'éviter de se retrouver en porte-à-faux non seulement avec leurs collègues de l'APSH mais aussi leur clientèle. » Il va même plus loin : « Un kiné ou une infirmière - sans méconnaître leur savoir professionnel - ne savent pas nécessairement ce qu'est un incinérateur, ou tout au moins s'il est véritablement nocif. Mais quand le docteur Richard parle, ils lui font confiance. »

N'y a-t-il pas d'autres solutions ?-
« La décharge a aussi des inconvénients comme des pollutions sous jacentes et des déchets beaucoup moins valorisés », avance le professeur Keck. Jean-François Narbonne complète : « L'incinération (...) est une source de chaleur qui économise du fioul ou du charbon pour chauffer les maisons ou plus généralement pour fournir de l'énergie. » « L'idéal est de trier au maximum et de réduire les déchets », avance le professeur Keck. Jean-François Narbonne estime que « paradoxalement, aujourd'hui, c'est l'incinération qui incite le plus au tri. »

DAVID MONNERY

LE RAT MASQUÉ

jeudi 01.10.2009, 05:01 - La Voix du Nord

C'est qui le menteur ?

Pas content, Joël Duquenoy, président du SMFM qui gère Flamoval, d'avoir été traité de menteur par Christophe Bonduelle. Si bien qu'hier l'élu audomarois a produit l'accusé de réception du courrier adressé à Bonduelle dans lequel il «  s'interroge sur la part des investissements du groupe pour le site de Renescure. D'ailleurs je me tiens à votre disposition, si vous le souhaitez, pour venir visiter personnellement votre entreprise. » Gageons que la réponse ne tardera pas.

 

Joël Duquenoy, nouvel homme fort de Flamoval

mardi 22.09.2009, 04:48 - La Voix du Nord

 Joël Duquenoy, maire d'Arques, où doit être construit Flamoval. Joël Duquenoy, maire d'Arques, où doit être construit Flamoval.

|  PROJET D'INCINÉRATEUR |

Sans grande surprise c'est Joël Duquenoy qui a été élu, hier soir, à la présidence du syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) en remplacement d'André Bonnier, démissionnaire. Le président de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO) et maire d'Arques, là où doit être construit l'incinérateur, souhaite lancer la construction de Flamoval dans les prochaines semaines.

 

Les vingt-neuf délégués des cent cinquante-neuf communes qui composent le syndicat mixte Flandre Morinie (SMFM) étaient réunis hier soir à la mairie d'Arques pour élire le successeur d'André Bonnier, président démissionnaire il y a trois mois.

Le maire d'Arques, là où doit être construit Flamoval, et président de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO) s'est présenté à l'élection comme le candidat de la continuité pour mener à son terme le projet d'incinérateur qui dispose de tous les feux verts de l'administration.

Paul Decroo, adjoint au maire d'Hallines, avait envoyé une lettre à tous les délégués, avant l'élection, pour justifier sa candidature. Lui aussi est favorable à Flamoval, mais il aurait souhaité prendre encore du temps de mieux informer la population et les détracteurs de l'incinération. De plus, il regrette la manière dont fonctionnerait le SMFM : «  A quoi sert le comité quand les décisions sont prises ailleurs ? On a appris la démission du président quand elle était déjà validée... » Le troisième et dernier candidat, également pourfendeur du fonctionnement du SMFM, Bernard Loridan (adjoint de Merville), s'est présenté comme l'anti-Flamoval.

Vingt-huit votants se sont exprimés hier soir : vingt-quatre en faveur de Joël Duquenoy, trois en faveur de Bernard Loridan, et un pour Paul Decroo.

• D. M.

 

Quelques photos de la Mobilisation du 18 juillet 2009





 

La Voix du Nord > Edition de HAZEBROUCK > Mercredi 8 Juillet 2009

Flamoval, sujet de ralliement

L'incinérateur Flamoval à Arques: voilà, pour les opposants au projet, un sujet de ralliement qui a pu jouer en faveur de la CCFL lundi soir, lors du vote au SMICTOM.

Le projet de l'incinérateur Flamoval a permis des rapprochements entre délégués du SMICTOM. Sept voix se sont ajoutées à celles des délégués de la Flandre-Lys pour le retrait de la CCFL. Parmi celles-ci, figurent peut-être les votes des délégués exaspérés par le bras de fer, depuis cinq ans, entre la CCFL et le SMICTOM. La CCFL a néanmoins pu compter sur d'autres soutiens, plus surprenants. Rodolphe Vétu, de Nieppe, exprimait ainsi une position que d'autres partageaient : «L'union fait la force, je suis évidemment contre le départ de la CCFL. Le seul argument que je vois pour permettre ce départ, c'est que l'on puisse ne pas financer le projet Flamoval dont on serait ainsi définitivement débarrassés.» Le débat sur Flamoval demandé par la CCFL et programmé la semaine dernière n'a pas eu lieu. Or, pour les élus de Flandre-Lys, la redevance incitative en place depuis 2004 et l'incinérateur Flamoval sont deux sujets indissociables que le SMICTOM se devait d'étudier avant de voter pour ou contre le retrait de la CCFL. Le débat sur Flamoval, Bernard Debeugny assure qu'il le tiendra, «mais pour le moment, il n'y a pas lieu de débattre sur un arrêté préfectoral. On débattra sur les orientations que devra prendre le nouveau président de Flandre-Morinie.» Avant le vote pour ou contre le retrait de la CCFL, Bernard Debeugny prévenait: «Nous avons passé un marché en 2005 avec un rabais de 2pour cent selon une taille de population donnée. Passer de 97000 habitants à 60000 habitants n'apporterait pas les mêmes tonnages, cela se répercuterait sur les tarifs.» En filigrane, c'est aussi Flamoval que le président Debeugny, vice-président du syndicat mixte Flandre-Morinie, tente de préserver. Le projet de l'incinérateur pourrait vaciller si le SMICTOM était amputé d'une partie de ses pourvoyeurs en déchets.

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Littoral
Hazebrouck: le SMICTOM des Flandres dit non au départ de la CCFL

mardi 07.07.2009, 18:59 - La Voix du Nord

| Littoral |

Hier soir à Hazebrouck, lors du comité du syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMICTOM) des Flandres, les délégués ont voté contre le départ de la communauté de communes Flandre-Lys (CCFL).

Cette intercommunalité souhaite depuis des années quitter le SMICTOM, avec qui elle est en désaccord sur deux points essentiellement: la redevance incitative, qu'elle a mise en place en 2004, et le projet de l'incinérateur Flamoval à Arques, que la CCFL rejette.

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résultat du vote de l'Indicateur

Etes-vous favorable à Flamoval ?
923 votants
Oui :  3.3% soit 30
NON : 96.7% soit 893

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Comme l'indépendant, l'indicateur des flandres organise un sondage sur le projet Flamoval.
Il faut donc voter, voter, voter en allant sur le site: www.lindicateurdesflandres.fr

 

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Actualité Hazebrouck

Le collectif d'opposants veut un débat national

vendredi 26.06.2009, 04:52 - La Voix du Nord

|  FLAMOVAL |

Mercredi, une réunion a rassemblé les opposants au projet d'incinérateur à la mairie de Lynde. Les associations se sont regroupées en collectif. Les actions fortes sont attendues pour septembre.

Pas question de former une super grosse association. Les membres du collectif - dont les Riverains du Smetz, Nord nature environnement et le comité d'entreprise de Bonduelle - demeureront indépendants. La vingtaine de responsables réunis, mercredi, ont évoqué les actions à venir. «  On est en train d'imprimer des stickers », indique Jacques Hermant, maire de Lynde, qui se sent piégé par l'annonce du préfet du 18 juin.

Difficile de mobiliser à la veille des vacances. Les actions fortes interviendront vraisemblablement à la rentrée. Et Jacques Hermant de lancer : «  On prévoit de monter à Paris avec des bus, s'il le faut. » Les opposants à Flamoval présenteront un nouveau recours. «  On cherche à ce qu'il soit suspensif pour gagner du temps », note Thierry Willaey. En tant qu'élu au sein du Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMICTOM) et du syndicat mixte Flandre-Morinie (SMFM), ce dernier entend «  continuer à poser les questions qui dérangent ». Il compte sur l'appui des Verts et prévoit une conférence de presse en septembre avec Noël Mamère et José Bové. Ainsi qu'une manifestation «  pour permettre à ceux qui sont contre de pouvoir le dire ».

La priorité, c'est aussi d'éviter les dérives. Au sujet des tags sur les panneaux de Flamoval, Thierry Willaey réaffirme : «  Ce ne sont pas nos méthodes. On préfère attaquer sur le plan juridique. » • M. C.

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Tract de l'Association des Riverains du Smetz.

Mauvaises nouvelles:
Le préfet du Pas de Calais est favorable à l'implantation de l'incinérateur.

<-- Cliquez sur l'image pour lire la suite de l'article







nn1.gif (2843 octets)
http://nord-nature.org/prises_de_positions.htm

Journal d'information de la communauté de commune de l'Houtland:
Une des alternatives au projet Flamoval


Nord Nature:
Les incinérateurs sont des pollueurs.....


Les riverains du Smetz ont rencontrés le Président Nicolas Sarkozi
.
Nous avons pu discuter avec lui et nous lui avons remis un dossier sur Flamoval le 25 novembre 2008 à Valenciennes.
Pour voir les images cliquez sur ce lien ou l'image ci-dessous.


Courrier de l'association:
Lettre à Monsieur Daniel Percheron, Président du Parc Naturel des caps et marais d'Opale du 8 novembre 2008

Courrier de l'association:
Lettre à Monsieur le Préfet du Pas de Calais du 7 novembre 2008

syndicat mixte ; le SIROM, Contre le projet Flamoval (voir lien ci-dessous)
http://hondschoote-debat.over-blog.org/article-25407291.html



La vidéo FR3 de la manif

Retrouver les anciennes infos sur l'onglet INCINERATEUR


 

 

Pour faire autrement. Car vos ordures valent de l'or...


Blog de la manif à voir et à revoir: http://mobiliserflandre.canalblog.com/

St OMER: Près de 4000 manifestants contre Flamoval

Cliquez sur l'onglet Photos pour voir les autres photos de la marche

Un élu du SMFM envoie Flamoval devant le tribunal administratif:
     Thierry Willaey, délégué au syndicat mixte Flandre Morinie, a déposé deux recours, dont un suspensif, lundi, contre le projet d'incinérateur Flamoval. Il s'estime insuffisamment informé et demande l'annulation de deux délibérations.

Ci-joint tract de l' APSH :

Votre prochain rendez-vous pour réaffirmer votre opposition au projet de l'incinérateur Flamoval est fixé au :


samedi 13 septembre 2008
à 14h Place de St OMER


C'est votre droit de manifester et de vous positionner, pour vous et l'avenir de vos enfants! Avec eux et avec toutes les associations qui soutiennent l' APSH, venez dire NON à l'incinération!


Lettre du 16 août 2008 de l'association des "Riverains du Smetz" aux 159 Maires


A.P.S.H. Réunion d'nformation du 9 juin 2008

 Jacques Hurlus, adjoint au maire de Lestrem.

  • |  RÉACTION |

    Le 13 septembre, le préfet du Pas-de-Calais doit signer le projet d'exploitation de l'incinérateur Flamoval à Arques.

     Délégué de la communauté de communes Flandre-Lys (CCFL) et du SMICTOM, le Lestrémois Jacques Hurlus réclame un moratoire jusqu'à l'automne.

 

Cliquez sur l'image pour visualiser le texte intégral.

 

Alternative:
Comment retraiter 90 000 Tonnes de déchets ménager: un exemple pas très loin de chez nous, dans l'Ain 196 communes ont fait un autre choix pour de 54 M€. http://www.tiru.fr/spip.php?article590
                 
Un nouveau Tueur silencieux à Halluin dans le Nord.
                                     
http://gehn.blogspot.com/


Plus de 1000 personnes ont répondu à l'appel des médecins au travers de leur association, l' APSH
 

Lisez l'article de la Voix du Nord du 11 juin 2008 ci-dessous, et vous comprendrez que nous aussi, sommes les élus de notre avenir...
 

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L'association APSH
(Association pour la Protection de la Santé des Habitants de la région de St Omer)
Regroupant plus de 300 Professionnels vous invite

Salle VAUBAN
Maison des Associations
A St Omer
Lundi 9 juin 2008
A 20 h 30

Grande réunion D'informations

Faite le savoir autour de vous.

Les incinérateurs pointés du doigt (Cliquez sur l'image pour lire l'article complet)

incinérateurs
3000 médecins demandent aux pouvoirs publics de suspendre la construction de nouveaux incinérateurs de déchets, car il semblerait que tous ceux qui vivent autour selon eux sont exposés à de sérieux risques de cancer.

L’appel lancé par un collectif de 3000 médecins fait peur, il part d’un constat simple, les personnes vivant à proximité d’un incinérateur d’ordures ménagères même rénové courent toujours plus de risques de développer un cancer que les autres.

 

Cliquez sur l'image pour écouter les infos de TF1 sur les 3000 médecins contre les Incinérateurs.


Une nouvelle association est née:
A.P.S.H. - Association pour la protection de la Santé de Habitants de la région de Saint Omer.
Vous trouverez chez votre médecin traitant une affiche A.P.S.H. (voir modèle ci-dessous). Alors! n'hésitez pas à signer leur pétition.
                                                                                                                                   

Imprimer cette affiche et affichez la! Merci...

 

 

L'avis du commissaire enquêteur ne tien pas compte des Riverains du Nord!!!
http://hondschoote-debat.over-blog.org/article-18335949.html

La commune de BAVINCOVE se positionne contre l'utilisation de l'incinération et propose la méthanisation pour le traitement des déchets. Cette commune fait parti de la Communauté de Communes du Pays de Cassel adhère au SM SIROM (Syndicat Mixte Intercommunal de Ramassage des Ordures Ménagères Flandre Nord) lui même rattaché au SMFM (Syndicat Mixte Flandre Morinie / Flamoval)

Cliquez ici




Plus de 600 participants
Un grand merci à tous ceux qui se sont déplacés pour
la marche contre l' incinératueur
du samedi 19 janvier
à St Omer



Cliquez ICI pour voir toutes les photos de la marche
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http://hondschoote-debat.over-blog.org/article-15231600.html


"La vérité sur l'incinération"

Flamoval : Argumentaire



Discours de Nicolas Sarkozy sur le Grenelle de l'Environnement

L'incinération doit être l'ultime recours..." La priorité ne sera plus à l'incinération mais au recyclage des déchets. Il faudra prouver pour tout nouveau projet d'incinérateur qu'il s'agit bien de l'ultime recours. "

Cliquer sur l'image pour voir le film du professeur BELPOMME

Visualiser la vidéo de
Dany Dietmann
contre les incinérateur

        Action 2007
    - Le 11 septembre l'association n'ayant pas de réponse du SMFM relance le SMFM par le biais d'un courrier.
    - Le 9 septembre l'association envoie un courrier à Mr Barbier faisant suite à la plaquette "CASO Environnement" en l'encourageant dans la voie du recyclage et en l'interrogeant sur l'inutilité de l'incinérateur.
    - Le 26 juin l'association remet un dossier complet au SMFM sur les méthodes alternatives.
    - Le 12 avril l'association rencontre le SMFM
    - Le 30 janvier les panneaux sont recouvert de bâches noires.
    - Le syndicat mixte Flandre Morinie ne veut pas nous rencontrer tant que nos panneaux ne seront pas enlevés.

   Rappel: SMFM veut dire Syndicat Mixte Flandre Morinie qui est responsable d'un projet de création d'un incinérateur sur la porte de Flandre situé à Arques. Le projet se nome FLAMOVAL.

Notre dernier courrier à Flamoval à lire et à relire.

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Vous voulez nous aider;
Imprimer le fichier:

Et afficher le.
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Une étude lie les incinérateurs d'ordures ménagères et certains cancers http://lamouette.blog.lemonde.fr/2006/12/01/une-etude-scientifique-renforce-les-opposants-aux-incinerateurs

A votre avis?
Dans le dernier trac de Flamoval"; septembre 2006", Mr le préfet et les élus du SMFM ont visités un incinérateur dont la conception est proche de leur projet. Nous souhaitons avoir votre avis sur ce sujet! Et, nous vous communiquons la page de Flamoval sur cette visite ainsi que l'avis de Guichainville Environnement Haute Normandie sur leur incinérateur que vous trouverez ci dessous:
      Trac de Flamoval

      Usine performante de Guichainville environnement
      Un troisième four ou cerise sur le gâteau de Guichainville environnement
  N' hésitez pas à nous faire parvenir vos impressions sur le sujet.

Dernières actions de l'association
en cours --> étude des documents reçus de la préfecture
26 juillet --> approbation du tribunal (la préfecture nous communique les documents)
18 mai --> saisie du tribunal administratif de Lille page 1 et 2
28 avril --> avis favorable de la CADA
28 mars --> saisi de la CADA
30 janvier --> demande documents PDEMA et autres à la préfecture

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Ségolène Royal contre l'incinération des déchets ménagers

Paris, le 22 septembre 2006.

"Ségolène Royal affirme qu'il ne faut plus construire d'incinérateurs en France. Et ce quelle que soit la ville considérée, qu'elle soit gérée par le PS ou l'UMP…"
(voir article CNIID)

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MARSEILLE (AFP) - Incinérateur marseillais à Fos: autorisation d'exploitation suspendue

Le tribunal administratif de Marseille, saisi en référé, a suspendu mercredi l'autorisation d'exploitation délivrée par le préfet des Bouches-du-Rhône pour l'incinérateur voulu par Marseille sur le territoire de la commune voisine de Fos-sur-Mer, qui s'y oppose.

L'association a écrit aux Maires
Lettre aux Maires
Lettre aux Maires - Techniques
Lettre aux Maires - Finances

L'association a écrit au Président de FLAMOVAL
Lettre  à Mr Bonnier - Président de FLAMOVAL

Les Riverains du Smetz ont visités L'unité de Méthanisation de Varenne-Jarcy


 Conclusions:
     Pas de bruit
     Pas d'odeur
     Pas de pollution
     Pas cher

Bilan économique : 2 fois moins cher à l'achat
                             2 fois moins cher pour les contribuables en utilisation

Un peu de lecture !!!
C'est la France entière qu'il faut soutenir...
Infos CNIID
 



Les incinérateurs épinglés par la cour des comptes
page 1
page 2
page 3
page 4

Les incinérateurs font de plus en plus peur.
(Art. Mieux vivre)
Projet d'un incinérateur à Angers. 1ere partie
                                                  2eme partie


Les incinérateurs font peurs. Colère à Fos sur mer

Ca craint à Gien. Que Choisir Octobre 2005
 

        -------------------------------

  L'association a déposé dans votre boite à lettre une petite  affiche intitulée :
NON AUX INCINERATEURS
.
N'hésitez pas à l'afficher sur une fenêtre extérieure ou sur votre voiture pour manifester votre opposition au projet d'implantation d'un incinérateur.                                             

  
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Les infos du Centre National d'Information Indépendante sur les déchets.
1 2 3 4
 


 

Envoyez nous toutes les infos sur les incinérateurs dont vous disposez  pour compléter ce site.
Par avance Merci.

   
Zone industrielle de la Porte des Flandres(Zone du Smetz)
En vert clair la zone d'activité s'étendra sur les communes d'Arques et de Campagnes lez Wardrecques

 
Mise en examen
Tract : Le prix du silence
Par principe de précaution une zone de 2Km autour de l'incinérateur ne sera plus exploitable.
Lettre de Bonduelle
L'incinérateur sera trés proche d'Arques
Les riverains de la zone du Smetz accueillent le public pour l'informer de 18h30à 20h00 du 14 décembre au 4 janvier (sauf jour de fêtes).
Nous vous offrons vin chaud et friandises.
Hier 200 000 personnes, aujourd'hui 280 000 et demain? Une immense décharge.
Plan de masse du projet du centre de valorisation énergétique
Info public association N°4
Info public association N°3
Info public association N°2
Info public association N°1
   



 

 

La dernière mise à jour de ce site date du10/30/13