Cette association a pour but la défense de l’environnement de la zone du
Smetz (Porte des Flandres) située sur les
communes de Campagne lez Wardrecques, Arques et Renescure.
Très proche de la nature nous sommes proches des vraies valeurs. Notre volonté conjointe est de préserver l’environnement de
nos villages dans un développement durable.
Incinérateur Flamoval : François Decoster dans la ligne de Joël
Duquenoy
François Decoster a été élu président du syndicat mixte Flandre
Morinie (SMFM), la structure qui pilote Flamoval. Comme Joël
Duquenoy avant lui, il veut faire en sorte que l’incinérateur
fonctionne le mieux possible. Les opposants à Flamoval qui
espéraient du changement en sont pour leurs frais.
1. Qui était candidat à la présidence du SMFM ?
Seul François Decoster s’est porté officiellement candidat,
parmi les 31 conseillers qui siègent au SMFM. Sur les 29 votants
jeudi soir, il a recueilli 27 voix « pour », et 2 bulletins
blancs.
2. Qu’est-ce qui va changer ?
Rien, en tout cas sur le fond. «La
priorité c’est la gestion optimale de l’infrastructure, qui
existe», a
déclaré François Decoster après avoir été élu. Dans la lignée de
Joël Duquenoy, le maire de Saint-Omer estime que l’incinérateur
«rend
service à la population»
et qu’il faut veiller à son «équilibre
économique» tout
en faisant attention au «respect
de l’environnement».
Le nouveau président du SMFM entend juste se démarquer de son
prédécesseur sur la forme, avec un style moins brut de
décoffrage pour ne pas braquer les opposants. «Toute
question est légitime. Nous avons des progrès à réaliser pour
répondre aux questions et assurer une diffusion de l’information
qui répond aux préoccupations.»
Mais au final la maison est la même, seule la façade a été
repeinte.
3. Quelles relations avec Arques ?
Le conseil municipal d’Arques, ville où est implanté
l’incinérateur, a émis un avis défavorable à l’exploitation de
Flamoval. Le maire de la cité verrière,Caroline
Saudemont, est même une virulente opposante de l’incinérateur.
Or elle est du même bord politique que François Decoster. «J’ai
beaucoup discuté avec Caroline Saudemont et je comprends son
vote comme une façon de vouloir mettre en avant ses questions»,
indique François Decoster.
Avec le sens diplomatique qui le caractérise, il assure qu’il
n’y a «pas
de volonté de mettre les gens de côté car ils posent des
questions». La
preuve Caroline Saudemont siège au syndicat mixte Lys Audomarois
(SMLA), la structure qui gère notamment les déchets de
l’Audomarois. En tant que suppléante.
Arques :
Flamoval est dans les clous, l’APSH joue toujours les garde-fous
La commission locale
d’information et de surveillance (CLIS) de Flamoval s’est réunie
mardi à Arques. Les rejets polluants de l’incinérateur sont dans
les clous, mais le docteur Richard continue de tenir son rôle de
garde-fou.
Les
fumées de Flamoval respectent les normes techniques fixées
dans le cahier des charges.
Cette quatrième CLIS sera aussi la dernière puisqu’elle
s’appellera désormais commission de surveillance de site (CSS).
Ce rendez-vous annuel est obligatoire pour faire le point
sur le fonctionnement de l’incinérateur, mais la presse ne
peut y assister. Le docteur Philippe Richard, qui siège au
sein de cette CLIS en tant que président de l’association
pour la protection de la santé des habitants de la région de
Saint-Omer (APSH), a néanmoins réagi à l’issue de cette
réunion.
Il regrette d’abord de ne disposer d’aucun document avant
la CLIS et de ne pouvoir en prendre connaissance que lors de
la réunion. « C’est difficile de poser des questions
pertinentes. Heureusement le nouveau sous-préfet, Christian
Abrard, a pris l’engagement de faire parvenir les documents
à l’avance. »
Le bilan d’activité présenté a mis en avant les mesures
effectuées – que le grand public peut d’ailleurs consulter
au mois sur le site Internet smfm-flamoval.fr. Des chiffres
qui sont dans les clous, mais qui ne rassurent pas le
docteur Richard. « On ne mesure qu’une trentaine de
polluants sur les centaines émises. On ne peut donc pas être
rassuré d’un point de vue sanitaire. »
Ce qui alerte également le pneumologue, c’est que
Flamoval ne dispose toujours pas de moyens de mesures de
rendement énergétique. L’électricité produite par
l’incinération des déchets est utilisée en partie par
Flamoval, le reste étant vendu à EDF. Mais on est toujours
dans l’attente d’une entreprise qui viendrait utiliser la
chaleur produite par le centre d’élimination des déchets. «
Sans cette cogénération, on ne peut pas atteindre les
chiffres exigés par l’Europe, estime Philippe Richard.
Aujourd’hui, on estime qu’ils sont bons, mais c’est comme
si je vous prenais la tension en un coup d’œil. On peut
annoncer des chiffres, surtout s’ils sont bons, ça fait
plaisir. Mais seuls les instruments de mesure peuvent les
vérifier. »
Par ailleurs, Flamoval fonctionne toujours aujourd’hui
grâce à une autorisation provisoire d’exploiter accordée par
le préfet. L’APSH avait en effet réussi à faire annuler
l’enquête publique par le tribunal administratif, en
décembre 2012. Le nouveau dossier de demande d’autorisation
d’exploiter (DDAE) est toujours en cours d’instruction à la
direction régionale de l’environnement (DREAL). Il devrait
être soumis à une nouvelle enquête publique d’ici la fin de
l’année.
L'incinérateur Flamoval une nouvelle
fois sanctionné par le tribunal de Lille
Le tribunal administratif de Lille a annulé,
jeudi, l'autorisation préfectorale d'exploiter Flamoval. C'est
la troisième fois que l'incinérateur installé à côté de
Saint-Omer est sanctionné par la justice. Il fonctionne encore.
Flamoval, Arques : un arrêté vient d'annuler
l'autorisation d'exploiter le site
L'incinérateur Flamoval d'Arques, près
de Saint-Omer, devra-t-il fermer
prochainement ? C'est la question qui se pose depuis
vendredi.
Par Emmanuel Pall
Publié le
24/12/2012 | 17:44, mis à jour le
24/12/2012 | 17:57
L'incinérateur Flamoval d'Arques, près de Saint-Omer,
devra-t-il fermer prochainement ? C'est la question qui
se pose depuis vendredi.
Nouvel épisode dans la guerre juridico-administrative
entre la communauté de communes et les associations de
riverains. Un arrêté vient d'annuler l'autorisation
d'exploiter le site.
L'incinérateur brûle pourtant les déchets de 159
communes depuis le printemps. Jean-Marc Devred, Myriam
Schelcher.
Flamoval: les opposants affirment que le
tribunal administratif a annulé l'arrêté d'exploitation
Les opposants à l'incinérateur Flamoval, installé à côté
de Saint-Omer, indiquent que le tribunal administratif de
Lille a annulé, cette semaine, l'arrêté préfectoral
autorisant l'exploitation de l'incinérateur.
FLAMOVAL
Les premières mesures rassurent, qu'en est-il
des poussières fines ?
mercredi 31.10.2012, 14:00
Portes closes pour les journalistes. La commission locale
d'information et de surveillance (CLIS) de Flamoval s'est
rassemblée vendredi.
Étaient conviés autour de la sous-préfète des représentants
d'associations, des élus des communes environnantes, des
membres du syndicat mixte Flandres Morinie (SMFM).
Le but de cette réunion bi-annuelle ? Faire le point sur le
fonctionnement de l'incinérateur. Parce que oui,
l'incinérateur fonctionne. On est proche de la vitesse de
croisière. Au printemps dernier, les riverains
s'inquiétaient de voir des panaches de fumée blanche sortir
des cheminées. Le SMFM avait répondu en expliquant que des
essais étaient en cours. Mais depuis, les informations sont
distillées au compte goutte. On note quand même un effort de
communication : le site internet « promis depuis des
années » est actif depuis ce mois d'octobre.
Le docteur Richard, président de l'A.P.S.H. (Association
pour la santé des habitants de Saint-Omer et de sa région),
reconnaît que les mesures sur l'air sont rassurantes. Il
remercie le sérieux des services de l'État : « La Dreal a
contrôlé dès les premiers kilos brûlés ». « Pour l'instant,
les chiffres sont bien en dessous des normes. Mais on ne
mesure pas tout. Je pense notamment aux particules fines et
ultra fines, les plus dangereuses, qu'on ne mesure pas. »
Les tests sur les matrices animales sont impossibles aussi.
« On a testé des oeufs avant la mise en marche de
l'incinérateur, pour dresser un état zéro. Les mesures ont
révélé que certains étaient déjà impropres à la
consommation. Ce qui rend de nouveaux contrôles non
significatifs ».
Incendie
lors de la mise en route
Après plus de trois heures de CLIS, le pneumologue fait le
point sur les premiers mois de Flamoval. Les débuts ont
parfois été chaotiques : « la mise en tension a eu lieu en
janvier, et le 1er février on a eu un incendie ! », ironise
le médecin. Incendie vite maîtrisé, et sans gravité. « Ce ne
sont que des problèmes de mise en route... mais on nous
promettait une technologie de pointe. » À l'horizon du
centre de valorisation énergétique, rien de nouveau. « La
loi demande que 65 % de l'énergie produite par Flamoval soit
réutilisée en chauffage et en électricité. Cela a été promis
en 2008 lors de l'enquête publique. Et on ne voit rien
venir », martèle une nouvelle fois le docteur Richard. « On
nous répond maintenant que c'est la crise. Mais peut-être
fallait-il trouver un repreneur et ficeler le dossier avant
de construire un incinérateur à cent millions d'euros ? »
Patience et longueur de temps...
La bataille des associations continue sur le plan juridique.
L'élu hazebrouckois Thierry Willaey avait gagné en mettant
en cause l'appel d'offres en octobre 2010. Le SMFM a fait
appel, il a gagné une seconde fois. Le dossier est
actuellement au conseil d'État. Quand à l'APSH, elle attend
toujours la décision du tribunal administratif, un recours a
été déposé en 2009. « J'espère avoir des nouvelles pour la
fin de l'année », lance le médecin.
Hélène Fruchart
Flamoval est en service, et ça ne rassure pas ses détracteurs
La
réunion de la Commission Locale d'Information et de
Surveillance de Flamoval à Arques a duré 3 heures
vendredi après-midi… Elus, techniciens, représentants de
l'Etat et membres des associations locales ont fait le
point sur l'incinérateur. Il est entré en service il y a
plusieurs mois et tourne désormais pratiquement à plein
régime. Un
site internet a été mis en place pour informer la
population sur son fonctionnement. Les services de
l'Etat effectuent régulièrement des contrôles à
l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment pour vérifier
la sécurité de Flamoval et son impact sur
l'environnement. Les détracteurs de l'incinérateur ne
sont pas rassurés pour autant. Ils espèrent obtenir la
décision de justice sur un de leurs recours d'ici la fin
de l'année.
Vendredi, en l'absence de la presse, la
commission locale d'information et de surveillance de Flamoval
s'est tenue à la sous-préfecture. À l'issue, le président de
l'association pour la santé des habitants, le docteur Richard,
s'est dit « déçu ».
Les taux des taxes ne bougent pas sauf pour les ordures
ménagères
dimanche 01.04.2012, 05:34
- La Voix du Nord
| COMMUNAUTÉ DE COMMUNES |
Les élus communautaires étaient plongés dans
les chiffres, jeudi soir à Racquinghem, pour le vote des budgets
primitifs. ...
Clin d'oeil de l'histoire, c'est dans la commune où il
réside que Michel Miaux, directeur général des services, a
assisté à son dernier conseil de la communauté de communes
du pays d'Aire-sur-la-Lys. « Le trajet de retour après la
réunion ne sera pas trop long », a souri Jean-Claude Dissaux.
Daniel Marquant s'est lancé dans un marathon de chiffres
avec, dans un premier temps, l'adoption des comptes
administratifs : budget général, parc d'activités de
Saint-Martin, SPANC (service public de l'assainissement non
collectif) et hôtel d'entreprises de Wittes. Ces quatre
points ont vu ensuite leur budget primitif adopté. « Comme
dit lors du débat d'orientation budgétaire, nous voulons une
maîtrise des coûts. Il n'y aura pas d'augmentation de la
fiscalité. Mais nous ne renoncerons pas à une politique
d'investissement », insiste le président de la communauté de
communes du pays d'Aire (CCPA) qui pense notamment à la
salle communale de Quiestède, à la maison des services et la
halte-garderie (Roulboutchou) de Roquetoire.
Jean-Claude Dissaux parle aussi de la zone d'activités du
parc de Saint-Martin où l'entreprise Jeff va bientôt
s'implanter. « D'autres semblent intéressés. Ça met parfois
du temps mais c'est important pour la région », ajoutant que
c'est quelquefois coûteux au départ. Le montant des fouilles
archéologiques atteint 1,46 million d'euros.
Si le taux des taxes n'augmente pas (la part qui revient
à l'intercommunalité), celui des ordures ménagères
enregistre une hausse de 7 %. En raison des coûts
d'élimination des ordures ménagères qui ne vont pas en
baissant.
Hervé Faucon note, en réponse à une question, que
Flamoval devrait entrer en activité en mai. Il ajoute que,
d'après les éléments dont il dispose, les intercommunalités
regroupées dans le syndicat mixte Flandres Morinie
produisent plus de 92 500 tonnes de déchets non recyclables
par an. Ce tonnage est celui de référence pour le
fonctionnement optimal de l'incinérateur Flamoval. Ce qui
fait qu'il faudra encore traiter de manière classique
certains déchets, remarque Hervé Faucon.
C'est actuellement l'Établissement public foncier (EPF)
qui est propriétaire de l'hôtel d'entreprises, à Wittes. La
société qui l'exploitait a déposé le bilan. Les élus vont
réfléchir à un transfert de propriété à la CCPA.
Autre sujet qui reviendra prochainement devant les élus :
l'adaptation de l'Aréa à la numérisation pour la projection
des films. Cette technique va progressivement se généraliser
à tous les cinémas. Avant de s'engager dans cette voie, la
CCPA va se renseigner pour voir quelles subventions elle
pourrait obtenir. Ce qui passera notamment par l'adhésion de
la CCPA à l'association Cinemascop où siégera Jean-Claude
Dissaux. •